Quelques instants seulement après avoir signé son contrat de deux saisons à la JSK, nous nous sommes entretenus avec l’attaquant camerounais, Albert Ebossé. Très content d’avoir tout finalisé et heureux de jouer en Algérie dans l’un des plus grands clubs d’Afrique, Ebossé se livre à nous. Entretien !
Vous êtes officiellement canari pour deux saisons, peut-on connaître vos impressions ?
Je suis très heureux d’être la nouvelle recrue de la JSK. Je ne vous cache pas toute cette joie qui m’anime d’avoir signé mon contrat pour deux ans au profit d’un grand club connu non pas localement mais aussi en Afrique. Je vous assure que je suis très fier de porter ce maillot.
On a appris que le président Hannachi a souhaité vous faire signer un contrat de trois ans ; quelle est la raison qui vous en a empêché ?
Non, pas du tout, aucune raison ne m’a empêché de signer pour trois saisons. Au contraire, je vous ai dit que je suis très satisfait de mon contrat signé à la JSK. Seulement, j’ai préféré dans un premier temps signer pour deux ans, mais je vous assure que si la JSK souhaite me garder après ce délai, je ne dirai pas non. L’essentiel pour moi est de m’imposer déjà lors de ces deux années pour lesquelles je me suis engagé, après on verra.
Depuis quelques années, la JSK est toujours à la recherche d’un attaquant racé, le club a vu défiler des noms qui ont marqué leur passage, d’autres n’ont pas fait long feu, donc vous serez certainement attendu par le grand public…
Maintenant que je suis officiellement à la JSK, je ne dois plus penser à autre chose qu’à travailler ; je connais ma valeur, je donnerai le meilleur de moi-même pour m’imposer. Je tiens même à vous dire qu’en signant à la JSK, j’ai retenu deux objectifs principaux à atteindre, le premier est de m’imposer dans l’équipe et marquer le plus grand nombre de buts dès la première saison, le second est de décrocher très prochainement une place en équipe nationale de mon pays.
Comment avez-vous trouvé l’ambiance au sein du groupe lors de la séance de reprise des entraînements ?
J’ai trouvé une bonne ambiance au sein du groupe. Les joueurs m’ont bien accueilli. Les membres du staff technique m’ont facilité la tâche surtout que c’est une première pour moi à la JSK. J’espère que cette belle ambiance me permettra de vite m’adapter à mon nouvel environnement.
Un mot aux supporters ?
D’abord, j’étais très ému par l’accueil chaleureux qui m’a été réservé à mon entrée sur la pelouse où quelques jeunes supporters présents à mon entrée au stade m’ont souhaité la bienvenue. Ça m’a beaucoup fait plaisir. Si j’ai quelque chose à dire aux supporters de la JSK, c’est que je donnerai le meilleur de moi-même sur le terrain et que je tâcherai de marquer beaucoup de buts.
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Hannachi : «Ebossé constitue une satisfaction»
A la signature du Camerounais, le président Hannachi s’est montré satisfait. Il nous dira ce qui suit : «Le recrutement du Camerounais Ebossé est une satisfaction. C’est un bon joueur qui peut apporter beaucoup à l’équipe. Nous avons choisi l’attaquant qui nous manquait. Maintenant, on va effectuer un dernier recrutement, toujours en attaque, avant de boucler l’opération.»
«Les Franco-Algériens apporteront un plus»
Une fois de plus, Hannachi a donné son point de vue sur les deux émigrés Yesli et Ousfane. Il dira dans la foulée : «Dans chaque compartiment de jeu, nous avons fait appel à des joueurs susceptibles d’apporter un plus. Je suis persuadé que les deux émigrés vont nous être utiles cette saison. Désormais, l’entraîneur aura un grand choix au niveau des différents postes.»
«Je dois attendre l’avis du staff concernant Belater»
Pour ce qui est du Franco-Algérien Belater, Hannachi n’est pas encore certain de son recrutement. Il préfère attendre de connaître l’avis du staff à ce sujet. Le boss kabyle nous confie : «Pour ce qui est de Belater, je ne peux pas trop m’avancer. Je dois attendre quelques jours, avant de trancher. J’attends la décision du staff technique, avant de lui faire signer son contrat.»
