Il attend toutefois un nouveau contact officiel pour entamer une éventuelle négociation.
Pressenti à la tête de la barre technique des Canaris, le technicien français Yves Brécheteau nous a fait savoir qu’effectivement il a eu, récemment, quelques touches de la part des responsables kabyles. Il attend toutefois un nouveau contact officiel pour entamer une éventuelle négociation.
Savez-vous que votre piste a été relancée en ce début de semaine du côté de la maison kabyle ?
Avant toute chose, je tiens à vous dire que je suis avant tout honoré de l’intérêt que me porte un aussi grand club que la JSK. C’est une formation qui n’est plus à présenter à l’échelle africaine. Maintenant, pour ce qui est de ma probable venue, je ne peux pas dire grand-chose à ce sujet, car j’ai avant tout du respect pour les entraîneurs qui sont en place. Ils ont fait jusque-là un excellent travail.
Y a-t-il eu un contact officiel de la part des responsables de la JSK ?
Je dirai que j’ai eu quelques contacts avec les responsables du club, mais rien de plus. Je ne peux d’ailleurs pas en dire plus à ce sujet, tant que les choses n’auront pas évolué. Je dois attendre du concret, car tout dépendra des intentions des responsables kabyles.
Seriez-vous prêt à passer à la table des négociations dans le cas où le contact serait rétabli ?
Bien évidemment. Comme je l’ai dit précédemment, je suis intéressé d’entraîner un aussi grand club d’Algérie. Dans le cas où les responsables me sollicitent, il est clair que je répondrai favorablement à leur demande. De mon côté, je suis ouvert à toute proposition.
Etes-vous au courant du début du stage qui s’effectuera au Maroc, dès vendredi prochain ?
Oui. Je sais que les joueurs s’apprêtent à débuter un stage à Casablanca avant la fin de la semaine. Je sais aussi que 5 joueurs seront retenus en sélection. J’ai entendu dire aussi que le président voudrait avoir un entraîneur en place avant le début du stage, c’est plus que logique. Car de grands challenges attendent la JSK, en l’occurrence le championnat, la Coupe d’Algérie ainsi que la Ligue des champions.
Avez-vous une idée sur le championnat algérien ?
Oui. Je suis au courant du niveau des clubs algériens. Comme vous le savez, je discute beaucoup avec mon ami Nouzaret qui a une parfaite connaissance du football algérien. Je suis aussi à l’écoute de l’actualité, notamment après la qualification méritée de l’Algérie au Mondial.
Y a-t-il des chances de vous voir à la tête de la JSK dans les prochains jours ?
Difficile de vous répondre. Tout ce que je peux vous dire à ce sujet, c’est que je ne peux tout de même pas m’avancer tant que je n’ai pas discuté avec les responsables de la JSK. Dans le cas où il y aurait un contact, je souhaite que tout soit clair dès le départ. C’est la seule façon de pouvoir réussir quelque chose. Je parle en connaissance de cause. Je vous cite comme exemple le travail exemplaire que Nouzaret et moi avons réalisé à Saint-Etienne. C’est grâce à l’aide de tous que nous avons atteint nos objectifs. En tout cas, je souhaite, inch’ Allah comme on dit chez vous, être à la tête de la JSK, car c’est un club qui ne se refuse pas.
Entretien réalisé par A. A.
