En plus de Giresse qui, selon une source bien informée intéresserait le club kabyle, nous avons appris d’une source proche de la JSK que plusieurs CV sont sur le bureau du président Hannachi qui est en train de les étudier.
Au moment où nous mettons sous presse, aucun choix n’a été fait. Ce que l’on peut dire c’est que le boss kabyle s’active pour conclure avec un entraîneur étranger qui pourrait apporter de la stabilité à l’équipe. Malgré le fait que 11 journées se soient déjà déroulées, la JSK pourrait rattraper son retard avant même la fin de la phase aller. Autrement dit, le prochain entraîneur dont la mission s’annonce d’ores et déjà difficile, aura du pain sur la planche. Heureusement que l’équipe renferme des éléments capables de relever le défi.
En plus de Nacer Sandjak et Alain Giresse, on croit savoir que la JSK est en train de pister un autre entraîneur qui répond au nom de Denis Lavagne. L’ex-sélectionneur du Cameroun qui a été suspendu de ses fonctions le 14 septembre dernier, serait sur les tablettes du club phare du Djurdjura. Nombreux sont les prétendants, mais qui d’entre eux sera choisi ? On connaîtra la réponse dans les prochaines heures.
Hannachi préfère temporiser

Quelques heures seulement après la défaite concédée contre le nouveau promu de la Ligue 1, l’USMBA, le président Hannachi n’a pas trop tardé pour signifier à Enrico Fabbro sa fin de mission. Alors que ce dernier se trouvait toujours en Algérie, la JSK était déjà en contact avec Nacer Sandjak qui a été pressenti pour prendre l’équipe en main. Seulement, un différend financier a poussé les dirigeants de la JSK à écarter cette piste et étudier d’autres offres du moment que les CV pleuvent de partout sur le bureau de Hannachi. Alors qu’aucun entraîneur n’a été officiellement approché, nous avons appris d’une source digne de foi que le chairman kabyle préfère temporiser avant de prendre une décision. Selon lui, la JSK aura besoin d’un grand entraîneur qui pourrait redresser l’équipe et apporter de la stabilité. Donc, pour tomber sur le profil recherché, il faudra étudier toutes les pistes. Toutefois, il faut dire que la prochaine personne qui dirigera la JSK sera connue dans les prochaines heures. Hannachi pourrait annoncer le nom du nouvel entraîneur d’une minute à l’autre.
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Lavagne : «Entraîner la JSK m’intéresse car c’est un grand club d’Afrique»
Faisant partie des entraîneurs proposés au président de la JSK, l’ex-sélectionneur des Lions Indomptables, le Français Denis Lavagne, avoue qu’une telle aventure l’intéresse, surtout qu’il s’agit d’un grand club du continent africain. Toujours aussi disponible, celui qui a remporté la Ligue des champions avec le Coton Sport de Garoua évoque avec nous cette possibilité de le voir succéder à Enrico Fabbro.
Votre nom a été cité comme étant un éventuel successeur à l’Italien Fabbro à la tête de la JSK. Qu’en est-il au juste ?
A l’heure où je vous parle (ndlr : entretien réalisé hier vers les coups de 18h), il n’y a pas eu de contact officiel entre la JSK et moi. Mais pour être honnête avec vous, j’ai eu vent de cet intérêt que me porte la JSK.
Si vous avez eu vent de cela, c’est que quelque part il y a au moins une touche ?
Je veux dire par là qu’il n’y a pas eu de contact direct. Je sais que la JSK s’est séparée tout récemment de son entraîneur et que la direction est à la recherche d’un entraîneur.
Quand vous dites qu’il n’y a pas de contact direct, vous voulez dire que vous n’avez pas été contacté par le premier responsable du club, mais par un dirigeant ?
Même pas, je n’ai pris langue ni avec le président ni avec un des dirigeants du club. En fait, des intermédiaires m’ont fait part du souhait de la JSK de s’attacher mes services.
Que vous inspire cet intérêt ?
C’est flatteur qu’on ait pensé à moi. Un entraîneur est toujours content lorsqu’il est sollicité.
Une telle perspective vous intéresse-t-elle ?
Bien évidemment. En tant que technicien, je reste ouvert à toute éventualité. Je suis un homme qui aime bien les challenges, c’est d’ailleurs la raison qui m’a encouragé à travailler en Afrique.
Quelle est votre motivation par rapport à la JSK ?
La JSK est un grand club grâce à son histoire et son palmarès qui fait partie du gotha africain connu à l’échelle africaine. J’ai eu à jouer à deux reprises contre ce grand club qui m’a à chaque fois fait bonne impression. Comme je vous l’ai dit, j’aime les challenges. C’est dire que travailler en Algérie, plus précisément à la JSK, est un bon défi à relever.
Il y a aussi l’aspect financier qui pourrait peser dans la balance…
Personnellement, ce volet passe au second plan. Je suis de ceux qui privilégient l’aspect sportif. Je regarde si, sportivement parlant, il y a un truc intéressant à faire ou non. En ce qui concerne la JSK, je trouve qu’il y a beaucoup à faire.
