Tout proche de finaliser avec la JSK, Dominique Bijotat confirme l’accord trouvé avec les dirigeants kabyles et affirme qu’il ne reste que quelques détails à régler pour passer à la signature. Le désormais futur entraîneur du club du Djurdjura confie au Buteur qu’il a convenu de ne discuter des renforts de l’équipe qu’une fois avoir supervisé son groupe à l’entraînement et l’évolution de l’équipe en matchs officiels.
On vous annonce officiellement à la tête de la barre technique de la JS Kabylie, une confirmation ?
Non, officiellement non ! Parce qu’on n’a encore rien signé. Je dois discuter encore avec les responsables du club pour faire avancer le dossier, mais je peux dire que c’est en bonne voie.
Votre agent nous a signifié que vous savez presque tout sur ce club, vous avez certainement pris attache avec vos compatriotes français qui exercent en Algérie pour vous renseigner sur le football algérien et la JSK…

Pas spécialement, parce que je ne veux pas être influencé, parce que je veux vraiment découvrir et avoir ma propre idée. Mais après, bien sûr, on se renseigne un peu surtout sur l’environnement du club et sur le groupe avec lequel on va travailler. Je voulais aussi bien connaitre les points forts et les points faibles de l’équipe pour trouver des solutions, améliorer son rendement et la rendre plus performante.
Avez-vous eu une discussion concernant les objectifs avec le président du club ?
On a convenu de déterminer les projets et les objectifs une fois sur place à Alger. On a aussi parlé des besoins de l’équipe qu’on définira à partir des premières impressions que je vais tirer après les séances d’entraînement et les premiers matchs de l’équipe.
Peut-on comprendre que votre envie de revenir sur le terrain vous pousse à prendre cette équipe avec une grande assise populaire ?
Je crois que notre ambition est complètement partagée. L’envie de travailler ensemble s’est déjà manifestée, donc on espère que cela arrive le plus vite possible.
On sait que Zarabi est votre ancien joueur, vous a-t-il mis au courant de la qualité de cette équipe kabyle et de ses joueurs, sachant qu’il en a été un ancien capitaine ?
Oui, Raouf Zarabi m’en a parlé mais encore une fois je préfère toujours découvrir tout seul, je ne veux pas être influencé. J’aimerais d’abord comparer par rapport à ce qui m’a été dit sur les joueurs de cette équipe. J’attendrai donc les premières séances d’entraînement pour avoir une idée sur les joueurs.
Les nouvelles dispositions de la FAF interdisent aux clubs de consommer plus de deux licences d’entraîneurs par saison, et comme Karouf est parti, il ne reste que la vôtre pour aller au bout de cette saison, cela vous motive aussi à miser sur un travail à long terme ?
Ecoutez, même s’il n’y avait pas eu ce règlement-là, j’aurais accepté le challenge parce que je serai venu de toute façon pour réussir, on sait que dans le football les résultats sont importants.
Quelle sera votre mission ?
Améliorer le rendement de l’équipe et partager avec les joueurs des moments de réussite.
Avez-vous déposé votre demande de visa ?
Oui, ça y est, c’est fait ce matin, je vais arriver en Algérie dans peu de temps.
Dans peu de temps, c’est-à-dire, demain, après-demain, quand ?
Non, ça risque de prendre deux ou trois jours ! Donc je ne serai pas là pour le premier match, c’est certain.
Disons lundi…
Voilà, d’ici lundi ou mardi je serai là.
Coach Bijotat, la JSK représente une région avec une forte identité, avez-vous conscience de cela ?
Au delà du challenge sportif, j’aime bien les clubs qui ont une forte identité et la JSK en a une. Ça me rappelle aussi les quelques clubs du Sud de la France que j’ai eu l’honneur d’entraîner, qui ont beaucoup de passion pour le football et énormément d’enthousiasme, parfois débordant.
Vous avez vécu cela en Corse avec Ajaccio ?
Oui, voilà tout à fait.
Merci M. Bijotat et on vous souhaite beaucoup de courage…
Merci à vous, c’est très gentil et à très bientôt.