JSK : Avec Sandjak, ça négocie toujours

JSK : Avec Sandjak, ça négocie toujours

Il semblerait que la JSK n’aura pas mis trop de temps pour trouver le successeur du désormais ex-entraîneur italien Enrico Fabbro. En effet, quelques heures seulement après l’amère défaite subie face à l’USMBA, les Kabyles, qui ont profité de la présence de l’ex-sélectionneur national et ex-entraîneur de la JSK en 2001, en l’occurrence Nacer Sandjak, en Algérie, ont contacté ce dernier et à qui ils ont fait la proposition de venir entraîner la JSK dès les jours à venir.

Sur le coup et comme révélé par nos soins, l’entraîneur Sandjak n’a pas donné de réponse, se contentant, néanmoins, de dire qu’il ne trouvera aucun inconvénient à revenir sauver la JSK qu’il a déjà prise en main en 2001. Comme tout le monde le sait, le président de la SSPA, Mohand Cherif Hannachi, qui recevait dimanche matin l’Italien Fabbro, avec qui il a procédé à la résiliation de son contrat à l’amiable, s’est déplacé l’après-midi à Alger où il a rencontré Sandjak. Selon nos informations, la rencontre a duré plusieurs heures et au cours de laquelle plusieurs points ont été abordés, notamment ceux se rapportant aux objectifs de l’équipe cette saison. Pour rappel, Hannachi avait annoncé, en tout début de saison, que la JSK jouera le titre et à l’heure qu’il est, après onze journées, elle se voit distancée de dix points par le leader. Selon des indiscrétions, on croit savoir que l’ex-entraîneur de la sélection nationale et de la JSK a donné son accord et, à moins d’un changement de dernière minute, il sera bel et bien l’entraîneur des Canaris.

Il a promis une réponse pour aujourd’hui

Lors de cette entrevue à Alger, le président de la SSPA a fait une proposition financière à Sandjak. Ce dernier a demandé un temps de réflexion avant de rendre sa réponse d’une manière officielle. D’ailleurs, cette information n’a pas tardé à être confirmée par la JSK qui, par le biais d’un communiqué officiel publié en début d’après-midi d’hier sur le site web du club, dit clairement que Sandjak, à qui Hannachi a fait une offre, a promis une réponse pour aujourd’hui.

Il est  prêt à faire des concessions en ces temps de crise

Comme à chaque annonce d’un nouvel entraîneur, c’est toujours l’aspect financier qui se trouve être le premier volet que les deux parties négocient. Or, selon des indiscrétions, on a appris que le président Hannachi et son désormais futur entraîneur ont débuté l’entrevue en faisant une revue de la situation qui prévaut à la JSK depuis maintenant plus de trois ans. On a même appris que Sandjak a exprimé son regret de voir la JSK patauger au fond du classement depuis le début de saison, une position qui ne reflète pas les potentialités dont dispose le club. À ce propos justement, une source très proche du président Hannachi nous a confié que Sandjak s’est montré très touché par la situation et s’est senti dans le devoir de ne pas tourner le dos à l’appel en détresse des Kabyles pour venir redresser la situation. En d’autres termes, Sandjak aurait tout simplement dit qu’il ne pouvait refuser la proposition en ce moment de crise.

Il a regagné la France hier matin

Selon les quelques informations recueillies auprès de quelques sources, nous avons appris que Nacer Sandjak devait, hier, embarquer vers la France pour régler quelques affaires personnelles. Ne s’attendant pas à être sollicité pour prendre en main la JSK, lorsqu’il s’est déplacé la semaine dernière de Paris, Sandjak devrait en principe repartir, hier, pour revenir avant la fin de la semaine à Tizi.

Il sera présent vendredi à Bordj

Si aucun changement n’est venu remettre en cause la venue de Sandjak à la JSK, une source digne de foi nous a confirmé l’info parue, hier, dans nos colonnes. Selon notre source, Sandjak sera de retour au pays bien avant le match du CABBA et il aurait souhaité faire partie en tant qu’observateur de la délégation kabyle à Bordj. En se déplaçant avec l’équipe à Bordj, Sandjak veut en profiter pour superviser le groupe et se faire une idée bien précise avant d’entamer sa mission.

En cas d’accord, il entamera vite sa mission

Et comme nous l’avons cité plus haut, Hannachi n’a pas encore obtenu l’accord définitif de Nacer Sandjak. Il va sans dire qu’un deuxième round de négociations est attendu pour la fin de semaine. En cas d’accord, Sandjak entamera sa mission juste après pour préparer le match de l’ESS à Tizi.

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Sandjak : «Ma venue est toujours en bonne voie»

Nasser Sandjak futur entraîneur de la JSK ? Pour le moment, rien n’est sûr dans la mesure où les deux parties sont encore au stade des négociations. D’ailleurs, l’ex-sélectionneur national et le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, ont eu une entrevue à Alger dimanche tard dans la soirée. Le lendemain matin, Sandjak a pris son vol retour pour Paris. Avant qu’il embarque, nous avons pu l’accrocher au téléphone pour connaître les aboutissants de la discussion qu’il a eue avec le premier responsable kabyle : «Après les contacts préliminaires, il était tout à fait naturel et obligatoire de rencontrer le président car c’est avec lui que tout doit se régler. Je vous avoue que nous avons eu une discussion franche, à bâtons rompus, sur plusieurs sujets, à commencer par l’éventualité que je prenne en main l’équipe première. Là, nous avons vite trouvé un terrain d’entente puisque je lui ai expliqué que je ne peux pas dire non à la JSK, c’est le club de cœur comme on dit. Etant d’accord, on s’est attaqués au deuxième point, à savoir mes exigences sur le plan sportif et là aussi, nous avions la même vision des choses, notamment en ce qui concerne les objectifs à atteindre. En termes clairs, la JSK devrait redevenir cette équipe qui joue les premiers rôles. Enfin, on a parlé du volet financier, là on n’est pas tombés d’accord pour la simple raison que le président m’a fait une proposition sur laquelle je n’étais pas d’accord. De mon côté, je lui ai fait une contre-proposition.»

«Prêt à faire des concessions sur le plan financier»

Ce désaccord sur le plan financier entre les deux hommes sonne-t-il la fin des négociations ? «Non», selon notre interlocuteur. Il s’explique : «Je ne dirais pas que c’est la fin des négociations, cela aurait été le cas si le président avait refusé catégoriquement ma contre-proposition. Ce genre de désaccord arrive dans tous les pourparlers au monde. Maintenant, la balle est dans le camp de Hannachi, celui-ci m’a dit qu’il s’offrait un temps pour réfléchir à mon exigence financière. Il est clair qu’il m’en fera une autre et là ce sera à moi de prendre une décision. Et à ce sujet-là, je dirais que je suis prêt à faire des concessions car il s’agit de la JSK. Avec elle, je ne peux pas me montrer aussi exigeant car je sais qu’elle n’a pas les moyens d’autres clubs, sans citer leurs noms. Pour moi, la JSK c’est spécial.»

«J’ai deux autres propositions en Algérie, mais la JSK est prioritaire»

La nouvelle de la présence de Sandjak en Algérie ces derniers jours n’est pas «tombée dans l’oreille d’un sourd», certains président de club ont profité de cette occasion pour prendre attache avec lui : «Je vous confie qu’il n’y a pas que Hannachi qui m’a contacté, d’autres présidents de club m’ont appelé aussi, deux pour être précis. Et je peux vous assurer que leurs propositions sont très intéressantes sur le plan financier, mais en ce qui me concerne, la JSK reste prioritaire pour différentes raisons. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’ai pas voulu rendre une réponse finale à ces deux clubs qui me veulent.»

«Depuis trois ans, la JSK est en train de se morfondre en bas, il est temps que ça change»

Au sujet de la situation difficile que traverse le club kabyle depuis quelques matches, le patron du club de Noisy-le-Sec affirme : «Ce n’est pas normal que la JSK joue les rôles secondaires. Je ne vous cache pas qu’en tant que supporter de ce club, j’ai mal de voir la position actuelle du club. Une situation qui perdure depuis trois ans. En termes plus clairs, la JSK est en train de mourir en bas, alors que la réalité veut que ce grand club ne joue que le haut du tableau comme cela a toujours été le cas. Je n’invente rien en affirmant cela, l’histoire de la JSK, au riche palmarès, en est la meilleure preuve. Avec ou sans moi, la JSK doit redevenir ce club à gagner des titres. Pour ce qui est de cette saison, l’équipe possède un groupe assez intéressant avec des joueurs qui ont quand même de la qualité. Je reste persuadé qu’il est capable de faire un meilleur parcours que celui qu’il est en train de réaliser depuis le début du championnat, à condition qu’il soit utilisé à bon escient.»

