Alors qu’il vient de prouver que son équipe allait de mieux en mieux en disposant en match amical du leader de la L2, le RC Arbaâ, sur le score de 2-0 (buts de Chalali et Bouicha), Nasser Sandjak ne semble plus être dans les bonnes grâces de la direction qui, dans un communiqué, s’attaque vertement au coach dans l’affaire des deux joueurs, Maïza et Belakhdar, qui ont fait preuve d’indiscipline.
Dans ce communiqué posté sur le site du club, la direction s’en prend carrément à Sandjak. Il est rappelé à ce dernier les articles 2 et 3 qui le lient au club à savoir « Que même si l’entraîneur est seul chargé de la direction technique, tactique et physique… », il n’en demeure pas moins qu’« il est placé, lui et son encadrement sportif, sous l’autorité du PDG de la SSPA/JSK » (article 2-a du contrat d’engagement de l’entraineur de la JSK). La même disposition ajoute, en son paragraphe 3, que le « président dispose d’un droit de regard sur le travail du staff technique ». Et de poursuivre : « tant qu’elle n’est pas destinataire des comptes rendus circonstanciés du staff technique à ce sujet, elle ne peut, au risque du ridicule, y statuer sur la foi de simples déclarations et autres écrits dans la presse aussi malveillants que tendancieux envers le club ». Interrogé Sandjak nous dira que « puisqu’on veut un rapport, je le ferai et il sera sur la table de la direction dès ce dimanche (demain : ndlr) », non sans ajouter à propos de son contrat et en réponse à l’article 2-a évoqué par la direction du club : je suis lié par un contrat FIFA à un club affilié à la FIFA et non à une société ».
Il reste que pour les observateurs de la scène JSK, le communiqué dénote pour ainsi dire du climat tendu qui prévaut entre les deux parties dans la mesure où elles ne se sont plus rencontrées depuis un moment déjà. Alors que la bienséance aurait voulu que la direction sanctionne temporairement les joueurs réfractaires avant de passer en commission de discipline comme le veut l’usage dans la mesure où ces derniers ont enfreint le règlement intérieur.
Rachid Hammoutène
