Très déçu par la défaite face au MCS, le capitaine de la JSK, Laâmara Douicher, n’a pas mâché ses mots par rapport à cette sortie ratée. Il estime que la situation n’est pas critique, mais il faut réagir au plus vite, car ces résultats ne sont pas à l’image de la JSK.
Que s’est-il réellement passé face au MCS ?
Moi-même j’ai du mal à comprendre ce qui nous est arrivé. Par le passé, même lorsqu’on perdait, on avait pour habitude de bien jouer. Plus maintenant. Tout a changé. Nous avons fourni une prestation nulle, que ce soit sur le plan technique, tactique et même psychologique.
Soyez plus explicite ?
Les joueurs manquaient vraiment de combativité sur le terrain. Nous avons perdu cette rage de vaincre de la Ligue des champions. Nous sommes confrontés à un réel blocage psychologique. Dans de telle circonstance, chaque joueur doit assumer ses responsabilités, car les résultats ne sont plus à l’image de la JSK.
D’après vous, où réside le problème majeur ?
Je pense qu’il est d’ordre psychologique. Lors des 20 premières minutes de la partie, j’ai senti que l’adversaire avait peur de nous. C’est à ce moment-là que nous devions jeter tout notre poids en attaque. Au fil du match, les joueurs du MCS ont repris confiance en eux et nous ont surpris par un but. Je suis vraiment abattu car on ne gagne plus à l’extérieur.
Ne pensez-vous pas que le staff doit tracer de nouveaux objectifs pour motiver davantage les joueurs ?
Il est vrai que nous avons besoin d’un nouveau souffle. Mais j’estime que nous n’avons pas besoin de motivation, car lorsqu’on porte les couleurs de la JSK, on l’est déjà. C’est m’a conception des choses. Les joueurs doivent penser de la même façon, car je ne supporte plus cette position de la JSK.
Estimez-vous que la situation est critique ?
Je ne vais pas aller jusqu’à dire que la situation est critique pour la simple raison que nous avons connu des moments encore plus difficiles. Sauf que chaque joueur doit se remettre en question. Il faut réagir et au plus vite.
L’affaire Bouhellal-Hamiti n’a-t-elle pas influencé sur le moral des joueurs ?
Non, vu que cela se passe dans la plupart des clubs. Bouhellal est l’entraîneur adjoint et il est de son devoir de remettre les joueurs à leur place. Pour Hamiti, il traverse une situation difficile, il vit mal son statut de remplaçant. Mais je pense que tout est rentré dans l’ordre.
Vous aurez une trêve de 15 jours. Estimez-vous qu’elle tombe à pic ?
Je le pense. Cela permettra à chaque joueur de se remettre en question et de faire un bilan, histoire de voir ce qu’il a apporté au club jusque-là. En second lieu, cela nous donnera le temps de travailler avant le prochain match de championnat, car on doit impérativement se ressaisir.
