L’entraîneur adjoint de Nasser Sandjak lors du précédent exercice en l’occurrence, Arezki Amrouche, qui a terminé seul aux commandes de la barre technique n’a pas tardé à répondre à l’axial Sofiane Khellili. Ce dernier qui a récupéré samedi sa lettre de libération, s’est attaqué ouvertement à Sandjak et Amrouche qu’il a accusés d’être responsables de sa baisse de forme et de l’avoir saboté. Pire, Khellili remet en cause la personnalité de ses deux ex-responsables auxquels il a incombé la responsabilité de la division du groupe kabyle. Ainsi, Amrouche a tenu à déclarer : «Franchement, je suis stupéfait de lire les déclarations de Khellili qui ne s’est pas gêné de s’attaquer à moi et à Sandjak pour justifier sa baisse de régime voire, son niveau inférieur à plusieurs autres joueurs de la JSK. Honnêtement, je suis surpris, surtout venant d’un élément qui n’a été que l’ombre de lui-même à la JSK. Pour que l’opinion le sache, Khellili est un élément perturbateur. Son départ du club est inévitable et franchement, je plains les autres formations qui le prendront dans leur effectif.»
Pour répondre à Khellili qui a révélé qu’Amrouche et Sandjak l’ont marginalisé du groupe et privé de prendre part à la compétition, Amrouche explique : «Je ne connais pas un entraîneur dans le monde qui pourra faire confiance à un joueur dont le poids est de 105 kilos, dans l’axe de la défense. Je suis ex-international dans le même poste, et je sais ce que je dis. Khellili est un élément qui ne travaille pas aux entraînements, et il n’est là que pour semer la zizanie dans le groupe. Voilà pourquoi, il s’est retrouvé hors de tous les plans non pas de nous, mais même de nos prédécesseurs à la barre technique.»
«Khellili a été aligné face au CAB, résultat : deux buts de sa faute dont un sur penalty et une expulsion»
Poursuivant dans sa réplique, Amrouche fera la révélation suivante : «Je ne comprends pas pourquoi il parle de sa marginalisation de la compétition, alors que le peu de chances qu’il a eue, il ne l’a pas saisie. Je vous cite à titre d’exemple que lors du dernier match de la saison à Batna face au CAB, la JSK menait par deux buts à zéro et c’est à cause de ce même Khellili qu’on a été rattrapés au score suite à deux erreurs monumentales dont lui était à l’origine. Deux buts venus de sa faute, dont un sur penalty et une expulsion.»
«Faire jouer Khellili dans l’axe à la place de Rial et Belkalem est une aberration !»
A propos de sa non-participation aux matchs de la compétition officielle, Amrouche dira : «Outre sa forme physique jugée insuffisante pour un joueur évoluant dans un championnat de Ligue 1, je tiens juste à vous dire que faire jouer Khellili à la place de Rial et Belkalem est une aberration pure et simple. Personnellement, je suis étonné de trouver des joueurs d’un aussi bas niveau sur le plan physique et technique, porter le maillot d’un aussi prestigieux club. Khellili doit savoir que le jeune élément espoir Hikem possède des qualités supérieures à lui.»
«Comment l’avions-nous saboté Sandjak et moi alors qu’avant notre arrivée il était toujours hors des 18»
Toujours pour étayer ses propos au sujet de la situation de l’ex-axial canari, Khellili, l’entraîneur Amrouche dira : «Je suis étonné d’apprendre qu’il a déclaré que moi et Sandjak sommes à l’origine de tous ses problèmes et de sa situation. Comment l’avions nous saboté, alors qu’avant même notre arrivée le mois de janvier dernier, il était déjà hors des 18.»
«S’il avait un gramme de personnalité, pourquoi a-t-il attendu sa libération pour s’exprimer ?»
Répliquant sans gêne à son ex-joueur, Amrouche enchaîne : «Il est allé loin dans ses déclarations irresponsables, en allant accuser deux de ses ex-entraîneurs de manquement de personnalité. Je pense que c’est un joueur immature qui doit encore apprendre à se conduire, je dirai même que c’est un élément mal éduqué. S’il avait un gramme de personnalité, pourquoi a-t-il attendu tout ce temps, pour récupérer son argent et ses papiers pour s’attaquer à tout le monde ?»
«Les joueurs doivent connaître un peu le palmarès de chaque ancien de la JSK avant de s’attaquer à eux»
Pour conclure, Amrouche dira : «Khellili est très loin de la réalité, il se croit arrivé à son but en s’attaquant à moi et Sandjak. Il a oublié que moi en tant qu’ex-international de la JSK, dans le même poste qu’il occupe, j’ai remporté deux Coupes d’Afrique, un championnat et une Coupe d’Algérie. Tandis que lui, depuis qu’il est là, le club joue pour le maintien. Il n’y a pas meilleure illustration.»
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Retard dans les négociations et manque de liquidité pour assurer les premières tranches…
Le club risque de perdre les meilleures pistes locales !
