JSK : Broos : «L’agressivité est permanente en Algérie !»

JSK : Broos : «L’agressivité est permanente en Algérie !»

L’entraîneur de la JSK, Hugo Broos, s’est confié au quotidien La Dernière Heure, après les incidents survenus samedi soir, au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, provoquant la mort de l’attaquant Albert Ebossé. Le premier responsable à la barre technique du club kabyle estime qu’il a vécu l’apocalypse en Algérie, avant de laisser planer le doute concernant son avenir, lui qui songe plus que jamais à quitter la JSK : «Le match terminé, Ebossé s’est empressé d’emprunter le couloir pour regagner le vestiaire. Avant de quitter le terrain, lui et son capitaine d’équipe, Rial, applaudisssaient le public, le remerciant pour ses encouragements. Il avait fait un geste de la main, pour demander aux supporters à garder leur calme. C’est alors qu’il a été touché à la tête par un projectile. Pas par une pièce de monnaie mais pa un pavé qui l’a tué. L’agressivité est permanente en Algérie. Des graves incidents se produisent toutes les semaines. Mais ce samedi, j’ai vécu l’apocalypse. On n’arrêtera jamais le coupable, on ne le retrouvera jamais car les infrastructures sont pour le moins défaillantes. Samedi, il n’y avait même pas une équipe de la Croix-Rouge lors du match.»

Concernant son avenir : «J’hésite beaucoup, beaucoup !»

Après le drame survenu à l’issue du match de la deuxième journée de la Ligue 1 Mobilis entre la JS Kabylie et l’USMA, l’entraîneur de la JSK, Hugo Broos, a pris dans un premier temps la décision de quitter l’Algérie et de résilier son contrat. D’ailleurs, il estime qu’il n’a toujours pas pris de décision finale et qu’il hésitait toujours à rester : «Je dois encore réfléchir, mais j’hésite beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je ne tiens pas à ce que ma famille, que j’appelle chaque semaine, vive dans l’angoisse, en attendant mon coup de fil.»