JSK : Aït Djoudi : «Je n’ai jamais fait partie de la caravane»

JSK : Aït Djoudi : «Je n’ai jamais fait partie de la caravane»

Quelques jours après le match nul à domicile face à l’Entente de Sétif, le premier responsable à la barre technique de la JSK, Azzedine Aït Djoudi, a été invité à l’émission «Djazaïria foot» en présence du président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, ainsi que du manager général du Mouloudia d’Alger, Kamel Kaci Saïd.

Le technicien kabyle a tenu, au cours de l’émission, à apporter quelques explications concernant le différend qui existait entre lui et le président Hannachi, sachant que Azzedine Aït Djoudi a fait partie de l’opposition qui appelait au départ de Hannachi et laisser son poste à un autre homme capable de redorer le blason de la JSK. D’après l’ancien sélectionneur de l’équipe olympique, il n’a jamais fait partie de la caravane. Il a reconnu cependant qu’il faisait partie des anciens joueurs qui se réunissaient pour trouver des solutions et sortir l’équipe de son trou noir : «Ecoutez, je n’ai jamais fait partie de la caravane. Certes, je faisais partie de l’opposition, mais on se réunissait pour trouver des solutions. Personne n’a été contre Hannachi en tant que personne car tout le monde sait que cet homme a beaucoup donné à la JSK. Seulement, à cette époque, il avait commis des erreurs, donc on avait décidé d’apporter notre touche pour sauver le club. Hamdoullah, aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre.»



«Certes, je voulais présider la JSK…»

Revenant sur le jour où il avait déclaré qu’il était prêt à présider la JSK et remplacer le président Hannachi, Azzedine Aït Djoudi s’explique : «Je reconnais que j’avais déclaré que j’étais prêt à présider la JSK, mais à une condition : si personne ne s’était présenté pour prendre le relais. En tant qu’enfant du club, je ne pouvais pas rester les bras croisés devant une telle situation.»

«On était contre l’idée de vendre la JSK à un Espagnol»

Pour bien s’expliquer, Azzedine Aït Djoudi estime que les enfants de la JSK étaient tous contre l’idée de vendre la JSK à un Espagnol qui voulait racheter l’équipe fanion : «Si on s’est mobilisés à cet époque, c’est pour que la JSK ne soit pas vendue à un Espagnol qui voulait racheter l’équipe première. On s’est mobilisés pour que la JSK soit kabyle.»

«Aujourd’hui, j’entretiens de bonnes relations avec le président Hannachi»

Pour ce qui est de la relation entre l’entraîneur et son président, le technicien kabyle estime que tout est rentré dans l’ordre et que la JSK commence progressivement à retrouver sa vitesse de croisière : «Comme je viens de le dire, je n’ai jamais été contre Hannachi en tant que personne. Pour preuve, j’entretiens de bonnes relations avec lui, et la JSK commence à retrouver sa forme. C’est le plus important.»

«Nous n’avons encore contacté aucun joueur»

Avant de conclure, le premier responsable technique de la JSK a déclaré que son équipe n’a jusqu’à présent contacté aucun joueur en prévision du prochain mercato : «Jusqu’à présent, nous n’avons contacté aucun joueur en prévision du prochain mercato. Je pense que nous avons encore assez de temps pour entamer les négociations.»