JOURNÉES “MUSÉE DES MUSÉES” À MