Quelques jours après la fin de la saison, les dirigeants de la JSK ne voulaient pas perdre trop de temps pour entamer le recrutement. Alors qu’ils avaient déjà contacté plusieurs joueurs, comme Belkaroui, Yachir, Touahri, Gharbi et Mani Sapol, aucun d’eux n’a officialisé sa venue.
Le seul élément qui a tout conclu avec les responsables de la JSK n’est autre que le meilleur buteur de la JSM Chéraga, Youcef Chibane. Ce dernier, qui a été sollicité en début de la semaine écoulée, a trouvé facilement un terrain d’entente avec ses interlocuteurs. Il ne lui reste désormais qu’à signer son contrat dans les prochaines heures. L’autre élément qui a été récemment approché n’est autre que le meneur de jeu du NAHD, Aymen Madi. Le chef d’orchestre des Sang et Or, auteur de cinq réalisations et 12 passes décisives cette saison, devait parapher son contrat au profit de la JSK, vendredi. Seulement, il a été retenu par des obligations personnelles. Donc, pour ne pas perdre trop de temps, le joueur a rencontré, hier soir, le président de section football, Yazid Yarichène, pour entamer les négociations et activer les démarches. Quelques minutes seulement lui suffisaient pour parapher un nouveau contrat de deux saisons au profit de la JSK. A peine la saison terminée, les Kabyles ont déjà recruté deux joueurs, Chibane et Madi.
La JSK le voulait depuis trois ans
Pour ceux qui l’ignorent, le contact avec Aymen Madi ne date pas d’aujourd’hui. En effet, les dirigeants de la JSK suivaient la piste du Nahdiste depuis plus de trois saisons. Seulement, à chaque fois, les négociations s’interrompaient. Pas plus loin que la saison dernière, le président Hannachi était très proche à l’enrôler. Malheureusement, le joueur, qui était sous contrat avec le NAHD, ne pouvait pas récupérer sa lettre de libération. Comme cette saison, il est libre de tout engagement, Madi, et sans la moindre hésitation, a décidé de rejoindre le club phare du Djurdjura.
«La saison prochaine, je prouverai à tout le monde que la JSK n’a pas eu tort de m’avoir recruté»
Interrogé à chaud, après avoir paraphé son nouveau contrat au profit de la JSK, le meneur de jeu, Aymen Madi, n’a pas hésité à déclarer que le club ne regrettera pas de l’avoir enrôlé, et qu’il prouvera à tout le monde ses capacités, en apportant un plus à l’équipe la saison prochaine.
Vous avez enfin réalisé votre rêve en optant pour la JSK. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Sincèrement, je suis très content. Je viens de réaliser un rêve d’enfance. Il est vrai que je ne suis pas un Kabyle d’origine, mais défendre les couleurs d’un aussi prestigieux club demeure un honneur pour moi. J’aime la JSK et je suis prêt à me donner à fond pour prouver à tout le monde que les dirigeants avaient raison de m’enrôler. La saison prochaine, vous allez voir le vrai Madi.
Comment se sont déroulées les négociations ?
Dans les meilleures conditions possibles. Lorsque j’ai reçu l’offre, je n’ai pas pris de temps pour l’étudier. Je rêvais depuis toujours de jouer dans ce club. Lorsque l’occasion s’est présentée, je ne voulais pas la rater.
Cela fait trois saisons que la JSK voulait vous recruter. Pourquoi les négociations s’interrompaient ?
Sincèrement, je n’ai pu trouver de réponse à cette question. Je me souviens que, lorsque Hanifi allait signer, je devais l’accompagner à la JSK. Après le même scénario s’est produit avec Benchérifa. Ce dernier a pu signer et moi non. Cette fois-ci, Hamdoullah, après Chibane, j’ai réussi à décrocher mon contrat. Je suis très heureux.
Quels sont vos objectifs avec le club kabyle ?
Tout d’abord, je vais faire de mon mieux pour m’imposer dans l’effectif. Toutefois, j’aimerais bien être parmi ceux qui remettront le club à sa vraie place, en haut du tableau. Je suis persuadé que la JSK fera très mal la saison prochaine.
Ne craignez-vous pas la concurrence devant Abdelmalek Mokdad ?
Non, la concurrence ne me fait pas peur. Au contraire, elle est bénéfique pour le club. Personnellement, je vais essayer de me donner à fond dès le premier jour d’entraînement. Je prouverai à tout le monde que je suis capable d’apporter un plus. Toutefois, le dernier mot revient à l’entraîneur. C’est lui qui décide.