JSK : Bezzaz «En 2001, mon but à l’extérieur a eu son importance, c’est dire que la JSK garde toutes ses chances»

JSK : Bezzaz  «En 2001, mon but à l’extérieur a eu son importance, c’est dire que la JSK garde toutes ses chances»

«La JSK est l’équipe des grands rendez-vous»

Après avoir lu notre message sur son téléphone, Yacine Bezzaz a répondu à notre appel vers les coups de 11h45, juste après la réunion technique tenue avec son club.

Ce dernier est revenu sur cette fameuse rencontre des demi-finales face à l’Africa Sport, avant de s’étaler sur les chances de la JSK, le 16 octobre prochain.

Comment se porte Yacine Bezzaz ?

Parfaitement bien, merci. Je viens de terminer la réunion technique, car nous avons un match amical dans la soirée. Je viens de lire votre message.

Vous savez donc le motif de notre appel ?

Oui, vous voulez me parler de la JSK.

C’est exact. D’abord, suivez-vous l’actualité de votre ancienne formation ?

Bien évidemment. Même si je n’ai pas suivi l’intégralité de ses rencontres en phases des poules, j’ai tout de même pu suivre le match face à Al Ahly.

Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe ?

J’ai constaté que la JSK recèle de jeunes joueurs pleins de talent. Une défense très compacte, un milieu de terrain solide et une redoutable attaque. Ils ont réalisé d’excellents résultats à domicile. Je reste très optimiste quant à leur qualification en finale.

Que pouvez-vous nous dire sur la défaite de 3 à 1 face au TP Mazembe ?

Il est vrai que ça peut paraître lourd comme score à l’aller, mais rien n’est joué. Avec 2 buts de retard, c’est vraiment rattrapable. C’est pour vous dire que ce résultat n’est pas aussi catastrophique que ça. Tout est encore jouable, il suffit juste d’y croire.

En 2001, vous avez vécu le même scénario en perdant 3 à 1 face à l’Africa Sport…

Il est vrai que nous avions perdu en Côte d’Ivoire sur le score de 3 buts à 1. J’ai marqué le seul but de mon équipe et il a eu une très grande importance. Je me souviens que Dob a inscrit le but de la victoire dans les dernières minutes de la rencontre. Nous y avons vraiment cru. Ce fut une qualification magnifique qui restera gravée dans ma mémoire. Les joueurs actuels de la JSK doivent s’inspirer de ce match pour trouver les ressources nécessaires.

Pourtant, vous avez souffert durant les 90’…

Oui. Ça n’a vraiment pas été facile. Mais vous savez, un match se joue pendant 90 minutes. Tout peut arriver. C’est pour cela que je dit qu’il faut y croire jusqu’à l’ultime seconde de la partie. En football, tout peut arriver. Et je peux vous dire que j’en ai vécu des scénarios pareils.

Qu’est-ce qui vous a le plus motivé ce jour-là ?

Il y a eu plusieurs paramètres. Les dirigeants ont mis le paquet pour nous pousser à donner le maximum. Il y a aussi les supporters qui étaient plus de 80 000 dans les tribunes du 5-Juillet. Il y avait aussi une grande entente entre nous les joueurs, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Nous avons fait le pari de nous qualifier quelles qu’en soient les circonstances.

Quel message avez-vous à transmettre aux joueurs de la JSK ?

Je leur conseille, dans un premier temps, de ne pas dramatiser le résultat du match aller, mais aussi de ne pas trop se focaliser sur ce match retour avant l’heure. La préparation doit se poursuivre le plus normalement du monde, comme toutes les autres rencontres.

Il faut évacuer le maximum de pression, car cela peut nuire au rendement de chacun. Ils doivent rester très concentrés et ne penser qu’au rendement sur le terrain. Même si la JSK ne marque pas en 1re mi-temps, ce ne sera pas grave. Le plus important, c’est de faire douter l’adversaire. Mais je ne désespère pas un seul instant qu’ils soient capables de renverser la vapeur et se qualifier.

Le fait de parler de la JSK, ça vous inspire quoi ?

Incontestablement les bons moments que j’ai passés là-bas, y compris la première Coupe de la CAF. C’était vraiment une année inoubliable. Tout ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que la JSK remporte cette Ligue des champions. On est tous derrière les Kabyles pour un nouveau succès.

Un dernier mot sur la sélection nationale qui s’apprête à jouer son match face à la Centrafrique ?

Je souhaite bon courage à mes ex-partenaires dans cette nouvelle mission. Il est vrai qu’après le nul face à la Tanzanie, ils cherchent à relever la tête. Je leur souhaite le plus grand succès.