JSK : Il était l’invité, avant-hier, de Ness Sport : Saïb : «Si je reviens un jour à la JSK je le ferai par amour pour le club, mais j’y réfléchirai à deux fois»

JSK :  Il était l’invité, avant-hier, de Ness Sport : Saïb : «Si je reviens un jour à la JSK je le ferai par amour pour le club, mais j’y réfléchirai à deux fois»
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Cela fait exactement six jours, que le technicien, Moussa Saïb, a été limogé de son poste, suite à une mésentente avec le président Hannachi. La veille de la première journée du championnat qui a opposé la JSK au MCA au stade de Tizi Ouzou, Moussa Saïb a été invité sur le plateau de Ness Sport. Ce dernier, qui a tenu une conférence de presse à la ville des Genêts, le lendemain de son limogeage, a évoqué encore une fois les raisons qui ont poussé la direction kabyle à se passer de ses services. Selon lui, son travail n’a pas encore commencé du moment que son objectif était le championnat et non pas la Coupe de la CAF. Autrement dit, il ignore les véritables raisons de son limogeage, alors que la première journée du championnat n’a pas encore débuté. Par ailleurs, l’ex-Auxerrois n’a pas manqué de déclarer qu’il était parti sans rancune et que les prétextes qui ont été évoqués ne tenaient pas la route : «Vous savez, je n’ai pas envie de polémiquer. En gros, la vie d’un entraîneur est ainsi faite. Donc, ce qui est fait est fait. Autrement dit, je ne suis pas le dernier à venir ni à partir.» L’animateur de l’émission, Mahdi, a jugé utile de poser une question percutante à Saïb, lui demandant s’il pourrait revenir à la JSK encore une fois. Après un temps de réflexion, l’ancien joueur de l’Equipe nationale dira : «Si je reviens un jour à la JSK, c’est par amour pour le club, mais ce ne sera pas aussi facile. Sincèrement, j’y réfléchirai à deux fois.»

«On a confondu nos objectifs»



Parlant des objectifs, la direction de la JSK avait exigé de Moussa Saïb de jouer pour le titre de champion, tout en faisant de la figuration en Coupe de la CAF. Seulement, après avoir essuyé quatre défaites consécutives, le président Hannachi a décidé de mettre fin à la mission de Saïb, tout en recherchant un autre coach capable d’apporter la stabilité à l’équipe. A ce sujet, il dira : «Je l’avais dit lors de la conférence de presse que j’ai animée à Tizi, si on m’avait fait de la CAF un objectif, je n’aurais jamais accepté. Je suis venu pour le championnat, mais malheureusement, je n’ai pas eu le temps d’entamer ma mission.»

«Pourquoi on m’a jugé alors que mon travail n’a pas encore été entamé»

LG Algérie

Lors de la conférence de presse que Hannachi a animée au siège de la JSK, vendredi dernier, il a tiré à boulets rouges sur son ex-entraîneur qui, selon lui, n’était pas compétent dans son travail, ajoutant  que les supporters de la JSK ne voulaient plus de lui. L’autre cause de son limogeage n’était autre que les résultats que le club a enregistrés en Coupe de la CAF. Profitant de sa présence sur le plateau de Ness Sport, Moussa Saïb a ajouté : «Vous savez, ils sont libres de dire ce qu’ils veulent à propos de mon limogeage, mais je me demande pourquoi on m’a jugé alors que mon travail n’a pas encore été entamé. Il était encore trop tôt pour eux pour me juger.»

«Tout ce qui a été dit était des prétextes qui ne tiennent pas la route»

Concernant toujours les causes de son limogeage, le champion d’Algérie en 2008 a soutenu que les prétextes qui ont été évoqués ne tenaient pas la route : «Tout ce qui a été dit dernièrement à propos de mon départ de la JSK était des prétextes qui ne tiennent pas la route. On parlera des raisons de mon limogeage au moment opportun.»

«On m’aurait dû m’aviser de mon limogeage en face»

Saïb est allé plus loin concernant son départ de la JSK. Selon lui, les responsables des clubs auraient dû d’abord s’entretenir avec lui, avant qu’on décide de son limogeage. D’ailleurs, ce n’était pas son cas à la JSK puisque l’ex-joueur des Verts a été arrêté de son travail à l’issue de la séance de reprise : «J’ai côtoyé le professionnalisme, je pense qu’on aurait pu m’aviser de mon limogeage en face. Autrement dit, il aurait été plus logique de s’asseoir autour d’une table pour parler des raisons et pour qu’on me dise qu’on ne voulait plus de moi.»

«Le recrutement a été bouclé à 80% avant même que je sois contacté»

Tout le monde est au courant que le recrutement à la JSK a été bouclé avant même que Saïb ne soit contacté. L’ancien joueur de Monaco n’a pas hésité à déclarer à ce sujet : «Non, je n’ai pas demandé de renforcer l’équipe. D’ailleurs, lorsque je suis venu, le recrutement était à 80% bouclé. Cela pour dire que je n’étais pas derrière le choix des joueurs. Comme je viens de vous dire, pour moi, mon travail n’a pas commencé.»

«Un poste à la Fédération m’intéresserait»

Avant de conclure, l’animateur de l’émission a demandé à Saïb s’il était intéressé par un poste à la FAF. Ce dernier dira : «Oui, un poste à la Fédération m’intéresserait. Je suis un sportif, je suis ouvert à toute discussion. Pour le moment, cela fait à peine quatre jours que je ne suis plus en poste. Autrement dit, je n’ai eu de contact d’aucune autre équipe. Il n’y pas que le terrain et beaucoup de choses peuvent se passer entre-temps.»

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A propos de la sélection  nationale…

«Cette équipe a besoin de sang neuf»

En évoquant le sujet de l’Equipe nationale qui, faut t-il le  dire, est passée tout près d’une victoire face à la Tanzanie, Moussa Saïb n’a pas hésité à déclarer que l’équipe a besoin de sang neuf pour obtenir des résultats probants. «Une fois l’équipe revenue de la Coupe du monde, les joueurs ont traversé une phase descendante. Je trouve que le problème ne se situe pas au niveau de l’entraîneur. Sincèrement, il faut injecter du sang neuf à cette équipe.»

«On ne peut

pas juger maintenant Halilhodzic»

A propos de la première sortie de Halilhodzic, qui a réussi à décrocher un point à l’extérieur, l’ex-entraîneur de la JSK estime qu’«on ne peut pas juger maintenant Halilhodzic. D’après les échos qui me sont parvenus, l’équipe a bien débuté le match. Après le but encaissé, le doute a commencé à s’installer chez les joueurs. D’ailleurs, même l’entraîneur l’avait déclaré après le match. En seconde mi-temps, l’incorporation de Bouazza a donné un plus. C’est d’ailleurs lui qui a réussi à remettre les pendules à l’heure».