JSK : Benlamri sera préservé pour le match de coupe

JSK : Benlamri sera préservé pour le match de coupe
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Le moins qu’on puisse dire, c’est que le staff technique de la JSK sera appelé à effectuer des changements dans le onze, en prévision du prochain match de championnat face au MCO et ce, pour plusieurs raisons. La première est que cette équipe est appelée à jouer trois matchs en l’espace d’une semaine. La seconde est qu’il va falloir maintenir la forme physique des joueurs à quelques jours des quarts de finale de la Coupe d’Algérie. Sans oublier que l’axe central et la probable suspension de Benlamri, qui reste sous le coup de la menace, nécessitent ce remaniement. Le joueur en question a écopé de son 3e carton jaune. Un seul avertissement suffira pour faire l’impasse sur le match de coupe. D’où la nécessité de le préserver pour les quarts de finale. Du coup, Benlamri sera ménagé le week-end prochain, pour la 19e journée de Ligue 1.

Merbah jouera aux côtés de Rial

Et c’est le défenseur remplaçant, Malek Merbah, qui sera aligné face au MCO, vendredi prochain. Il jouera aux côtés de Rial dans l’axe central. Jusque-là, Merbah s’est parfaitement bien défendu lorsqu’il a été aligné par le staff. Même s’il est en manque de temps de jeu, il est parvenu à faire des matchs pleins, ce qui rassure l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi. C’est toujours réconfortant d’avoir un remplaçant de qualité sur qui on peut compter dans les moments difficiles. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’on a refusé de le libérer cet hiver. L’entraîneur et le président avaient jugé utile de le maintenir dans l’effectif, tout en restant convaincus qu’il s’imposera tôt ou tard dans le onze.

D’autres joueurs seront préservés par le staff

LG Algérie

Il semblerait que le défenseur Djamel Benlamri ne soit pas le seul joueur à faire l’impasse sur cette 19e journée de Ligue 1, puisque le coach devrait ménager aussi pas moins de 5 cadres de l’équipe. Cela ne suppose pas que le staff sous-estime le MCO, loin s’en faut, mais plutôt pour permettre aux cadres de se reposer pour la rencontre du 18 février qui opposera la JSK au MCO, pour le compte des quarts de finale de la coupe.

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Benlamri : «Je vais me reposer»

Joint par nos soins, le défenseur central nous dira : «Effectivement, je ne vais pas me déplacer à Oran pour le match de championnat. Je  pense que c’est une bonne chose, car cela me permettra de me reposer quelque peu avant le match de coupe. De plus, je risque d’écoper d’un match de suspension. Il est préférable miser sur le match de coupe.»

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L’attaque, l’éternel souci !

Décidément, le problème d’efficacité devant n’a toujours pas été réglé. Pour cause, cela fait trois rencontres qu’aucun attaquant n’a trouvé le chemin des filets. Face au MCS, c’est le milieu récupérateur, Kamel Yesli, qui avait propulsé la JSK aux quarts de finale. Pour les deux dernières rencontres du championnat, c’est l’axial Ali Rial qui a marqué trois buts, dont deux sur penalty. Un manque d’efficacité qui inquiète au plus haut point Azzedine Aït Djoudi. D’ailleurs, dans ses déclarations d’après-match, le coach n’a pas caché son inquiétude à ce sujet. Il estime qu’il faudra travailler davantage ce compartiment, car les choses ne fonctionnent plus comme prévu. Pourtant, le coach a misé sur ce secteur face à la formation de Aïn Fekroun, en incorporant trois attaquants, Ebossé, Zabiaa et Messaâdia. Malheureusement, l’équipe n’a pu marquer un but. Il fallait attendre le temps additionnel pour voir la JSK décrocher les trois points de la victoire, sur penalty.

Le duo Ebossé–Zabiaa n’a fonctionné qu’une seule fois

Aux yeux des observateurs, le plus inquiétant est que les attaquants se procurent de nombreuses occasions, contrairement aux précédentes saisons. En effet, les ex-attaquants, à l’image de Hanifi, Hadiouche et Boulemdaïs, se plaignaient de ne recevoir assez de ballons, ce qui réduisait leur chance de marquer. Or cette fois-ci, ce n’est plus le cas. Ebossé et Zabiaa se sont crées à eux seuls pas moins de trois occasions chacun. Sur les 6 tentatives, il est anormal que l’équipe n’ait pas marqué un but.

