Convoité par le FC Bruges et un club portugais, le gardien Azzeddine Doukha n’a pas son destin entre les mains. Sous contrat encore jusqu’en juin 2016, il ne peut pas quitter la JSK sans l’accord du président Hannachi.
Ce dernier lui a promis de faciliter son transfert dans le cas où il recevrait une offre concrète de la part du FC Bruges ou d’un autre club européen, mais il semble que certains amoureux des Jaune et Vert lui ont recommandé de bien réfléchir avant de trancher sur le cas de Doukha. Auteur de plusieurs arrêts décisifs depuis l’entame du championnat, l’ex-gardien de l’USMH intéresse quelques clubs belges dont le FC Bruges, mais vu qu’il est encore sous contrat pour une autre saison, il lui faudra l’autorisation de sa direction pour tenter une aventure en Europe. Il a déjà fait part au président Hannachi de son désir de tenter une expérience en Europe, mais malgré les assurances qui lui ont été données par celui-ci, il lui sera difficile d’obtenir sa lettre de libération. Il est le meilleur joueur de la JSK cette saison et si le président Hannachi accepte de le transférer en Europe, les supporters risquent de se retourner contre lui, d’autant qu’ils lui reprochent déjà de changer à chaque fois son effectif.
Jouer le titre la saison prochaine
Pour permettre à son gardien de garder sa concentration sur les matches restants, le président Hannachi a tenu à le rassurer en lui disant qu’en cas d’une offre alléchante, il ne s’opposera pas à son transfert en Belgique ou dans un autre pays d’Europe. Toutefois, il sait mieux que quiconque que le public kabyle ne lui pardonnera pas le départ de Doukha. Il a songé à lui trouver un successeur, mais il est convaincu qu’il ne trouvera pas un gardien de la trempe de Doukha dans le championnat algérien. Certains dirigeants auraient pris attache avec le manager de l’actuel gardien du CSC Cédric Si Mohamed, mais malgré le fait que celui-ci sera libre de tout engagement au mois de juin prochain, il ne fait pas vraiment l’unanimité au sein de la direction. Déjà, le salaire qu’il perçoit au CSC dépasserait les 220 millions de centimes, alors que celui de Doukha ne dépasse pas les 200 millions de centimes. En plus, Cédric n’est pas régulier dans ses prestations. C’est un gardien pétri de qualités, mais il lui est arrivé de passer totalement à côté de la plaque. C’est dire que Doukha est irremplaçable. De ce fait, le président Hannachi se trouve face à un véritable dilemme. S’il n’accorde pas sa libération à Doukha, il va sans nul doute provoquer la colère de son gardien, mais s’il accepte de le transférer en Europe, les supporters seront sûrement déçus. Le président Hannachi qui ambitionne de jouer le titre la saison prochaine va sûrement garder ses meilleurs joueurs pour espérer atteindre son objectif.N. B.