Cela fait plus de trois semaines depuis l’ouverture du marché estival et à la JSK, seuls deux joueurs ont signé officiellement leur contrat ainsi que l’attaquant oranais. Aouedj qui pour sa part l’a fait d’une manière officieuse, étant toujours la propriété du MCO jusqu’au règlement de son différend d’ordre financier l’opposant à son club. En somme, le recrutement estival à la JSK va à la vitesse de l’escargot, et cela pourrait éventuellement coûter cher aux Canaris. Sachant que les quelques pistes qui font l’actualité du marché estival sont convoitées par de nombreuses formations. Selon des indiscrétions, nous avons appris que la situation actuelle est engendrée par plusieurs paramètres. D’abord, il y a lieu de souligner que le club de la Kabylie ne se porte pas au mieux de sa forme, financièrement parlant, du coup, cela se répercute négativement sur les négociations avec les joueurs ciblés pour ce mercato estival. Aussi, selon un dirigeant, le marché est loin d’être accessible à de nombreuses formations qui se disputent les mêmes pistes en raison des montants jugés excessifs, d’où l’inquiétude de perdre les meilleures pistes ciblées pour cet été. C’est d’ailleurs, l’une des raisons estime une source proche du dossier recrutement à la JSK, qui a fait qu’à ce jour, aucune des pistes annoncées en grande pompe cet été n’a finalisée à l’instar de l’ex-attaquant Aoudia, de l’axial de l’ASMO Belkaroui ou à un degré moindre le milieu de terrain sétifien, Amir Karaoui. Ainsi, devant l’urgence de désigner un nouvel entraîneur et la signature de nouveaux joueurs, la direction kabyle fait face à de nombreuses contraintes, d’où les réunions régulières que convoquent le conseil d’administration afin de faire l’évaluation de la situation et essayer de trouver la meilleure stratégie possible pour ne pas rater une fois de plus cette période ô combien importante de l’été.
Amoros ne fait pas l’unanimité auprès des supporters
Autre sujet qui fait l’actualité de la JSK, c’est bien évidemment la désignation d’un nouvel entraîneur. Depuis des semaines, plusieurs pistes de techniciens étrangers sont citées, la dernière celle du technicien français, Amoros actuellement à la tête de la sélection du Bénin qui a donné la réplique aux Verts hier après-midi. En effet, la piste en question est loin de convaincre les supporters de la JSK, qui estiment que le technicien français n’a pas trop d’expérience en vue de son CV qu’ils ont pu se consulter à travers le net. De l’avis de nombreux supporters, la JSK n’est pas sur une piste très intéressante et pour la plupart d’entre eux, c’est l’aspect financier qui a poussé la JSK à se rabattre sur ladite piste et non pas autre chose.
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Boulaïnceur a pris attache avec la direction hier
Le jeune attaquant de la JSK, Rafik Boulaïnceur, annoncé sur la liste des libérés, a pris attache avec la direction du club hier matin. En fait, le jeune Canari a voulu par le contact qu’il a établi avec ses responsables connaître la position officielle de la direction au sujet de son avenir. Aussi, Boulaïnceur a souhaité vérifier si vraiment la JSK songerait à le libérer lors de cette période de mercato estival. Selon une source digne de foi, l’interlocuteur de Boulaïnceur au téléphone a été catégorique : la JSK n’a jamais songé à le libérer et qu’il fera bel et bien partie de l’effectif des Canaris la saison prochaine. Reste maintenant à savoir si cette réponse est définitive ou il y aura revirement de situation en fonction des arrivées sachant que la JSK est sur la piste de plusieurs attaquants.
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Afin de couvrir les frais de déplacement et les primes de match pour la saison prochaine
Hannachi exige des membres du CA de verser de l’argent tous les mois
Comme nous l’avons déjà annoncé, le président Hannachi a exigé des membres du conseil d’administration de verser de l’agent régulièrement dans les caisses du club. D’après la même source, cette opération se fera désormais tous les mois et ce, à partir du prochain exercice. Cet argent servira à couvrir les frais des déplacements en championnat, mais aussi les primes de match. De cette manière, tous les membres du conseil d’administration de la SSPA/JSK contribueront en grande partie au financement du club. Pour ce qui est des grosses masses salariales des joueurs, c’est le sponsor officiel qui se chargera de cela, en l’occurrence Nedjma.
Celui qui ne peut rien apporter ne fera pas partie du conseil
Le moins que l’on puisse dire est que beaucoup de choses vont changer cette saison au sein du conseil. Le président de la SSPA/JSK veut que tous ses membres aident le club, du mieux qu’ils peuvent. Celui qui est incapable de mettre la main à la poche ne fera plus partie du conseil. En parallèle, Hannachi n’a jamais manqué l’occasion de remercier ceux qui aident le club dans l’ombre.
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Stage d’intersaison
On songe à nouveau à Casablanca
Après avoir fait le tour des propositions, il semblerait que les responsables kabyles n’ont pas trouvé mieux que le Maroc comme lieu pour effectuer le stage d’intersaison. D’après les proches de Hannachi, la principale raison de ce choix est qu’une grande partie du stage tombera à pic avec le mois sacré de Ramadhan. Au départ, la direction a songé à un premier stage avec le mois de Ramadhan et le second juste après. Sauf qu’au fil des jours, il s’est avéré qu’il est quasi impossible de se préparer à l’étranger avant le 10 juillet prochain. Et pour cause, la reprise des entraînements est prévue pour le 1er juillet. Il faudra par la suite compter une semaine pour rassembler tous les joueurs avant de partir à l’étranger. Le calendrier est donc un peu serré pour les Kabyles, qui n’ont plus d’autre choix que de faire leur stage en dehors de l’Algérie en plein mois sacré. Toutefois, si la destination du Maroc se précise, les dirigeants prendront leur précaution, en emmenant un cuisinier avec eux.
