Pour trancher définitivement le bras de fer entre Hannachi et ledit comité qui a bel et bien décidé de ne plus faire marche arrière, la DJS de Tizi Ouzou devra s’impliquer dans un dossier devenu délicat à élucider.
Actualité oblige, les derniers développements qui ne cessent de s’accumuler au sein, et surtout autour du club phare de la Kabylie, ont fini par prendre une dimension telle, que Moh Chérif Hannachi se retrouve aujourd’hui réellement, soit dans l’obligation de remettre les clés de la JS Kabylie, soit de trouver au plus vite une issue de sortie, et à l’amiable avec tous ses détracteurs actuels.
Pour cause, le fameux comité de sauvegarde à l’origine de la tentative de destitution du boss des Canaris, plus que jamais d’actualité, et constitué désormais de nombreuses figures emblématiques de l’un des clubs les plus prestigieux du pays, n’a pas cessé de marquer des points très importants, au point où les plus hautes instances en charge du football national ne sauraient occulter une situation sans précédent en Kabylie.
De son côté, pour parer au plus pressé, et surtout afin de calmer ses nombreux opposants actuels, Moh Chérif Hannachi aurait fait appel à un comité des sages constitué de trois personnes dont deux feraient partie de l’actuelle direction que le comité ne veut plus cautionner.
Il est vrai que face aux graves accusations portées à son égard, avec des preuves à l’appui, exhibées publiquement par l’ex-avocat de la JSK, maître Meriem, et qui remettraient totalement en cause la mauvaise gestion mise en place par Hannachi en 2012, le fait de présider aux destinées de deux entités que tout sépare depuis 2010 sur le plan statutaire, constitue aux yeux des opposants au président de la JSK, une véritable entrave à la loi.
Du coup, avant même que la justice ne se penche sur ce cas qui semble avoir pris une tournure dramatique, suite aux derniers griefs retenus contre Moh Chérif Hannachi, cette situation relève en premier lieu des pouvoirs publics, et notamment des prérogatives des services concernés du ministère de la Jeunesse et des Sports. Aujourd’hui, pour trancher définitivement le bras de fer actuel entre Hannachi et ledit comité qui a bel et bien décidé de ne plus faire marche arrière, la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya de Tizi Ouzou, devra inéluctablement s’impliquer dans un dossier devenu brûlant et délicat à élucider entre deux parties que tout oppose chaque jour davantage.
Sur le plan moral et légal, le grave contentieux auquel fait face désormais Moh Chérif Hannachi, n’est ni du ressort de la FAF, ni celui de la LFP, mais bel et bien de la responsabilité des membres d’une assemblée générale.
Quant au nom du potentiel futur investisseur et actionnaire majoritaire du club kabyle, si le nom de l’industriel Issaâd Rebrab a été évoqué, ce dernier ne ferait pas partie des personnes auxquelles pense sérieusement dans l’immédiat le comité de sauvegarde de la JS Kabylie, selon les déclarations de Iboud et consorts.
Côté préparation de la saison prochaine, les Canaris du Djurdjura ont décidé de séjourner en Tunisie, plus exactement à Hammam Bourguiba que la formation phare des Genêts devait rejoindre en principe, au moment où nous mettions sous presse.
Les camarades de Rial et de Belamri, les deux piliers des Kabyles, tenteront donc de mettre à profit ce nouveau stage en terre tunisienne, pour s’éloigner d’un environnement de plus en plus tendu, et notamment d’une atmosphère marquée quotidiennement par des événements d’ordre extra-sportif auxquels il va falloir mettre fin.
Dans le cas contraire, l’avenir du ténor de Djurdjura risque de s’assombrir inéluctablement.
