JSK : Attention aux clans !

JSK : Attention aux clans !

Depuis la mort tragique d’Albert Ebossé, la formation du Djurdjura est en train de traverser des moments très difficiles. Les sanctions de la LFP, les sanctions de la CAF, les mauvais résultats, des critiques et des tirs de partout…

 

Toutes ces histoires ont perturbé les joueurs. Ces derniers et malheureusement, au lieu d’être solidaires entre eux, ils sont en train de penser uniquement à leurs intérêts personnels, et c’est le club qui paye cash les erreurs de quelques éléments, la preuve, la JSK a concédé trois défaites de suite et l’équipe est passée de la place de coleader au bas du tableau. Quelques éléments ne s’adressent même pas la parole. Une chose grave ! Par le passé, la formation de la ville des Genêts ne connaissait pas ce genre de problèmes, au contraire, la force de l’équipe était toujours la solidarité entre les joueurs. En 2008, l’équipe dirigée par Saïb avait réussi à gagner le titre de champion d’Algérie grâce à la solidarité des joueurs. Les Chaouchi, Meftah, Oussalah, Demba, Abdeslam, Amaouche, Hemani… travaillaient tous la main dans la main pour le seul intérêt de l’équipe. Aujourd’hui, des joueurs à la JSK ne s’adressent même pas la parole, quelques joueurs n’hésitaient pas à tirer sur leurs équipiers à la fin des rencontres et des séances d’entraînement. Avec ce climat lourd, on assistera à l’avenir, si les choses continuent ainsi à la naissance de clans au sein de l’équipe, une chose qu’on ne souhaite pas au club le plus titré du pays.

 

Benlamri a tiré la sonnette d’alarme  

A l’issue de la partie de vendredi dernier que la formation du Djurdjura  a perdue devant l’ASMO, Djamel Benlamri n’a pas hésité à parler de l’absence de solidarité entre les joueurs. «Le problème de la JSK n’est pas l’entraîneur, si on veut sortir le club de cette crise, on doit être solidaires entre nous, les joueurs doivent travailler la main dans la main pour sortir la tête de l’eau.» Des déclarations qui donneront certainement des idées aux dirigeants du club qui doivent intervenir le plus tôt possible afin de mettre de l’ordre en sein de l’équipe.

Benlamri responsabilisera ses équipiers

Affecté par la situation que traverse son équipe depuis le départ d’Hugo Broos, le fougueux défenseur Djamel Benlamri compte demander à ses équipiers à l’occasion de la reprise des entraînements de donner le meilleur d’eux-mêmes pour surmonter cette épreuve difficile. A la fin de la rencontre face à l’ASMO, l’ex-pensionnaire des Sang et Or a affirmé que la balle est dans le camp des joueurs et que ces derniers doivent travailler la main dans la main pour sortir l’équipe de cette crise. Il sait de quoi il parle car au vu du rendement de l’équipe face à l’ASMO, le problème n’est pas en l’entraîneur. Lorsque des joueurs jouent sans aucune motivation, l’entraîneur ne pourra rien faire tout seul. Le défenseur Benlamri qui se donne à fond à chaque fois qu’il rentre sur le terrain est décidé à sensibiliser tous ses équipiers sur la situation peu reluisante dans laquelle se trouve l’équipe ces derniers jours. A noter que la JSK n’a gagné aucun match à domicile depuis l’entame de la saison.

 

Il n’a pas apprécié une nouvelle fois son statut de remplaçant

Meghehout remis à sa place par Karouf

Selon une source crédible, le milieu de terrain des Jaune et Vert n’a pas apprécié, une nouvelle fois, son statut de remplaçant. Depuis qu’il a rejoint la JSK l’été dernier, Ahmed Meghehout n’a pas joué la moindre rencontre comme titulaire. Pis encore, il n’a joué que quelques minutes sous le maillot jaune et vert. Il n’a réussi à gagner ni la confiance de Broos ni celle de Karouf. Même en l’absence de Yesli, de Rayeh ou même de Delhoum, Meghehout n’a pas joué comme titulaire. Selon toujours la même source, ce joueur a discuter vendredi dernier, avant le coup d’envoi de la partie, les choix de Karouf. Au moment où ce dernier a communiqué aux joueurs le onze de départ et comme il n’était pas dans l’équipe type, Meghehout a voulu parler avec l’entraîneur sur ce choix. Karouf a répondu avec un grand sérieux et fermement : «Si tu n’acceptes pas ce choix, tu peux partir», une réponse qui a refroidi le joueur qui n’avait pas d’autres choix que suivre la partie à partir du banc de touche.

