C’est demain que la délégation rentre au pays après une semaine de préparation à Aix-en- Provence. Au menu, les Canaris ont disputé deux matchs amicaux, conclus par une victoire face à Marseille Consolat et une défaite face au Football Club de Istres. Deux tests et beaucoup de choses à revoir dans la copie de Geiger. Le plus important est que le technicien suisse ait pu déceler les plus grandes lacunes chez ses joueurs, d’autant plus qu’il ne reste plus grand-chose avant le coup d’envoi du match de la Champion’s League. En effet, les joueurs de la JSK n’ont que 5 séances d’entraînement, à compter du biquotidien d’aujourd’hui. Le moment est venu d’augmenter le volume de la préparation psychologique.
Dans la tête des joueurs, le match a déjà commencé. Nul doute que la pression monte à l’approche du week-end, surtout lorsqu’on revoit le classement actuel du groupe B. La JSK occupe la première place avec 3 points suivie d’Al Ahly et du Heartland avec 1 point chacun ainsi qu’Al Ismaily avec 0 point. Tous les regards seront braqués sur Tizi. Au cours de notre entretien avec certains joueurs, c’est ce statut de leader qui donne plus de pression.
Le fait de vouloir bien faire fait monter le taux d’adrénaline. C’est pourquoi le staff technique axera la préparation ces jours-ci sur le volet psychologique, car tout se jouera sur la concentration. En attendant, les joueurs poursuivent leur travail dans la sérénité la plus totale en restant concentrés au maximum loin de la pression de Tizi. Ce qui rassure davantage, c’est que les camarades de Douicher Laâmara sont conscients de la tâche qui les attend.
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La veille du retour au pays, le capitaine des Canaris, Douicher Laâmara, fait le point sur ce second stage à Marseille. Il estime que le match face à Heartland a déjà commencé et ce qui compte à présent, ce sont les 3 points de la victoire qu’il faut glaner samedi prochain.
En tant que cadre, comment analysez-vous ce second stage ?
Le stage s’est déroulé dans de bonnes conditions, car la victoire face à Al Ismaily nous a fait beaucoup de bien. Maintenant, à 4 jours du match, nous sommes dans le bain une seconde fois. Chacun de nous est conscient de la tâche qui l’attend sur le terrain.
Après une première victoire face à une équipe de CFA, vous avez raté le second test face à Istres. Comment expliquez-vous cela ?
Je dirais que les conditions du match ne nous ont pas aidés. Le vent nous a empêchés de développer notre jeu. Mais je pense que cette rencontre a révélé quelques lacunes. Cela nous a permis de rectifier certaines d’elles. Parfois, C’est bien de se remettre en question.
Sur le plan physique, avez-vous senti une amélioration ?
Sur le plan personnel, j’ai beaucoup progressé. D’ailleurs, durant le match face à Al Ismaily, je n’ai ressenti la moindre fatigue. Ce qui me réjouit, c’est que nous allions être plus efficaces à l’avenir.
Avez-vous déjà affronté une formation du Nigeria ?
Non. Depuis que je suis à la JSK, je n’ai jamais joué face à une équipe du Nigeria. Mais je dirais que ça reste toujours un football africain. Je sais qu’ils sont arrivés à un stade très avancé la saison passée en Ligue des champions. C’est une bonne équipe.
En tant que cadre de l’équipe, comment faites-vous pour mettre les joueurs en garde contre un excès de confiance ?
Tout se joue dans la tête. Les joueurs doivent garder leur concentration au maximum. Comme nous avons gagné face à Al Ismailya, on peut perdre chez nous. C’est pour cela que l’on doit être très attentifs et ne pas prendre notre adversaire de haut.
Vous avez retrouvé votre statut de titulaire depuis un bon bout de temps. Peut-on dire que le grand Douicher est revenu sur la scène ?
Je l’espère. Vous savez, rien ne vaut la compétition. Plus on a du temps de jeu dans les jambes, plus on est efficace. Avec plus de matchs cette saison, je sais que je serai au top. Et c’est bien évidemment bénéfique pour mon équipe. Je souhaite réaliser une saison parfaite.
Votre rôle est plus important que la saison passée. Ne ressentez-vous pas cela ?
Non, pour la simple raison que j’ai toujours joué mon rôle convenablement au sein de l’équipe. J’essaye d’apporter mon expérience au service des jeunes. Je reste à leur écoute.
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Pas de relâche avec Mohammedi
Le préparateur physique Boudjemaâ Mohammedi ne badine pas avec la discipline. Il a remis à leur place à plusieurs reprises certains joueurs qui s’oubliaient parfois lors des exercices d’endurance. Il faudrait dire qu’il est vraiment à cheval sur son travail.
Les joueurs ont suivi une séance de rugby
Avant de prendre part à la séance d’entraînement matinale, les joueurs ont suivi une partie de la séance d’entraînement de l’équipe de Rugby d’Aix-en-Provence. Les joueurs ont été surpris par la morphologie des rugbymans et du volume de travail auquel ils étaient soumis quotidiennement. Ils ont aussi constaté à quel point la vie d’un footballeur était plus simple !
Travail de renforcement pour les uns…
Comme prévu, le préparateur physique Boudjemaâ Mohammedi a programme pour la séance d’hier matin un travail de renforcement pour les joueurs qui n’avaient pas pris part au match amical de dimanche passé face à Istres. Après une journée de repos, les camarades de Berrefane ont renoué avec le travail. Le premier groupe a débuté directement en salle de musculation sous la coupe de Abdellah Bekra.
… Et endurance pour les autres
Pour ce qui est du second groupe, composé de 11 joueurs, il a enchaîné par un travail d’endurance sous la coupe de Mohammedi. Au début, le préparateur physique a soumis les joueurs à un exercice d’intermittence avec un bip sonore. La distance de course qui s’étalé sur 100 mètres était divisée en 3 parties. 10 mètres d’accélération, suivis de 80 mètres de course modérée avec allongement des pas, avec 10 derniers mètres de récupération.
Travail d’abdos vers la fin
Après un travail d’endurance, les camarades de Aoudia ont terminé la séance par un travail de renforcement biométrique. Après avoir effectué deux séries de 50 abdos, ils ont conclu avec un travail de gainage.
