JSK : Fabbro s’entretient avec ses joueurs en aparté

JSK : Fabbro s’entretient avec ses joueurs en aparté

Au lendemain de la défaite de son équipe en amical face au FUS de Rabat, le coach Enrico Fabbro a programmé une séance légère pour ses joueurs. Normal, du moment qu’ils venaient de disputer 2 matchs intenses en l’espace de 3 jours. Lors de cette même séance de vendredi, l’Italien en a profité pour discuter en aparté avec ses joueurs. Pour preuve, il s’est entretenu avec certains, à l’image de Hadiouche, Camara, Mokdad, Ziad, Sedkaoui et Belkalem. Il faut dire que c’est la première fois que Fabbro discute avec ses joueurs individuellement.

Voici ce que le coach leur a demandé

C’est pour connaïtre le point de vue de chacun d’eux que le coach kabyle a parlé à ses joueurs individuellement. En gros, Fabbro leur a demandé comment ils se sentaient sur le plan physique. Il a aussi demandé à certains à quel moment du match ils avaient ressenti une certaine fatigue physique, histoire de voir où en est l’équipe en matière de préparation. Toutefois, Fabbro ne s’est pas étalé uniquement sur l’aspect physique, puisqu’il a demandé à ses joueurs ce qui n’a pas vraiment marché face au Fus de Rabat. A travers cette question, l’entraîneur italien souhaitait connaitre la conception tactique de ses joueurs. Bien évidemment, chaque joueur lui a donné son point de vue sur la question, et la conclusion générale, c’est le coach qui va la faire avec son son staff.

La préparation psychologique au menu

D’après certains observateurs, l’autre raison qui explique ces entretiens individuels est l’approche de la compétition. A moins d’un mois de la reprise du championnat de Ligue 1, l’entraîneur italien veut se rapprocher de plus en plus de ses joueurs afin de les mettre dans le bain petit à petit et d’évacuer le maximum de pression sur leurs épaules. Il est clair que la préparation psychologique sera au menu dans les prochaines semaines. L’idéal pour le staff, c’est de préparer les joueurs sur le plan physique, tactique et psychologique pour le jour J, à savoir le 8 septembre prochain face à l’USMH.

Rachad Bernoussi – JSK,  mardi à 22h30 à Kahrama

Finalement, la JSK jouera un 4e match avant de rentrer au pays ce mercredi. Cette décision intervient après une réunion entre les membres du staff technique et le président Hannachi. Il faudrait dire qu’après la bonne prestation face au Raja et le FUS de Rabat, le staff a voulu rester sur la lancée et donner ainsi plus de temps de jeu aux joueurs. Après un temps de réflexion, on a fini par accepter de jouer ce 4e match. Et c’est le club marocain de seconde division, Rachad Bernoussi, qui s’est porté candidat. Et c’est le neveu de Mahieddine Khalef, en l’occurrence Azzedine, qui a appelé mardi soir le président Moh Cherif Hannachi, pour lui annoncer que le club marocain en question a bel et bien confirmé la date et l’horaire de la rencontre. Mais contrairement aux trois précédentes rencontres, cette fois-ci c’est l’adversaire qui se déplacera à Kahrama. Cette décision a beaucoup réjoui les joueurs qui n’auront pas à effectuer des centaines de kilomètres pour jouer ce match, qui, pour rappel, aura lieu donc ce mardi à partir de 22h30 au centre de Kahrama.

L’objectif primordial de ce 4e test est de donner l’occasion aux moins compétitifs de s’illustrer. Il faudrait dire que Fabbro n’a pas tellement lancé les jeunes lors des 3 précédentes rencontres, afin d’avoir une meilleure idée sur son onze type. Il est clair qu’à première vue, le technicien italien ne comptera pas beaucoup sur les jeunes joueurs. Toutefois, les Rayeh, Ould El Hadj, Ihadjadene, Meftah et Fergane n’ont pas dit leur dernier mot. Le match de ce mardi sera l’occasion pour eux de dire qu’ils sont là et qu’ils ont du talent. A eux seuls de convaincre le staff technique.