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C’est officiel : Bencherifa n’ira pas en Slovaquie
Comme nous l’avons déjà annoncé, Walid Bencherifa est victime d’une fracture à l’oreille. Bilan, 25 jours de plâtre pour le joueur. Une blessure qui tombe au mauvais moment pour le joueur, au moment où ses partenaires viennent tout juste d’entamer la préparation. Le joueur, qui s’est présenté à l’entraînement de lundi dernier, a rencontré le médecin du club, Djadjoua, afin de lui faire part du premier diagnostic. Et après une première consultation, le responsable du staff technique a fait savoir au latéral gauche qu’il lui était impossible de faire le déplacement avec l’équipe en Slovaquie. Tant qu’il n’aura pas ôté le plâtre, il ne pourra pas entamer la rééducation fonctionnelle. Une décision qui a abattu le joueur qui souhaitait enchaîner sa seconde saison en force à la JSK.
On ignore la durée de sa convalescence
Il faudra compter au moins une vingtaine de jours pour que Bencherifa puisse entamer son programme spécifique qui s’étalera sur deux semaines environ. Aux yeux du médecin du club, si Walid intègre ses partenaires lors du second stage en Tunisie, ce sera une grande victoire pour le joueur. A l’heure actuelle, personne n’est en mesure de ixer la durée exacte de convalescence de l’arrière gauche kabyle, du moment que son retour dépendra de plusieurs paramètres.
Un seul arrière gauche, un casse-tête pour Aït Djoudi
Il faut dire que la blessure de Walid Bencherifa tombe vraiment mal pour le coach Azzedine Aït Djoudi qui n’a pas caché son désarroi. Lors de la séance de reprise de lundi dernier, le coach était soucieux d’effectuer la préparation estivale avec un seul arrière gauche de métier, en l’occurrence Mekkaoui. Le nouvel entraîneur de la JSK craint de se trouver sans joueur intéressant à ce poste, du moment qu’il n’y a quasiment aucune doublure.
«C’est dur !»
De son côté, Walid Bencherifa nous dira : «J’ai discuté avec l’entraîneur et le médecin concernant ma blessure. Je dois attendre au moins 20 jours, avant de pouvoir ôter le plâtre de mon pied. C’est dur, car je suis dans l’obligation de rater une grande partie du stage. J’espère pouvoir réintégrer le groupe d’ici au prochain stage en Tunisie.»
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Revalorisation des salaires, les arriérés, les primes et les avances sur salaire
Des cadres veulent rencontrer Hannachi
Maintenant qu’ils ont repris du service, plusieurs cadres de l’équipe n’ont pas caché leur souhait de rencontrer le président Moh Cherif Hannachi. Pour rappel, beaucoup d’entre eux ont demandé à voir le boss, il y a plusieurs semaines, mais à chaque fois, les dirigeants leur faisaient savoir que Hannachi était pris par le dossier recrutement. Chacun avait une raison valable pour voir le premier responsable du club. D’après la même source, et même s’ils sont encore sous contrat, certains cadres veulent une revalorisation de salaire pour la nouvelle saison. C’est quasiment le même cas de l’attaquant Mohamed Chalali qui avait demandé que son salaire soit revu à la hausse. Désormais, Hannachi n’est pas à l’abri d’un nouveau casse-tête avec certains joueurs qui sont maintenus au sein de l’effectif. D’après la même source, le boss devrait avoir des discussions avec ces joueurs dans les prochains jours, histoire de tirer les choses au clair, avant le départ pour la Slovaquie.
Deux mois de salaire et quelques primes pas encore payés
En plus de la revalorisation des salaires, les joueurs réclament deux mois de leurs mensualités ainsi que plusieurs primes de la saison écoulée. Certains ont même fait savoir qu’ils en feront une priorité lors de leur entrevue avec le président. Il faut savoir aussi que chaque joueur veut bénéficier d’une avance sur salaire de pas moins de trois mois, comme c’est le cas des nouvelles recrues.