JSK : Avec 3 victoires, 3 nuls et 2 défaites : Le même parcours qu’en 2002 et 2006…

JSK : Avec  3 victoires,  3 nuls et  2 défaites : Le même  parcours qu’en 2002 et 2006…

A mi-parcours de la première phase de championnat, il serait intéressant de faire un premier bilan du parcours des Kabyles, afin de suivre de près leur évolution, lesquels ne crachent pas le feu en Ligue 1. Le parcours de la JSK après huit journées de Ligue 1 est tout juste moyen, avec 3 victoires (ASK, CABBA, USMAn), 3 nuls (ASO, MCO, CRB) et 2 défaites (JSMB, USMH).

Certains avancent que les Canaris n’ont pas l’habitude de réaliser un tel parcours. Ceux qui défendent cette thèse n’ont pas vraiment tort au vu de la prestation des Kabyles en Ligue des champions. Mais les fans de la JSK devraient se rassurer car ce mauvais départ en championnat n’est pas le premier du genre. Hasard ou pure coïncidence, la JSK a déjà réalisé un parcours identique en 2002 et 2006.

En 8 matchs, les Kabyles n’avaient récolté que 12 points sur 24 possibles. Certains observateurs expliquent ce parcours par le fait que la JSK a toujours eu du mal à bien démarrer en début de saison. Et les exemples ne manquent pas. En 2008, elle avait réalisé son plus mauvais départ dans l’histoire du clubs, avec 5 nuls, 2 victoires et 1 défaite. Ce qui n’a pas empêché les hommes de Jean-Christian Lang de finir à la 2e place au classement final, derrière l’ESS. Les statistiques montrent ainsi qu’il n’y a pas le feu dans la maison kabyle. Toutefois, ce n’est pas une raison de jouer facile demain face au WAT, car le club a besoin de créer le déclic pour revenir à son meilleur niveau.

…. Et pourtant, la JSK a terminé 4e et 2e au classement

Les grands clubs reviennent toujours forts quelles que soient les circonstances. Là aussi, les exemples ne manquent pas. En parlant toujours des deux saisons citées plus haut, en 2002, la JSK avait terminé à la 4e place au classement général, avec 49 points au compteur, derrière le NAHD, l’USMB et l’USMA. Mieux, en 2006, et malgré un début difficile, les Kabyles avaient su assurer une place qualificative pour la Ligue des champions, après avoir terminé à la 2e place derrière l’ESS, avec seulement 2 points de retard (52 points au compteur).

Un parcours chaotique, mais au final globalement positif

Ni les saisons 2002, 2006 et 2008 n’ont empêché la JSK de terminer en haut du tableau en gagnant une place qualificative, soit pour la Ligue des champions ou la Coupe de la CAF. C’est réconfortant et motivant à la fois pour les joueurs qui doivent se ressaisir, car rien n’est joué. C’est la raison pour laquelle le staff technique ainsi que les dirigeants ont beaucoup insisté sur ce point avec l’ensemble des joueurs afin de les aider à n’y penser qu’au prochain match face au WAT, dans l’espoir de voir enfin le vrai départ de la JSK en Ligue 1.

Après Geiger, le capitaine parle de la situation du club

Douicher : «En 2002, nous avions perdu à Kouba une semaine après le sacre de la CAF»

Aux yeux du capitaine Laâmara Douicher, la situation n’est pas aussi critique vu que la JSK est déjà passée par des moments plus compliqués en championnat. Il citera comme exemple la saison 2008 où l’équipe avait du mal à démarrer en championnat, avant de terminer deuxième derrière l’ESS.

Quelle est votre analyse après 8 journées de Ligue 1 ?

Il est vrai que pour certains, la situation est critique, mais je ne suis pas de cet avis. Moi qui suis l’élément le plus ancien de l’équipe, j’ai vécu des scénarios plus difficiles que celui de cette saison. En 2008, nous avions raté notre début de saison, avant de terminer second en fin de saison. Je me souviens aussi qu’en 2002, nous avions perdu au stade Benhaddad face à la RCK alors qu’une semaine auparavant, nous avions remporté la Coupe de la CAF. Mais cela ne nous a pas empêchés de terminer sur le podium. C’est la raison pour laquelle je dis que la JSK reviendra en force, comme à chaque saison.

Cela est-il dû à une baisse de forme ?

Oui. Ça a toujours été ainsi, ce n’est pas la peine de paniquer. N’oublions pas que la JSK a toujours devancé les autres équipes avec un nombre important de matchs dans les jambes avant le début de championnat. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé cette saison. Nous avons disputé 14 matchs de haut niveau, il est donc normal que l’on soit fatigués.

Que faut-il maintenant pour revenir au-devant de la scène ?

Les joueurs doivent avant tout y croire, car douter de nos capacités serait une erreur fatale. Je dirai aussi que nous devons réapprendre à gagner, à commencer le match de samedi face au WAT. Je pense que chacun d’entre nous doit se remettre en question après chaque rencontre.

L’absence du public n’y est-elle pas pour quelque chose ?

Il est vrai que c’est décevant de voir les tribunes vides, mais d’autre part, sa réaction est légitime. Il y a deux mois, nos supporters assistaient à des rencontres de haut niveau, et maintenant notre prestation est moyenne. C’est normal qu’il soit déçu. Si on veut revoir les supporters dans les gradins, il faudra gagner, rien de plus. La balle est dans notre camp.

Oussalah : «Notre début de saison en Ligue 1 n’est pas inquiétant»

«Moi qui suis à ma 6e année à la JSK, je ne suis pas inquiet de notre début de championnat. Avec 12 points, ce n’est pas catastrophique. Je me souviens des débuts de saison bien plus plus difficiles, mais nous avions toujours relevé la tête en terminant sur le podium en fin de saison. Je rassure les supportes que la situation n’est pas critique. On retrouvera notre force dans un futur proche. Ce qu’il nous faut, c’est une victoire pour créer le déclic.»