Fini la JSK ! Cherif El Ouazzani devra jouer pour un autre club, à partir du 10 février prochain. C’est ce que lui a signifié son président Moh Cherif Hannachi au téléphone, juste à la fin de la dernière séance d’entraînement.
Ainsi, il s’est vu inviter à se rapprocher de l’administration du club pour récupérer ses papiers. Or, le joueur souhaite au préalable s’entretenir avec le président qui, en ce moment, se trouve en France. Pour l’instant, les deux hommes ne se sont pas encore rencontrés. Une source digne de foi nous a confié que l’échange entre Cherif El Ouazzani et Berremla n’intéresserait plus Hannachi qui préfère voir d’autres joueurs, surtout que Berremla n’est pas encore libre. Cherif El Ouazzani a été tout simplement invité par Hannachi à se trouver un club preneur, ses papiers étant prêts sur son bureau.
«J’ai devant moi quelques jours pour décider de mon avenir»
Votre nom revient le plus parmi les joueurs que la direction kabyle compte libérer, qu’en est-il au juste ?
Effectivement, il y a quelque temps que je suis annoncé partant cet hiver de la JSK. Même lorsque je ne jouais pas, je continuais à travailler avec le même état d’esprit. L’idée de m’échanger avec Berremla n’est pas d’hier, elle date de plusieurs semaines. C’est dire que je suis libéré, mais pas encore officiellement.
Que voulez-vous dire par là ?
Lors de la dernière séance d’entraînement, le président Hannachi m’a appelé au téléphone pour me demander de venir au siège récupérer mes papiers. Au départ, je vous assure que j’étais un peu surpris, sachant qu’il me fallait d’abord le rencontrer pour discuter. C’est, à mon avis, la moindre des choses. C’est ce que j’ai donc essayé de faire depuis deux jours, mais en vain. J’attendrai son retour de France pour que je puisse récupère mes papiers, c’est pour moi une question de principe. Je suis entré par la grande porte, qu’on fasse de même pour ma sortie.
Donc, vous insistez à vous entretenir le président Hannachi…
Naturellement, je voudrais bien qu’on s’assoie autour d’une table pour officialiser mon départ et régler quelques détails personnels que je ne souhaite pas étaler dans la presse, c’est une question de principe et de respect que je voue à mes responsables. Je n’ai jamais été à l’origine du moindre problème à la JSK, ce n’est pas le jour de mon départ que je vais me distinguer dans le mauvais sens.
Avouez que vous avez traversé des moments difficiles à la JSK depuis qu’on ne comptait plus sur vos services ?
Je ne suis pas le genre de joueur à semer le trouble dans l’équipe. J’ai un nom à défendre et je n’accepterai jamais qu’on dise de moi que je suis un type à problème. Depuis ma venue à la JSK, les dirigeants ainsi que les joueurs peuvent témoigner de ma bonne conduite. Sur le plan sportif, je pense avoir donné le meilleur de moi-même et je n’ai jamais triché. On n’a pas besoin de moi, j’accepte en toute sportivité de partir, mais par la grande porte.
Quelle sera votre prochaine destination ?
Je vais m’accorder quelques jours de réflexion pour ensuite décider. Je ne peux rien faire pour le moment, d’autant plus que je n’ai pas encore récupéré mes papiers. Je pense que j’ai tout le temps de choisir. Le MCO serait l’idéal, c’est dans ce club que je rebondirai certainement, ça sera probablement le retour au bercail, sinon je vous assure que pour le moment, il n’y a aucune piste sérieuse.
Vous garderez quand même de bons moments de votre passage à la JSK, non ?
Forcément, je n’oublierai pas tout le bonheur que j’ai vécu à la JSK depuis l’été 2009, date de mon arrivée à Tizi. J’y ai connu une nouvelle aventure et je crois que ces moments resteront ineffaçables pour moi. Je ne saurai partir sans remercier les supporters de la JSK qui sont toujours restés avec nous dans les moments les plus difficiles. Moi personnellement, ils sont nombreux ceux qui ont souhaité me voir continuer jusqu’au mois de juin prochain.