JS Kabylie: Belkalem, l’autre leader kabyle

JS Kabylie: Belkalem, l’autre leader kabyle

Le club le plus titré du pays a enfanté toujours de grands joueurs, des joueurs qui ont servi et la JSK et l’équipe nationale.

Les Meftah Mahieddine, Hamened Aomar, Karim Doudane et Brahim Zafour ont pris le relais des Tchipalo, Larbes, Bahbouh et les autres.

Après le départ de Zafour, qui était le capitaine d’équipe, le jeune Meftah Rabie a hérité du brassard de capitaine. La saison passée, il existait déjà des joueurs d’expérience à la JSK, le jeune Meftah était l’un des leaders de l’équipe.

Après le départ de plusieurs cadres l’été dernier, l’arrière droit des Canaris, Meftah, en l’occurrence, est devenu le meneur d’hommes du groupe, le capitaine et le leader. Pour un petit rappel, Meftah est un pur produit de la JSK. Bref, samedi dernier, le capitaine des Jaune et Vert n’était pas concerné par la rencontre de son équipe devant le MCO, pour cause de suspension.

Lors de cette rencontre, le coach suisse de la JSK, Alain Geiger, a laissé Douicher Lamara sur le banc, ce dernier n’est autre que le deuxième capitaine de l’équipe après Meftah. Il fallait donc trouver un troisième capitaine.

En la présence de plusieurs joueurs expérimentés, âgés et chevronnés, le staff technique des Canaris a donné le brassard de capitanat au jeune Belkalem.

Ce dernier, qui est très jeune, a réalisé une grande saison l’année passée, alors qu’il était toujours junior. Cette saison, et pour sa première saison en seniors, Belkalem est devenu un pilier de la défense, une pièce maîtresse sur l’échiquier de Geiger. L’enfant de Mekla qui lui aussi est un pur produit de l’école des Jaune et Vert a réalisé un grand match à Oran, il a aussi joué son rôle de capitaine avec brio. Voilà un autre leader kabyle à la JSK.

A 21 ans, capitaine de la JSK !

Pour être capitaine à la JSK, il faut vraiment suer, il faut être un grand joueur, voire un grand homme. C’est difficile de remplacer les Fergani, Menad, Medane, Benhamlat, Zafour et autres. Toutefois, Belkalem a réussi à les remplacer et avec brio. A 21 ans, le jeune Belkalem est devenu le troisième capitaine de la JSK, en plus de sa tâche défensive, il a un grand rôle à jouer aussi dans le groupe. Calme et très bien éduqué, ambitieux et sérieux, l’enfant de Mekla ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Il tape aux portes de l’EN

Pour un petit rappel, Belkalem était le capitaine de l’équipe nationale juniors. Aujourd’hui, il est aussi le capitaine de l’équipe nationale olympique. Certes, le stoppeur kabyle est jeune, mais il est un titulaire indiscutable à la JSK. Pour gagner une place de titulaire à la JSK, il faut vraiment suer et faire des sacrifices, il faut être costaud, dur comme l’acier. Bref, ce jeune défenseur central, frappe dès maintenant aux portes de l’équipe nationale. Pour plus d’un, Belkalem est aussi bon que Zaoui et Laifaoui, mieux encore, il n’a que 21 ans, il apprendra beaucoup aux côtés de Bougherra, Yahia et Halliche. Voilà un bon joueur à prendre en sélection, si on veut vraiment préparer l’avenir et l’après- Mondial.

«Je garde les pieds sur terre»

«C’est un grand honneur pour moi de porter le brassard de capitaine. J’ai tout fait pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. Ce n’est pas une mince affaire d’être capitaine de la JSK. Bref, je continue toujours de travailler avec beaucoup de sérieux, je suis jeune, je ne vais pas brûler les étapes et avec un peu plus de temps, je vais atteindre d’autres objectifs.»

Il a été laissé sur le banc samedi dernier à Oran

Yahia Chérif : «Le plus important est que mon équipe gagne»

«Moi, je suis un professionnel, je travaille et je respecte le choix des entraîneurs.»

