Tous les regards seront braqués cet après-midi vers Lubum bashi, où l’Algérie sera représentée par la JSK qui affrontera le TP Mazembe dans le cadre du match aller de la demi-finale de la Champion’s League d’Afrique.
Ce duel, aux allures d’une finale, représente de multiples enjeux, dont le plus important reste une participation au Championnat du monde des clubs. D’un côté, le TP Mazembe, le champion en titre, a quelque peu perdu de son allant affiché lors de la saison écoulée, comme en témoignent ses résultats actuels dans ces joutes.
De l’autre, la JSK, auteur d’un remarquable parcours lors de la phase des poules, a tellement convaincu au point d’aspirer à renouer avec les consécrations continentales. Mais au-delà de cette ambition, les Vert et Jaune sont conscients du chemin à mesurer.
Ceci dit, si les Algériens veulent atteindre cet objectif, ils devront coûte que coûte sauter cette obstacle. Sur le terrain, on ignore la réaction des joueurs de la JSK et la stratégie qui sera adoptée. La manoeuvre consistera-t-elle à opter pour la défensive ou bien à prendre des risques offensifs ?
Pour l’entraîneur Geiger, il faudra surtout essayer de trouver le juste équilibre entre ces deux tendances, tout en essayent de gérer les autres données, dont la plus importante reste celui liée à l’arbitrage.
A ce propos, la désignation de l’arbitre sénégalais Diatta Badara a suscité des appréhensions chez les fans kabyles, dans la mesure où sur le banc du TP Mazembe se trouve un… entraîneur sénégalais. La CAF a-t-elle pris en considération ce point commun ? On n’en sait rien, sauf qu’il y a anguille sous roche.
De toute manière, le président Hannachi a mis en garde ses joueurs pour ne pas tomber dans le piège. En tout cas, les conditions d’avant-match sont favorables à la JSK face au tenant du titre, obligé de prendre une marge sécurisante en prévision du match retour.