Exceptée la JSK, avez-vous reçu d’autres propositions ?
Bien évidemment, j’ai deux propositions intéressantes en ce moment, l’une d’Afrique et l’autre d’Asie. Je suis en train d’étudier les deux offres pour choisir celle qui me conviendra le mieux.
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Carrière d’entraîneur
Mars 1983-1992 : entraîneur-adjoint de l’Olympique Alès (France)
1992-1993 : entraîneur-adjoint de Nîmes Olympique (France)
1993-octobre 1994 : entraîneur-adjoint du SC Bastia (France)
1995-1998 : entraîneur-adjoint de l’ASOA Valence (France)
1998-1999 : entraîneur-adjoint de Béziers (France)
1999-2003 : directeur du centre de formation du CS Sedan Ardennes (France)
2004 : directeur du centre de formation du Qatar Sports Club (Qatar)
2005-2006 : directeur du centre de formation de Chengdu Blades (Chine)
2007-2008 : entraîneur et manager général du Coton Sport de Garoua (Cameroun)
2008-2009 : directeur du centre de formation du Difaâ d’El Jadida (Maroc)
2009-2010 : entraîneur du Coton Sport Garoua (Cameroun)
Octobre 2011-septembre 2012 : sélectionneur du Cameroun
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Alain Giresse : «Personne ne m’a encore sollicité»
Ces derniers temps, le nom d’Alain Giresse a circulé à Tizi Ouzou. Pour avoir plus de détails, nous avons réussi à le joindre hier en début d’après-midi. Le technicien français qui a accepté volontiers de nous répondre, a tenu à nous dire que personne à la JSK ne l’a encore contacté jusqu’à présent. A ce sujet il dira : «Sincèrement, vous venez de me l’apprendre. Je ne vous cache pas que personne à la JSK ne m’a contacté jusqu’à présent.»
«Je suis libre de tout engagement, mais…»
A propos de la possibilité d’entraîner la JSK, Alain Giresse qui est libre de tout engagement, ajoutera : «Je ne peux rien vous dire de plus. S’il quelqu’un de la JSK me contacte je serai prêt à commencer les négociations, du moment que je suis libre de tout engagement.»
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Luis Fernandez ne convient pas à la JSK
Après avoir insisté sur la piste de Nacer Sandjak, qui a demandé un salaire qui dépasse les capacités financières de la JSK, les dirigeants du club kabyle voulaient recruter Luis Fernandez, qui a déjà drivé le Bétis Séville par le passé. Seulement, et selon le communiqué de presse paru, hier, sur le site officiel de la JSK, les dirigeants ne semblent pas trop intéressés par les services de «Cet entraîneur dont la piste a été abandonnée ne conviant pas à la JSK». Lorsque nous avons essayé de connaître la raison qui a poussé le président Hannachi à écarter cette piste, nous avons appris que le fait que Fernandez a déjà pris en main l’équipe nationale d’Israël est derrière cette décision. Comme rapporté par nos soins, Denis Lavagne est en pole position pour diriger la JSK. ——————————
José Carlos Mozer ciblé
Après le départ d’Enrico Fabbro, la direction de la JSK est entrée en contact avec plusieurs entraîneurs, à l’image de Sandjak et Luis Fernandez. En effet, après Denis Lavagne, nous avons appris d’une source bien informée que le Brésilien José Carlos Mozer intéresserait le club kabyle. Ce dernier qui a déjà drivé le Raja de Casablanca en 2009, serait sur les tablettes du club kabyle.
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La piste Sandjak toujours d’actualité
Avec la multitude d’entraîneurs proposés au président de la JSK, on a tendance à penser que Moh-Cherif Hannachi aurait abandonné la piste Nasser Sandjak. Finalement, il n’en est rien, le premier responsable fait du recrutement de Sandjak sa priorité, estimant qu’il a tous les atouts pour occuper ce poste. En fait, Sandjak a une bonne connaissance du club et de son entourage. Aussi, il a une parfaite maîtrise du tempérament du joueur algérien, de l’environnement du football algérien et, surtout, un attachement au club. C’est pour toutes ces raisons que les pourparlers avec l’ex-sélectionneur national n’ont pas été rompus, comme pourraient le penser certains. A en croire nos informations, un ultime round de négociations est prévu aujourd’hui. Les supporters kabyles seront donc fixés sur la piste Sandjak incessamment.
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Cristiano Bergodi au lieu de Fabbro à Pescara
Lors de la dernière conférence de presse qu’il a animée à l’hôtel Mercure, Enrico Fabbro nous a déclaré qu’il était en contact avec Pescara, un club de Serie A. Seulement, le club italien, qui s’est séparé de son ancien coach Giovanni Stroppa, a nommé officiellement Cristiano Bergodi à la tête de la barre technique. De ce fait, Enrico Fabbro, qui avait à cœur de revenir en Italie par la grande porte, n’aura désormais qu’à se chercher une autre formation.