JS Saoura: Une équipe qui grandit

  Depuis son accession parmi l’élite, la JS Saoura n’a cessé de défrayer la chronique par ses exploits. En effet, la formation de la Saoura aura l’honneur de représenter l’Algérie pour la deuxième fois en Ligue des champions d’Afrique. En dix années d’existence seulement, la JSS, après avoir été le premier club de football du sud algérien à accéder en première division en 2013 et intégrer le monde professionnel, fait partie aujourd’hui des grands du gotha du football national. Encore plus, le team de la Saoura s’est forgé la réputation d’équipe redoutable et intraitable à domicile, la JSS étant invaincue dans son antre du 20 Août 1955 depuis le mois de janvier 2015. De par sa situation géographique et son statut de nouveau sociétaire de l’élite, personne n’en donnait cher aux Bécharis et, également, de la réussite de Mohamed Zerrouati qui, même si parfois il fait dans la précipitation en prenant des décisions hâtives, a réussi tout de même à donner une identité à son club.

Cela s’est vérifié lors de la dernière victoire avec l’art et la manière face à l’USMA. Une victoire acquise face à une équipe usmiste considérée comme l’un des ténors de l’élite. Sans complexe, les gars de la Saoura ont confirmé leur statut de bête noire de l’USMA. En somme, la JSS semble bien partie pour jouer le podium et rivaliser avec les grosses cylindrées de la Ligue 1 et réaliser le rêve de toute la population du Sud par un titre de champion d’Algérie.

C’est du domaine du possible dans la mesure où les dirigeants du club phare de la Saoura sont parvenus à instaurer une rigueur dans la gestion loin des mauvais réflexes. Au contraire, c’est l’union sacrée autour du club où, pour une question de fierté, tout le monde tire dans le même sens, loin des méfaits de l’opposition, des dettes ou de crise financière.

A Béchar, les joueurs sont mis dans d’excellentes conditions et peuvent se consacrer pleinement sur leur travail. Au sein de la JSS, personne n’a le droit de jouer avec la sensibilité des fans des « Jaune et Vert » ou manquer de respect à l’histoire du club. C’est la culture inculquée par Mohamed Zerrouati et ses proches collaborateurs.

A la JSS, on a toujours respecté les critères techniques des joueurs avant d’être engagés. C’est là le secret de la réussite de la formation bécharie. Avec la venue des Nateche (ex-MCO), Khoualed (ex-Ohod, Arabie Saoudite), Aouedj (ex-ESS), Bouchiba (ex-OM), Boulaâdiat (ex-Ohod Arabie Saoudite), Koulkheir (ex-OM), l’entraineur Nabil Neghiz dispose d’un effectif équilibré pour répondre aux aspirations du club.

L’avantage pour cet entraineur, c’est que la JS Saoura a gagné en maturité et dispose de plusieurs éléments d’expérience, ce qui lui permet de bien gérer la pression et faire face aux exigences de la compétition, d’autant plus que Nabil Neghiz pourra compter sur l’enthousiasme des jeunes, à l’image des Lhamri (retour de prêt du GCM), Farhi (prêt de l’USMA), Zenasni (ex-CRB), Camara (Guinée) ainsi que les anciens qui ont été à la hauteur de la confiance placée eu eux. Aujourd’hui, la JSS est en train de grandir. Pour le prouver, les responsables du club, avec le consentement du coach, ambitionnent d’aller le plus loin possible en Ligue des champions et aller bouleverser la hiérarchie en visant le titre de champion d’Algérie. C’est dans les cordes de la JSS en raison du nivellement des valeurs. On a coutume de dire que « L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir ». A Béchar, la JSS commence à donner à réfléchir à de nombreux clubs et dirigeants. C’est là, la première grande victoire des Sudistes.