Samedi dernier, le staff technique des Canaris a surpris tout le monde en laissant sur le banc Yahia Chérif. Ce dernie, a pris part à toutes les rencontres de son équipe cette saison en championnat, mis à part une ou deux rencontres où il était blessé. Bref, Yahia Chérif n’a pas joué d’entrée samedi dernier à Zabana et cela n’a pas perturbé le joueur, au contraire, il est aux anges après la victoire de son équipe.

Quel commentaire faites-vous sur la victoire de votre équipe samedi dernier à Oran devant le MCO ?

Comme tout le monde à la JSK, je suis très content pour cette victoire. On a longuement attendu cette victoire. En fin de compte, on a gagné à Oran devant une bonne équipe du MCO.

Samedi dernier, en plus de la victoire, vous avez démontré un bon visage…

Je pense que le stage effectué cet hiver à Casablanca est bénéfique pour le groupe. Cette victoire confirme aussi notre bonne santé en cette phase retour et confirme aussi nos ambitions, car on ne peut jouer que les premiers rôles en championnat pour ne pas dire le titre.

Sur un plan personnel, le staff technique ne vous a pas aligné d’entrée lors de cette rencontre. Pis encore, vous n’avez été aligné qu’à quelques minutes seulement de la fin de la rencontre.

Un commentaire ?

Je n’ai pas beaucoup de choses à vous dire sur ce sujet. Moi, je suis un joueur professionnel, je suis payé par la direction pour m’entraîner et rester à la disposition du staff technique.

Donc, votre non-titularisation à Oran ne vous a pas perturbé ?

Je vais être clair avec vous, moi, je veux jouer toutes les rencontres de mon équipe, or, je ne peux pas demander quoi que ce soit au staff technique, je ne suis pas le genre de joueur qui fait toute une montagne après une non-convocation ou une non-titularisation.

Moi, je place toujours l’intérêt du groupe avant le mien, je suis très content de la victoire de samedi dernier et le plus important à mes yeux, est que mon équipe gagne, avec ou sans moi.

Le coach a joué avec le 4-4-2, c’est pour cette raison qu’il a jugé utile de vous laisser sur le banc…

Peut-être, mais je n’entre pas dans des détails qui me dépassent.

Cette histoire n’affectera pas votre moral ?

Non, en aucun cas, je sais bien ce que je vaux et j’ai une grande confiance en moi-même. Le public aussi connaît bien Yahia Chérif et ce qu’il vaut. Je ne me fais pas de soucis donc sur ce sujet.

Revenons à votre équipe, êtes-vous prêts pour le voyage de la Gambie ?

La victoire de samedi dernier a fait beaucoup de bien au groupe. Moralement, on est au top. On va bien préparer ce rendez-vous pour assurer la qualification en Gambie.

L’heure est à l’Afrique

A l’issue de leur rencontre samedi dernier à Oran devant le MCO, les joueurs kabyles ont bénéficié de deux jours de repos. Geiger et ses adjoints ont bien récompensé leurs capés. Ces derniers ont profité de ce repos pour savourer la victoire, mais beaucoup plus pour préparer leur voyage pour la Gambie.

Aujourd’hui, les coéquipiers du capitaine Meftah reprendront le chemin des entraînements. Ils effectueront une séance d’entraînement au stade 1er-Novembre avant de bénéficié du reste de la journée pour récupérer leurs forces. Les Canaris quitteront le pays demain matin à destination de Dakar où ils passeront une nuit avant d’entrer en Gambie. Bref, aujourd’hui, les Jaune et Vert ont tourné momentanément la page du championnat, car, l’heure est à l’Afrique.

Assurer la qualif’ à Banjul

Les Kabyles renoueront avec une vieille tradition demain, celle des périlleux déplacements en Afrique. Les coéquipiers du capitaine Meftah entameront l’aventure africaine à Banjul devant le club des Forces armés de Gambie.

Comme les responsables kabyles veulent atteindre le tour des poules en Ligue des champions, les camarades de Maroci devront revenir au pays avec un bon résultat afin de jouer le match retour tranquillement et sans pression.

A. H.