Après une minute de silence en hommage à la mémoire de Amrous Driss, un ex-dirigeant des Canaris, l’arbitre central, Abed Charef, n’a pas hésité à donner le coup d’envoi de la partie.
Les Canaris, qui restaient sur une défaite enregistrée face à l’USMH lors de la 7e journée, voulaient coûte que coûte montrer leurs dents face aux gars de Gamondi. D’ailleurs, la première action fut à l’actif des locaux.
Yahia Chérif a failli tromper la vigilance d’Ousserir, mais la précipitation a fait que l’attaque des Canaris passe à côté. Entre-temps, le CRB prenait son temps pour étudier l’adversaire.
C’est sur les contres que Gamondi a basé sa stratégie. Il faut dire que les raids des Algérois étaient plus dangereux. Rebih a trompé la défense et s’est mis face à face avec Berrefane. N’était le talent de ce dernier, les Kabyles auraient encaissé sur cette action. Sans oublier la tête de Bourekba et c’est toujours le keeper kabyle qui sauve les meubles.

On pouvait bien voir que le retour à la compétition était un peu dur pour les deux parties qui ont trouvé du mal à s’exprimer. Car durant la plupart du temps, le jeu se concentra au milieu du terrain. Dans ce premier round, l’homme en noir brandira à trois reprises son carton jaune. Le premier à Remache, et les deux autres pour Aksas et Mekehout. Le score ne changera pas et l’homme en noir renvoie les 22 acteurs aux vestiaires. La pause-citron terminée, place donc au foot action.
Les Canaris plus que jamais décidés à arriver à la cage d’Ousserir ont réussi à ouvrir la marque deux minutes seulement après la reprise des débats, Aoudia est passé par là. Les Canaris avaient largement la possibilité de tuer le match, mais les joueurs ont confondu vitesse et précipitation. Celui qui ne marque pas encaisse, c’est la loi du foot, et c’est ce qui fut à la 71′, Bourekba remet les pendules à l’heure. On pouvait voir que la défense des Canaris flottait.
Coulibaly, le stabilisateur manquait beaucoup à l’appel. On notera des occasions de part et d’autre, mais rien à faire, même les changements effectués n’ont rien fait. On notera un point noir dans cette partie, les pierres qui fusaient de partout, les Kabyles étaient furieux contre leur équipe et surtout contre le coach Geiger.
Ainsi donc, il est possible de voir la JSK évoluer face au WAT sans son public… Après quelques minutes de temps additionnel, l’arbitre met fin aux débats sur le score de parité de 1 but partout.