Les poulains de Meziane Ighil ont poussé un ouf de soulagement à la fin de la rencontre en s’imposant par un but à zéro face au CSC.
Evoluant devant des gradins pratiquement vides et sur une pelouse impraticable où il était difficile de faire circuler le ballon, ils ont éprouvé toutes les peines du monde pour empocher les trois points. Les Sanafir n’ont pas été dangereux, mais comme ils se sont retranchés derrière durant toute la partie, cela a compliqué la tâche des Canaris qui se trouvaient dans l’obligation de réagir après le semi-échec de samedi dernier face à l’USMA. Pourtant, ils auraient pu faire la différence si l’arbitre n’avait pas fermé les yeux sur un penalty à la 14e minute. Malgré les réclamations de Boulemdaïs and Co après qu’un défenseur du CSC ait touché le cuir de la main à l’intérieur de la surface de réparation, l’homme en noir a laissé jouer. Ils se sont créé, par la suite, plusieurs occasions, mais le gardien Daïf prenait à chaque fois le dessus. Avec l’expulsion de Hadjadj à la 28e minute, les poulains de Bouarrata ne se sont procuré aucune occasion. Tedjar sonne le réveil en deuxième mi-temps
Si en première mi-temps, il a été juste moyen, en deuxième période, il a été époustouflant. Il a perdu certes quelques balles, mais il a été pratiquement derrière toutes les actions de son équipe. Il a tout tenté avant d’être chargé d’exécuter le penalty sifflé par l’arbitre à la 78e minute. Il n’a donné aucune chance à Daïf, lequel, il faut le dire, avait réussi plusieurs arrêts décisifs. Il avait stoppé les tirs de Metref, Nessakh et compagnie avant de s’incliner sur le penalty de Tedjar. Dans les dernières minutes, les équipiers de Rial auraient pu inscrire d’autres buts si la réussite avait été de leur côté. Ils ont réalisé le plus important en renouant avec la victoire après deux contre-performances consécutives à domicile. Ils ont évolué dans des conditions très difficiles, mais malgré ça ils ont assuré en empochant les trois points de la partie. N. B.
Tedjar : «Cette victoire nous revigore»

Crédité d’une prestation moyenne, Saâd Tedjar a pris ses responsabilités à la 78’ de la partie pour aller transformer le coup de pied de réparation accordé à son équipe et inscrire ainsi son premier but de la saison. Une réalisation qui permet à la JSK de l’emporter et de relever la tête après une longue période de disette.
– Quelles sont vos impressions après avoir offert la victoire à votre équipe sur ce penalty transformé ?
– Ce fut un moment crucial de la partie. J’ai pris la responsabilité de botter ce penalty, car je me sentais en forme. Je trainais une angine qui m’a privé du dernier match face à l’USMA, et à l’occasion de mon retour à la compétition, je voulais ramener un plus à l’équipe et aider mes coéquipiers à s’imposer.
– Beaucoup d’encre a coulé concernant votre absence face à l’USMA, qu’en est-il au juste ?
– Il n’y avait vraiment pas de quoi créer toute cette polémique. Je souffrais d’une angine et le staff technique a préféré choisir des joueurs plus en forme que moi. De mon côté, je ne voulais pas prendre de risque et j’ai préféré rater l’USMA et être en forme pour le match du CSC. D’ailleurs, j’étais malade depuis le regroupement de l’EN.
– La victoire que vous venez de remporter face au CSC vous fera très certainement du bien au moral, n’est-ce pas ?
– En effet, il était important pour nous de gagner ce match. Malgré les conditions atmosphériques et l’état catastrophique du terrain, on a réussi à faire la différence. On a poussé jusqu’à l’ultime minute de la rencontre et on a été finalement récompensés.
– Vous allez enchaîner par une autre rencontre face au MCS. Comment se présente ce match pour vous ?
– On s’attend à un match difficile. On n’a pas le temps de savourer ce succès face au CSC, on doit directement se projeter dans ce match. On ne fera pas le déplacement en victime expiatoire, on ira à Saïda dans l’intention de ramener un bon résultat.
– Un dernier mot ?
– Je tiens à dédier ce but et cette victoire à notre coéquipier Saïd Belkalem qui est en convalescence. Je tiens à lui dire qu’on pense toujours à lui.
J. M.