Faudrait-il titulariser Messaâdia ?

Maintenant que ce duo fonctionne mal, faudrait-il donner la chance à Messaâdia en pointe ? Jusque-là, le natif de Batna a évolué sur le côté. Apparemment, il faut le lancer dans le bain et lui faire confiance. Ce changement s’avère une nécessité pour résoudre ce problème crucial. Pour mieux comprendre les intentions du coach, on verra sa réaction face au MCO.

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Invité à l’émission d’El Bahdja, l’ex-attaquant kabyle a parlé de la JSK à cœur ouvert…

Hanifi : «Voir Hannachi pleurer après le faux pas face à Sétif est une scène qui m’a marqué !»

Dans son intervention sur les ondes de radio El Bahdja, avant-hier, l’ex-attaquant du RCK, de la JSK, de l’USMA et du CRB, Salim Hanifi, a parlé de son passage chez les Kabyles. L’ex-buteur de la JSK a raconté pas mal d’anecdotes sur ce qu’il a vécu à Tizi Ouzou, entre autres, le jour où il a vu le président Hannachi pleurer : «Une fois, nous avons été tenus en échec à Tizi Ouzou par Sétif, en réalisant un match nul. Et lorsque j’étais rentré dans le vestiaire, j’ai vu le président Hannachi pleurer à chaudes larmes, car ce semi-échec lui avait fait très mal au cœur. Il s’attendait vraiment à la victoire. Je ne vous cache pas qu’on était tous affectés par ce qu’on venait de voir. Cette scène m’a marqué.»

«C’est ce jour-là que j’ai mesuré à quel point il aime son club»

Avant d’ajouter dans la foulée : «C’est ce jour-là que j’ai mesuré à quel point le président aime la JSK ! Une preuve irréfutable de son amour pour ce club. Il est le doyen des présidents. Il aurait pu se contenter de suivre l’équipe de loin, mais non. Il est présent au stade, à l’hôtel, au restaurant et le jour du match. C’est un homme qui veut tout connaître sur l’état d’esprit du groupe. Je pense que c’est grâce à lui que la JSK est restée au sommet. Il faut vivre dans ce club pour mesurer tout ça.»

«C’est à la JSK que j’ai connu le professionnalisme au sens propre du terme»

Salim Hanifi a révélé que c’est à la JSK qu’il a connu le professionnalisme au sens propre du terme : «Parmi tous les clubs où j’ai joué, c’est à la JSK que j’ai connu le vrai professionnalisme. Lorsque tu portes le maillot de cette équipe, tu sens que t’es dans un grand club. Tout le monde est derrière l’équipe, que ce soit l’entraîneur, les dirigeants et les supporters. Je dois aussi reconnaître que le président de l’USMA a mis, lui aussi, les moyens nécessaires pour améliorer les conditions des joueurs, mais c’est incomparable avec la JSK.»

«On traversait une crise terrible, mais chaque fin du mois, on percevait notre argent»

«Ce qui m’a aussi marqué dans cette équipe, c’est qu’on était payés jusqu’au dernier centime, même en pleine crise. Tout le monde connaît ce qu’on avait vécu comme pression. C’était énorme, mais nous n’avons jamais manqué de rien. Ce n’est pas évident de gérer un aussi grand club, surtout dans les moments difficiles. La gestion de ce club est parfaite. Le président est entouré des dirigeants qui se dévouent du mieux qu’ils peuvent.»

«Hannachi était honnête avec moi»

Avant de conclure : «Il est vrai que j’ai quitté la JSK, mais je tiens à dire que je n’ai jamais eu de problème personnel avec le président Hannachi. Il a été toujours correct avec moi. Je vous dirais même qu’il ne m’a pas pris un centime lorsque je suis parti. J’ai récupéré tout mon argent et on s’est quittés en bons termes. La preuve, je ne parle que du bien de lui et je dis vraiment ce que j’ai dans le cœur.»