Le portier kabyle, Malik Asselah, se porte de mieux en mieux. Depuis qu’il a repris les entraînements, l’état mental du joueur s’est beaucoup amélioré et son sérieux et dévouement au travail ont écourté la durée du programme spécifique auquel il a été soumis par le staff médical du club. Depuis quelques jours Asselah a commencé à retaper dans le ballon et effectuer les exercices sans ressentir la moindre douleur à son genou. Des signes qui montrent qu’Asselah commence sérieusement à retrouver son meilleur niveau, ce qui rassure beaucoup le staff technique qui devait, hier, l’aligner pendant 45 mn face à Khouribga, à l’occasion du 3e match amical. La décision a été prise la veille du match, soit après la séance d’entraînement. Le staff technique, de concert avec le staff médical, a donc décidé de faire participer Asselah au moins à une mi-temps pour évaluer un tant soit peu son état de santé.
Il a beaucoup progressé lors de la première semaine
De l’avis de tous les présents aux entraînements de la JSK au centre de Kahrama, le portier Malik Asselah est en train de donner le meilleur de lui-même pour revenir le plus vite possible à son meilleur niveau. Pour cette semaine seulement, Asselah a beaucoup progressé, c’est ainsi que les membres du staff technique ont décidé de lui faire confiance face à Khouribga, hier soir.
Le staff veut lui faire casser la routine des entraînements
Aussi, l’autre raison qui a poussé le staff technique à aligner, hier soir, Asselah, même pour une mi-temps seulement, est d’ordre psychologique. Acceptant difficilement le fait qu’il ne soit pas concerné par les matches amicaux joués respectivement face au Raja et le FUS de Rabat, Asselah reste impatient d’enfiler les gants et protéger les bois de la JSK. Le staff technique veut également faire casser au joueur la routine des entraînements et lui permettre ainsi de replonger dans l’ambiance des matchs amicaux.
Il pourrait jouer face à Rached El Bernoussi, ce mardi
Par ailleurs, le portier kabyle aura encore une autre occasion de jouer, ne serait ce que quelques minutes, à l’occasion d’un match amical prévu avant le retour de la JSK au pays. Les Canaris affronteront le club de Rached El Bernoussi qui évolue en Ligue 2 marocaine.
Cueilli à jeun
C’est la 1re fois que vous passez le Ramadhan à l’étranger ?
Non, je l’ai passé une fois avec l’Equipe nationale juniors, en compagnie de Belkalem. On a passé 15 jours en Italie. Ce Ramadhan au Maroc est mon second.
Est-il meilleur qu’au pays ou pas ?
Bien sûr que non, il n’y a aucune comparaison ! C’est vraiment dur de le passer à l’étranger.
Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que vous alliez passer 15 jours à Casablanca ?
Je l’ai accepté car on n’a pas vraiment le choix, c’est notre métier, c’est comme ça.
Qu’est-ce que vous aimez manger le plus en ce mois ?
Tadjine zitoune de ma mère. Rien que d’en parler, j’ai l’eau à la bouche. J’adore ce plat, pas uniquement au mois de Ramadhan, mais durant toute l’année.
Qu’est-ce qui vous manque le plus ces jours-ci ?
Ma mère et l’ambiance familiale à table, au moment de la rupture du jeûne. C’est tout ce que je regrette le plus ces jours-ci.
Votre humeur change-t-elle ?
Je deviens très nerveux. Je ne vous cache pas que le mois de Ramadhan a un terrible effet sur moi.
Que faites-vous après les entraînements ?
Je passe mon temps à jouer aux dominos avec mes amis jusqu’à El Imsak.
Quelle est votre histoire avec facebook ?
(Rire) C’est vrai que je passe beaucoup de temps sur le Net. Ce n’est qu’un passe temps, rien de plus.
Trouvez-vous que les entraînements en ce mois de Ramadhan sont durs ?
Bien sûr qu’il y a une différence. On a souvent du mal à trouver notre rythme. Tout est chamboulé au mois de Ramadhan.
A quel âge avez-vous jeûné pour la 1re fois ?
C’est lorsque j’avais 12 ans, je crois.
Racontez-nous une anecdote qui vous est arrivée au mois de Ramadhan ?
(Éclat de rire) Je mangeais en cachette à chaque fois que j’avais faim et je faisais savoir à tout le monde que je jeûnais. Je ne me posais pas trop de question, dès que j’avais faim, je mangeais un sandwich et je faisais comme si de rien n’était.
Quel est le joueur avec qui vous vous entendez le plus à la JSK ?
Il y en a 4 : Remache, Malik (Ihadjadene, ndlr), Ould El Hadj et Belkalem.
Sur ces 4 que vous nous avez cités, 3 d’entres eux sont des enfants de club. Est-ce le fait d’avoir joué ensemble dans les catégories jeunes qui est derrière cette complicité ?
Je ne sais pas, peut-être. En tous les cas, on se voit souvent, même en dehors du stade. Je passe beaucoup de temps avec eux à Tizi.
Avec quel joueur partagez-vous la chambre ?
Avec Ould El Hadj.
Fabbro est-il dur avec vous sur le terrain ?
C’est normal qu’il le soit. C’est l’entraîneur et on l’accepte.
Suivez-vous les JO de Londres ?
Oui, je ne rate presque pas le résumé de la journée.
Quel est le sport qui vous fascine le plus ?
La natation. D’ailleurs, j’ai suivi les performances de Phelps. Il a battu tous les records.
A quoi aurait ressemblé votre vie sans le foot ?
(Ihadjadene qui était à ses côtés lui lança : «Tu aurais été mannequin toi !», ndlr) Voilà, mon ami Malik l’a trouvé (éclat de rire). C’est vrai que sans le foot, j’aurais certainement été mannequin. Pour la simple raison que j’ai vraiment un certain goût pour les grandes marques de vêtements et c’est ce que j’adore le plus. Regardez mon look, je ferai bien mannequin non ? (sourire).
Y a-t-il des chances de vous voir exercer ce métier, après le foot ?
En Algérie ? Non, je ne pense que je le ferai un jour, car chez nous, on n’a pas cette culture. Peut-être que je serais tenté de faire ce métier en Europe.
Entretien réalisé par Abdelatif Azibi