JSK-ESS : Ighil : «Je sais tout de cette équipe sétifienne»

JSK-ESS : Ighil : «Je sais tout de cette équipe sétifienne»

Dans ses déclarations d’avant- match, le premier responsable du staff technique de la JSK s’est longuement étalé sur la grande affiche de cette après-midi. Ighil a tenu à mettre en garde ses joueurs contre les Sétifiens qui enchaînent les succès depuis l’arrivée de Geiger. Toutefois, le coach kabyle estime que le moment est venu pour ses hommes de retrouver leur force à domicile en développant un jeu convaincant.

«Je connais les forces et les faiblesses de l’adversaire»

En évoquant l’adversaire du jour, Ighil s’est dit connaître les moindres détails sur cette équipe sétifienne. Il dira à ce sujet : «J’ai mis en garde mes joueurs contre l’ESS. Je connais les forces et les faiblesses de cette équipe, et je peux dire que ce sera un match extrêmement difficile. Comme face à l’USMA, ça se jouera sur de petits détails.»

«Mes joueurs doivent surmonter leur complexe à domicile»

Meziane Ighil reste, pour l’instant, convaincu que la JSK joue mieux à l’extérieur. Toutefois, ce n’est pas une raison de ne pas vouloir changer les choses. Il dira à ce sujet : «Mes joueurs doivent faire de leur mieux pour réapprendre à gagner à domicile. Il va falloir à tout prix surmonter le complexe des matchs à domicile en se libérant moralement pour prendre confiance en eux. Nous avons fait  un travail dans ce sens pour les remettre dans le bain.»

«Le retour de Sedkaoui, Nessakh et El Orfi me soulage»

Une fois de plus, Ighil n’a pas caché que le retour des joueurs qui étaient suspendus, en l’occurrence Sedkaoui et Nessakh, ainsi qu’El Orfi qui était blessé, le soulage énormément. Il dira : «Chaque entraîneur souhaite bénéficier de l’ensemble de son effectif. Je suis réjoui aujourd’hui de pouvoir récupérer Sedkaoui, Nessakh et El Orfi pour le match face à l’ESS. Cela me donne plus de choix pour aligner l’équipe-type. Je souhaite toutefois qu’on n’aura pas d’imprévu d’ici au match.»

«L’aspect tactique sera déterminant»

Quant à la tactique de jeu qui sera mise en place, le premier responsable du staff technique a tout fait pour cacher son jeu face aux Sétifiens. Il s’est simplement contenté de déclarer : «Je ne peux divulguer la composition de  l’équipe qui sera alignée ni la tactique de jeu qui sera mise en place pour ce match face à l’Entente. Je garde tout pour moi et mes joueurs. Mais le plus important à mes yeux est que les joueurs appliquent mes consignes, car dans ce genre de rencontre, l’aspect tactique reste déterminant.»

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Selon le coach :«Il ne manque à la JSK qu’à parfaire son jeu collectif pour devenir une vraie machine»

En se fiant aux résultats de la Coupe de la CAF, tout le monde a été unanime à dire que la JSK jouera le maintien cette saison. Cet avis a été confirmé lors des premières journées de championnat, vu les mauvais résultats enregistrés à domicile et à l’extérieur. Dans tout cela, le premier responsable de la barre technique a su garder son calme et attendre pour prouver que tout le monde a eu tort de porter un tel jugement sur la JSK. La preuve, depuis la huitième journée, les Kabyles se sont montrés invincibles en ramenant six points de l’extérieur et quatre à domicile. Une performance qui a permis au club phare du Djurdjura de retrouver la septième place, à trois points seulement du premier au classement. Les jours passent et la JSK se montre toujours plus efficace. Lors de son intervention sur les ondes de radio Chaîne III hier matin, le coach kabyle a longuement évoqué le sujet du collectif entre les joueurs qui commencent petit à petit à se faire ressentir. Dans ce sujet, Ighil dira : «Il est vrai qu’on commence à retrouver nos repères, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, mais cela ne veut pas dire qu’on est arrivés. Il nous reste encore beaucoup de travail pour que le club soit encore meilleur. Pour le moment, on essaye d’améliorer notre jeu collectif, car je suis persuadé qu’avec plus de cohésion, la JSK sera une vraie machine.» Des propos qui soulagent davantage les fans qui espèrent voir leur équipe sur le podium avant la fin de la phase aller.

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La probabilité du départ de Younès  divise les Kabyles

Depuis sa sortie médiatique sur nos colonnes où il a déclaré qu’il souhaiterait rencontrer les dirigeants kabyles si sa situation ne changeait pas, l’attaquant Sofiane Younès a beaucoup fait parler de lui. Beaucoup d’encre a coulé à son sujet, et certains en ont fait une grande polémique. Cela a même fait réagir certains clubs, dont l’ESS et le MCA, qui ont sauté sur l’occasion pour manifester leur intérêt pour le joueur qu’ils souhaiteraient recruter au prochain mercato hivernal. Bien évidemment, du côté de la JSK, on n’est pas resté les bras croisés par rapport aux intentions du joueur qui souhaiterait changer d’air en janvier prochain. Il faut dire que l’affaire Younès divise l’entourage du club. Certains sont pour son maintien à la JSK, tandis que d’autres restent persuadés que le joueur est loin de son niveau et qu’il ne pourra pas apporter grand-chose au club. Pour ces derniers, l’idée du prêt les emballe. Il serait intéressant de tirer profit du départ de Younès en échange avec un ou deux joueurs. Même si le président Hannachi ne s’est toujours pas exprimé à son sujet, Younès n’arrête pas de faire parler de lui.

