Moh-Cherif Hannachi est un président qui n’a pas la langue dans sa poche. C’était le cas, hier, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale quand l’homme fort du club le plus titré du pays a menacé tout bonnement de « démissionner » si jamais les résultats de l’équipe ne venaient pas à s’améliorer dans les plus brefs délais.
La JS Kabylie connaît, en effet, un début de saison laborieux avec des résultats en dents de scie. L’équipe enchaîne les contre-performances. Une situation peu confortable qui met désormais en danger l’avenir de l’entraîneur italien Enrico Fabbro et celui de Hannachi. Le boss kabyle refuse cependant d’imputer la responsabilité de l’échec à l’ancien coach mouloudéen préférant plutôt parler de « malchance ». « Je n’arrive toujours pas à donner d’explications valables et convaincantes aux mauvais résultats de l’équipe. J’ai recruté de bons joueurs, un excellent préparateur physique et un entraîneur compétent. Ça ne marche pas, cependant. Mon équipe manque de chance. On joue bien, on se procure des occasions, mais l’efficacité ne suit pas », estime Hannachi qui annonce, dans ce sillage, que « le problème se situe peut-être à mon niveau. Si les résultats ne s’améliorent pas, je démissionnerai ». Les annonces de démission de Hannachi sont légion. Sans jamais cependant les mettre à exécution. Le match d’aujourd’hui en déplacement contre le CS Constantine serait déterminant pour le technicien italien. Un faux pas risque de précipiter son départ. Hannachi en donne un aperçu : « Ma confiance en Fabbro n’est pas éternelle ». Les Canaris occupent, actuellement, une peu enviable 11e place au classement.
K. Y.
