La ville de Tizi Ouzou sera ce soir sous les feux de la rampe à l’occasion du choc JSK-Ahly, comptant pour la troisième journée de la Ligue des champions d’Afrique.
C’est un rendez-vous capital pour les deux équipes qui se disputent la première place du Groupe B. Avec ce big duel, la JSK est leader avec deux points d’avance sur le Ahly. Après deux victoires consécutives face à l’Ismaïly et Heartland sur le même score (1-0), les Canaris veulent réussir la passe de trois afin de garder les commandes du Groupe B et prendre surtout une sérieuse option pour la qualification en demi-finale, qui sera une première dans l’histoire du club.
Malgré la défection de deux cadres de l’équipe, le défenseur central Ali Rial et l’attaquant Farès Hamiti, les poulains de Geiger ne jurent que par la victoire qui sera un grand exploit, vu la qualité et la stature de l’adversaire, six fois champions d’Afrique.
Le Ahly est un gros morceau avec sa pléiade de joueurs internationaux, à leur tête le maestro Mohamed Aboutrika et le très expérimenté Ahmed Hassan, le capitaine légendaire des Pharaons.
«Le Ahly est une équipe redoutable, mais il a des faiblesses qu’on tentera d’exploiter pour empocher les trois points de la victoire et faire un grand pas vers les demi-finales», nous dira l’entraîneur adjoint de la JSK, Kamel Bouhlel. «C’est un grand défi pour nous et on est déterminés à le relever»,
affirme de son côté le capitaine Lamara Douicher, l’un des rares rescapés de l’équipe qui avait affronté le Ahly dans cette même compétition en 2006. Moins expérimentés que les Ahlaouis, les Canaris comptent sur le soutien de leurs supporters pour réussir l’exploit de l’année.
Le stade du 1er Novembre de la ville des Genêts est trop exigu pour contenir justement les grandes foules que drainera cette belle affiche continentale qui sera dirigée par un trio d’arbitres togolais, composé de MM. Djouap Kokou, Djoukere Biagui et Ayena Mathias. Espérons que le spectacle et le fair-play seront au rendez-vous, tant sur le terrain que dans les tribunes.
Larbi B.
