M. Zeggai

Plus encore, la présence en force des dirigeants kabyles n’est pas passée inaperçue devant l’absence totale de leurs homologues mouloudéens. C’est là la grande différence dans la gestion d’un club. Avant-hier, la JSK a atteint son onzième match sans défaite et maintient son invincibilité. Ces résultats sont le fruit d’un travail entamé depuis le début de l’année avec une bonne préparation et, surtout, la synchronisation dans le travail entre le staff technique et l’équipe dirigeante avec un seul mot d’ordre : l’intérêt de la JSK. Lors de ce match, le coach français a reconnu que son équipe a laissé passer une bonne opportunité de signer sa troisième victoire en dehors de ses bases. « Je m’attendais à une meilleure prestation mais aujourd’hui, on n’a pas bien joué comme je le souhaitais.
L’essentiel est que nous avons préservé notre invincibilité, ce qui est bon pour la suite de la suite de la compétition. Nous n’avons pas su exploiter les défaillances de l’adversaire. Nous avons perdu des ballons faciles qui auraient pu nous coûter cher ». De l’avis de tous les dirigeants kabyles, il y avait de la place pour une victoire.
C’est le seul regret des « Jaune et Vert » à l’issue de cette rencontre, mais il faut reconnaitre que Franck Dumas a donné une âme et un style de jeu qui sied bien à la philosophie de la JSK. Le technicien français a su inculquer à ses joueurs le respect des couleurs du club en parvenant à donner une assise tactique à son équipe en fonction des éléments qu’il a en sa possession. Travail, rigueur et discipline, tels sont les mots d’ordre de Franck Dumas qui a toujours rappelé à ses joueurs que « la JSK est au-dessus de tous et que personne n’est indispensable », d’où son animosité avec le joueur Benaldjia, relégué au banc des remplaçants « Benaldjia ? On verra avec les dirigeants d’ici le mercato », a lancé le technicien français lors de la conférence de presse. Sa parfaite gestion du groupe lui a permis de tirer le maximum de ses joueurs, ce qui s’est répercuté positivement sur le rendement et les résultats de l’équipe. L’exemple de Boukhanchouche est également édifiant.
