Alors que le rendez-vous entre le premier responsable de la JSK, Mohand Chérif Hannachi et Fouad Bouali était prévu pour avant-hier à Tizi Ouzou, les deux hommes n’ont pas pu se rencontrer à cause d’un retard de vol.
Pour plus d’information, nous avons pris attache avec le technicien pour avoir les toutes dernières nouvelles concernant son avenir et la probabilité de le voir à la tête de la barre technique kabyle. Toutefois, ce dernier nous a fait savoir que bien qu’il ne possède pas une licence CAF, l’éventualité d’entraîner la JSK reste toujours d’actualité.
Appréciez !
Bonsoir, quelles sont vos nouvelles ?
Je vais bien merci.
Le rendez-vous avec Hannachi, hier, a été annulé à la dernière minute…
Oui, j’allais rencontrer le président avant-hier à Tizi-Ouzou, mais le vol à destination de la capitale a été retardé a cause du mauvais temps. Toutefois, je suis retourné à la maison car c’était impossible de voyager.
Mais qui vous a contacté après ?
Une fois chez moi, Karim Doudane m’a contacté pour me dire que c’est très difficile pour moi d’entraîner la JSK car je ne possède pas de dérogation qui me le permette. Maintenant, j’attends toujours la dernière réponse de la fédération qui pourrait faire une exception et m’accorder une faveur car je suis un universitaire qui a travaillé pendant plus de dix ans en première division.
Certains entraîneurs ont bénéficié de cette dérogation, pourquoi pas vous ?
C’est vrai, je suis au courant que certains techniciens ont bénéficié de cette dérogation, mais d’après mes renseignements ce sont d’ex-internationaux. Cela veut dire que la fédération leur a accordé une faveur.
Pour entraîner la JSK, vous faut-il un diplôme 3e degré ?
La nouvelle loi exige que n’importe quel entraîneur doit avoir une licence CAF pour s’asseoir sur le banc, et comme je ne possède pas cette licence, je ne peux pas entraîner la JSK. Par ailleurs, lorsque je me suis renseigné auprès de la fédération, ils m’ont fait savoir qu’à partir de l’année prochaine, les entraîneurs peuvent avoir une licence CAF même avec un diplôme 2e degré. Alors si la réponse de la fédération est négative, je n’ai qu’à attendre l’année prochaine. Cela ne veut pas dire que je ne vais pas passer les stages entre-temps, car je ne compte en rater aucun.
Dans le cas contraire, qu’allez-vous faire ?
Comme je viens de vous dire, peut-être d’ici deux jours j’obtiendrai une dérogation pour entraîner la JSK qui demeure un challenge très intéressant. Dans le cas contraire, j’irai à l’étranger ou au Maghreb pour travailler, du moment qu’avec mon diplôme actuel je peux exercer sans aucun problème.
La piste de la JSK reste-t-elle toujours d’actualité ?
(Rires) Je ne peux rien vous dire tant que je n’ai pas une réponse de la part de la fédération. Si ces derniers me donnent cette chance, je peux rejoindre la JSK, sinon dommage ! J’aimerais bien connaître une aventure avec ce grand club.