  1. A.   H.

Alors qu’ils touchent de gros salaires

Quelques joueurs marchaient sur le terrain !

Les responsables du club le plus titré du pays, qui étaient présents vendredi dernier au stade 20-Août-55, n’ont pas hésité à pointer quelques joueurs du doigt à l’issue de la partie. Même les membres du staff technique n’étaient pas satisfaits du rendement de quelques éléments. De son côté, Ciccolini, qui était dans la tribune d’honneur vendredi après-midi, a été dépité par le comportement de certains éléments. «Je suis très déçu par le comportement de quelques joueurs qui jouaient sans aucune volonté, ils marchaient sur le terrain», avait déclaré le Corse à sa sortie du stade. Pourtant, les joueurs, qui n’ont pas donné satisfaction vendredi dernier, sont très bien payés, ils touchent de gros salaires. Et puis, depuis le début de la préparation, la direction du club kabyle a mis les joueurs dans de très bonnes conditions. Un stage à Evian en France et un autre stage à Gammarth en Tunisie, des mises au vert dans des hôtels cinq étoiles, des primes alléchantes, tous ces avantages et cet argent pour perdre devant une équipe modeste et devant des jeunes joueurs espoirs… Les responsables du club le plus titré du pays doivent revoir leurs calculs, et toucher même à la poche des joueurs s’il le faut.

  1. A.   H. 

Les dirigeants  comptent secouer les joueurs

La situation que traverse l’équipe depuis le départ d’Hugo Broos commence sérieusement à inquiéter les responsables kabyles. Ces derniers ne comptent pas rester pour autant les bras croisés. Ils savent parfaitement que si l’équipe ne réagit pas positivement lors des prochaines journées du championnat, à commencer par celle de ce jeudi face au Mouloudia d’Alger, elle se s’enlisera dans une zone dangereuse. Le constat relevé par le nouvel entraîneur leur a donné à réfléchir. Celui-ci a noté l’absence de la rage de vaincre de la part des joueurs face à l’ASMO, ce qui a poussé les dirigeants à intervenir afin de mettre un terme à cette situation qui prévaut depuis plus de 3 semaines. En l’absence du président Hannachi qui se trouve toujours à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, ses collaborateurs ont décidé de se réunir avec les joueurs pour les mettre devant leurs responsabilités. La réunion aura lieu aujourd’hui ou au plus tard demain. Le rendement de quelques joueurs face à l’ASMO a ouvert la voie à toutes les interrogations. Même l’entraîneur corse présent au stade a été surpris par le comportement de quelques joueurs.

Explication  Bien que leur équipe soit menée par le nouveau promu, certains joueurs donnaient l’impression de marcher sur le terrain, ce qui a provoqué la colère des dirigeants présents au stade du 20-Août-55. Ils ont été patients avec les joueurs, mais ils jugent que s’ils n’interviennent pas le plus vite possible, l’équipe risque de lutter pour sa survie en première division. Le président Hannachi les a chargés de s’occuper de la gestion de l’équipe en son absence et c’est pour cela qu’ils tiennent à secouer les joueurs avant le clasico face au Mouloudia d’Alger. Il faut dire que les joueurs ont été mis dans de meilleures dispositions et qu’ils n’ont plus droit à l’erreur. Les sanctions prises par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel à l’encontre de la JSK ont pénalisé les joueurs, mais cela ne justifie pas pour autant cette série de mauvais résultats. Le plus inquiétant est que certains joueurs songent d’ores et déjà à partir, alors que la saison n’est qu’à la 8e journée. Il suffit qu’un joueur se retrouve sur le banc pour qu’il menace de change d’air. Cette situation ne doit plus durer, car il y va de l’image de marquer de la JSK. La direction a déboursé des milliards et des milliards pour jouer le titre, mais si les choses ne changent pas dans les jours à venir, l’équipe se contentera de jouer le maintien.

N. Boumali