Se dirige-t-on vers une affaire Aoudia bis ?

Certains proches de la maison kabyle estiment que les responsable du club n’hésiteront pas un seul instant à vendre la lettre de libération du joueur, en cas d’une offre intéressante. A en croire certains, les dirigeants du club du Djurdjura veulent en tirer bénéfice et faire une transaction similaire à celle réalisée avec Aoudia qui, l’an dernier, a été libéré pour le Zamalek contre la somme de près de 2 millions de $. Ce qui est certain, c’est que Hannachi ne cédera pas son joueur pour des miettes, surtout s’il s’agit d’une formation de renom, comme l’ESS ou le MCA.

Younès aurait dû faire les choses dans la discrétion

Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est certainement pas le meilleur moment pour Younès de faire parler de lui. Ce dernier aurait dû faire preuve de plus de patience et faire les choses dans la discrétion la plus totale. Sachant qu’il est en baisse de régime, l’attaquant kabyle sait qu’il n’a pas sa place dans le onze de Ighil. Pour certains dirigeants, le joueur aurait dû travailler. De plus, les nombreux entretiens qu’il a eus avec l’entraîneur Ighil ne font que confirmer le malaise qui existe entre les deux hommes.

Sa décision de quitter la JSK serait irrévocable

Il est clair que l’idée de chauffer le banc des remplaçants n’emballe plus le joueur qui songe sérieusement à changer d’air au mois de janvier prochain. D’après la même source d’information, l’idée de quitter la JSK serait irrévocable pour Younès. A 4 journées de la fin de la phase aller, on voit mal comment Younès pourrait retrouver son statut de titulaire. En parallèle, les récentes déclarations de Hannachi qui affirme qu’il ne retiendra aucun joueur contre son gré viennent conforter la thèse du départ de Younès qui ne se sent plus à l’aise chez les Canaris.

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Il a été écarté de la liste des 18

Décidément, Younès a payé cash son coup de gueule après avoir manifesté clairement son mécontentement quant à son statut de remplaçant. La première sanction est tombée hier soir lorsque l’entraîneur en chef Meziane Ighil a pris la décision de ne pas convoquer son joueur pour le match de cet après-midi face à l’ESS. C’est la première fois depuis sa venue à la JSK qu’il est écarté, alors qu’il n’est ni suspendu ni blessé. Cette non-convocation est perçue comme une punition envers le joueur qui n’a pas eu sa langue dans la poche ces derniers jours. En se passant de ses services, Ighil a sans doute voulu marquer son territoire, histoire de remettre son poulain à sa place et que cette affaire serve d’exemple pour le reste du groupe.

Est-ce le début de la fin de l’aventure à la JSK ?

Le moins que l’on puisse dire est que cette mise à l’écart ne va certainement pas améliorer la situation du joueur qui est assez compliquée. Younès, qui aurait pris la décision de quitter le club d’ici le mercato hivernal, va précipiter son départ après cette non-convocation. Rien ne prédit que les choses vont s’améliorer. Ce qui s’est passé hier soir à la fin de l’entraînement indique que c’est probablement le début de la fin de l’aventure de Younès avec le club kabyle.

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Un aller sans retour ?

­Avant de quitter le stade hier, Younès a eu un comportement bizarre qui a surpris ses partenaires. En effet, il a salué l’ensemble de ses collègues qui s’apprêtaient à prendre la route pour l’hôtel Amraoua. Un geste qui révèle sans aucun doute que le joueur ne compte plus remettre les pieds à la JSK. A en croire certaines sources, Younès aurait même trouvé un club preneur et qu’il aurait négocié sa lettre de libération après une entrevue avec Hannachi. C’est dire que Younès a probablement effectué sa dernière séance d’entraînement hier à la JSK après une saison et demie passée au club.

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Liste des joueurs convoqués

Pour cette 12e journée de Ligue 1 face à l’ESS, Ighil a dévoilé hier soir sa liste des 18. Bien évidemment, la surprise était la non-convocation de Younès qui a été remplacé par le jeune espoir Rayeh. Voici les noms des joueurs retenus : Asselah, Mazari, Nessakh, Zarabi, Rial, Assami, Remache, Sedkaoui, Saïdi, Camara, El Orfi, Metref, Tedjar, Boulemdaïs, Hanifi, Hemani, Rayeh et Hikem.

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Hannachi présent

Après plusieurs semaines d’absence aux séances d’entraînement, le premier responsable du club, Mohand Cherif Hannachi, a fait un saut hier au stade du 1er-Novembre. Le boss a pris place dans la tribune d’honneur et a assisté à une grande partie de la séance, histoire de se faire une idée sur le moral des joueurs la veille de cette grande affiche face à l’ESS.

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Balles arrêtées et match d’application au menu

Lors de cette ultime séance d’entraînement, le staff technique a programmé une séance de 60 minutes seulement. Au menu, balles arrêtées suivies d’un match d’application d’une quinzaine de minutes. Aussitôt l’entraînement achevé, les joueurs ont rallié l’hôtel Amraoua pour la séance de mise au vert.