Vraisemblablement, les premières réactions commencent après les graves révélations du comité de sauvegarde de la JSK. Moins d’une semaine après que le comité de sauvegarde a fait de graves révélations concernant la gestion du président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, notamment les documents qui prouvent que depuis trois ans, il occupe le poste de président illégalement, le premier organisme étatique à réagir est la Banque. Cette dernière, saisie en début de semaine par un huissier de justice, ne reconnait plus la signature de Hannachi surtout que les documents présentés par l’huissier de justice confirment que Hannachi n’a pas le droit d’exercer sa fonction de président de la JSK depuis 2012, date de l’élection d’un nouveau président du CSA, en l’occurrence Samy Idrès.
La signature de Hannachi suspendue
Selon les éléments d’informations que nous avons pu avoir de nos sources, le président Hannachi s’est retrouvé dans une véritable impasse. Ayant pris connaissance que sa signature n’était plus valable aux guichets de la Banque, notamment pour toutes les opérations de la JSK, Hannachi a essayé de demander l’aide du directeur de la Banque. Ce dernier a, pour l’instant, suspendu toutes les opérations après avoir accusé réception de documents remis par le comité de sauvegarde en attendant que toute cette affaire soit réglée par les instances judiciaires compétentes. Pour rappel, l’ex-avocat de la JSK, Me Salah Meriem, avait aussi fait une autre révélation gravissime samedi dernier en attestant que les chèques de la JSK comportaient une seule signature, celle de Hannachi, alors que conformément à la loi, le financier est aussi tenu de signer le chèque. En d’autres termes, la gestion financière de la JSK n’est pas conforme aux lois en vigueur.
Qu’attendent les instances sportives pour réagir ?
Maintenant que la Banque a suspendu la signature de Hannachi, il va sans dire que les autres instances saisies avec un dossier en début de semaine vont aussi réagir. Au lendemain des révélations faites en conférence de presse sur la mauvaise gestion de Hannachi, les membres du comité ont adressé des courriers à la LFP et la FAF et aussi au Comité olympique algérien et au ministre de la Jeunesse et des Sports, et jusqu’à hier les anciens joueurs et dirigeants attendaient toujours un retour d’écoute.
Me Meriem : «La Banque confirme que Hannachi n’est pas le président légal»
L’ex-avocat de la JSK et membre du comité de sauvegarde, Me Salah Meriem, a expliqué la situation avec la banque en déclarant : «Nous avons reçu l’information que la Banque avec qui travaille la JSK, ne reconnaît plus la signature de Hannachi, et ce dernier n’a plus les prérogatives lui permettant d’agir au nom de la JSK dont il n’est pas le président légal. La Banque a donc confirmé notre thèse et le dossier à notre niveau est solide. Personne n’a le droit d’agir au nom de la JSK sauf son actuel président du CSA».