«La JSK a un statut à défendre, il ne faut pas laisser les choses empirer»

Se rappelant vraisemblablement le passé du club qu’il a eu l’insigne honneur de conduire vers un titre continental aux côtés de Khalef, Sandjak ajoute : «La JSK a un statut à défendre. C’est un club qui, par le passé, a joué les titres à l’échelle nationale et continentale. Il faut bien trouver une issue à cette crise pour permettre au club de retrouver son image de marque.»

«Il y a de la matière à exploiter dans l’effectif de la JSK»

Interrogé sur la qualité de l’effectif, Sandjak s’est montré étonné de voir un tel effectif, composé de jeunes joueurs pétris de qualités, éprouver d’énormes difficultés pour dicter sa suprématie. Selon lui, la JSK dispose d’un groupe de joueurs qui ont les moyens qu’il faut pour réaliser de meilleurs résultats : «J’ai pu suivre le début de saison de la JSK et j’ai même pris connaissance de son effectif. Je considère que la JSK dispose de la matière à exploiter et avec du travail, le club pourra retrouver les résultats.»

«Les supporters sont des connaisseurs, ils vivent difficilement la régression de l’équipe»

A la fin de son intervention, Sandjak a parlé des supporters qui vivent difficilement la situation critique de leur club : «Le public de la JSK est connaisseur. Il a été pendant longtemps habitué aux performances. A l’heure qu’il est, je comprends parfaitement la déception des supporters; ils vivent difficilement la régression de l’équipe en matière de résultats.»

«Les joueurs doivent comprendre qu’ils portent le maillot d’un club prestigieux»

En parlant des résultats enchaînés par la JSK depuis le début de saison, l’ex-sélectionneur national a déclaré : «Les joueurs qui forment l’effectif de la JSK cette saison doivent savoir qu’ils portent le maillot d’un grand club à l’échelle nationale pour ne pas dire du continent africain. Ils devraient savoir que la JSK a ses habitudes de jouer les titres et que ses supporters sont toujours exigeants. C’est une énorme responsabilité et ils doivent donc savoir qu’ils sont tenus de se sortir les tripes pour que la JSK aille mieux.»

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Les supporters contre le retour de Mouassa

Le nom de l’ex-entraîneur de la JSK, Kamel Mouassa, ne cesse d’être évoqué dans la rue, notamment depuis sa réapparition il y a quelques semaines lors du match CSC-JSK aux côtés de l’ex-entraîneur des gardiens de but, Lyès Izri. Il semblerait que l’annonce du retour de Mouassa aux affaires techniques de la JSK ne fait pas l’unanimité, non seulement au sein de la maison kabyle, mais aussi chez les supporters. Ces derniers ne sont pas très chauds de voir Mouassa succéder à Fabbro et, selon eux, Mouassa n’est pas l’homme idéal qui pourra redresser la barre. Selon une source digne de foi, la direction aurait pris en considération ce détail et semble faire machine arrière.

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Geiger attendu aujourd’hui à Alger

Même si les contacts entre la direction de la JSK avec l’entraîneur Nacer Sandjak sont à un stade très avancé, une source digne de foi nous a confié que le nom de l’entraîneur suisse, Alain Geiger, a été cité par certains proches de Hannachi. Selon une source proche de la direction kabyle, Alain Geiger est attendu, aujourd’hui, à Alger. Même si l’on ignore exactement l’objet de la visite de Geiger, il n’en demeure pas moins que des personnes influentes peuvent lui faire la proposition de prendre en main la barre technique. Par ailleurs, on a appris que le technicien suisse aurait placé la barre très haut en ce qui concerne l’aspect financier. Affaire à suivre.