Qui est le Rachad Bernoussi ?

Rachad Bernoussi est un club marocain de seconde division basé à Casablanca. Créé en 1961, le club n’a pas tellement brillé. Il est connu pour sa politique de formation des jeunes. La seule saison où le club a brillé c’est en 2007, en arrivant à atteindre la finale de la coupe du Trône où il a été défait aux tirs au but par les FAR. La saison qui a suivi, le club a disputé la première et la seule Coupe de la CAF de son histoire jusque-là, mais a été éliminé au 1er tour par l’Espérance de Tunis, malgré sa victoire au match aller sur le score de 3 buts à 1.

Messaâdia : «Plus on joue des matchs, plus on travaillera notre collectif»

Pour l’attaquant Messaâdia, plus l’équipe joue des matchs, plus le jeu collectif s’améliorera. L’ex-buteur du CAB estime que seuls les matchs amicaux pourront aider les joueurs à retrouver leur automatismes sur leur terrain.

Finalement, vous allez jouer un 4e match face à une équipe de seconde Division, estimez-vous que c’est une bonne chose ?

C’est même très avantageux pour nous. Pour la simple raison que seuls les matchs amicaux nous permettront de travailler notre collectif. Plus on joue des matchs, plus on sera performants. C’est d’ailleurs pour cette raison que le staff programme beaucoup de rencontre. Personnellement, je me réjouis que les dirigeants nous aient procuré un 4e match avant de rentrer au pays. Ces matchs nous seront bénéfiques.

On a senti la plupart des joueurs trop excités face au FUS de Rabat. Comment expliquez-vous cela ?

Je pense que c’est dû à la grosse période de préparation. Tout le monde s’accorde à dire que cette saison, c’est une préparation spéciale, du moment que le championnat s’est arrêté au  mois de mai dernier alors que la reprise est prévue pour le mois de septembre. N’oublions pas aussi que nous sommes depuis plus de 35 jours en préparation. Ajouter à cela le mois de Ramadhan à l’étranger, ce n’est vraiment pas évident. Je pense que c’est pour toutes ces raisons que nous sommes sur les nerfs. C’est une réaction légitime, et il n’y a absolument aucune raison de s’inquiéter.

Le coach a beaucoup insisté sur le travail devant le but ; sentez-vous ce manque d’efficacité ?

Je reconnais que nous avons manqué d’efficacité face au FUS de Rabat. Mais je dois dire aussi que le match s’est joué dans un contexte difficile. Une fois arrivés au stade, nous n’avons même pas trouvé de vestiaire pour nous changer. La motivation n’y était pas. C’était complètement différent du match face au Raja où nous avions l’air de jouer un match officiel. Pour revenir à votre question, je dirais que le staff a beaucoup insisté sur le travail devant le but, pour nous remettre en confiance.

En tant qu’attaquant, ne ressentez-vous pas une pression supplémentaire ?

La pression, je l’ai depuis toujours. Lorsque l’attaquant marque des buts, tout marche, mais lorsqu’on ne marque pas, on essuie les critiques. Mais je fais avec. Je m’y suis habitué. J’essaye de rester le plus concentré sur mon travail. J’espère que je vais marquer lors des prochaines rencontres, histoire de retrouver ma confiance.

De retour au pays, vous allez enchaîner avec un dernier stage à Alger. Un commentaire ?

Pour un dernier coup, je dirais que nous sommes prêts à donner le maximum pour la JSK. Ce serait ingrat de notre part de ne pas le faire, alors que les dirigeants nous ont mis dans les meilleures conditions possibles depuis le 7 juillet dernier. Il va falloir se montrer à la hauteur de la confiance qu’on nous a accordée. Le staff fait lui aussi de son mieux pour nous aider à nous adapter le plus rapidement possible aux conditions de travail. Je pense que tout le monde est appelé à faire des sacrifices pour former un groupe.