Accusation n Le président Hannachi ne cesse de faire la Une de la presse spécialisée ces derniers mois, notamment en pointant du doigt le corps arbitral, qui selon lui veut casser la JSK.
En effet, le premier responsable du club kabyle est revenu, hier en marge de la réunion tenue au siège de la LFP sur l’arbitrage de Zouaoui, l’accusant d’être derrière la défaite de son équipe samedi face au RCR. «Je ne vous cache pas que suis encore sous l’effet de la colère de ce que j’ai vu à Relizane. On ne méritait pas de perdre, mais Zouaoui en a décidé autrement. Il nous a refusé un but valable et un penalty.
Je le dis et je le répète, le mal de notre football c’est l’arbitrage. Tous les présidents de club doivent réagir. Nous ne pouvons plus continuer à cautionner ces erreurs d’arbitrage qui influent négativement sur les résultats. Un club ne doit pas être à la merci d’un arbitre.
La LFP doit impérativement réagir en prenant des décisions fermes et en sanctionnant les arbitres fautifs», a déclaré Hannachi avant de revenir sur la réunion des présidents de club. «On a discuté de plusieurs questions qui concernent directement la vie quotidienne des clubs professionnels, mais franchement je ne suis pas du tout satisfait, dans la mesure où le problème épineux qui est le mauvais arbitrage n’a pas été soulevé pendant les travaux de la réunion.
L’arbitre Boukhalfa est responsable de notre défaite face à l’USMA. Il doit être radié du corps arbitral. Ce sera une sanction méritée et qui servira de leçon pour tous les autres arbitres. Pour que les choses soient claires, aucun arbitre ne prendra un centime de la JSK, si ailleurs ils empochent de l’argent. Ils n’ont qu’à faire leur travail correctement, ils sont suffisamment bien payés par la Fédération, moi j’attends de lourdes sanctions contre ceux qui ne font pas leur travail correctement. Ce sont les arbitres qui ont faussé nos calculs.
Depuis l’entame de la phase retour, sur quatre matchs, seul Abid-Charef a été correct», accusera Hannachi avant d’évoquer l’avenir de son coach. «Bijotat est en train d’accomplir du bon travail. Je trouve qu’il n’est nullement responsable des défaites concédées par l’équipe. Il a toute ma confiance et, sous sa conduite, l’équipe progresse beaucoup».
Dans un autre registre, Hannachi continue à agir en tant que respon-sable d’un club amateur faisant croire que l’Etat doit obligatoirement aider les clubs, oubliant qu’il est à la tête d’une SSPA. «Je comprends parfaitement le souci de Medouar. Moi je vais être encore plus direct. Au rythme où vont les choses, tous les présidents de club iront en prison. Il n’y a ni centre de formation ni d’aides de l’Etat, on ne peut plus continuer comme ça.
Le président de la République a promis des aides jusqu’en 2018, ils doivent exécuter sa décision», a martelé le boss des Canaris qui a eu une explication avec Hammoum. Hannachi a rappelé au président de la commission centrale d’arbitrage que la JSK est victime d’un complot et que certains arbitres font tout pour la casser dans sa dynamique. Des propos qu’il a argumentés par les erreurs qui ont coûté à son équipe des points, notamment face à l’USMA et au RCR. Hammoum s’est défendu se refusant bien sûr de se mettre du côté de Hannachi et lâcher ses arbitres. Le patron des hommes en noir a toutefois rassuré Hannachi. Il a affirmé que la JSK n’est visée par aucun complot tout en lui rappelant qu’il y a à peine quelques semaines, il a fait part de son sentiment de satisfaction par apport à l’arbitrage.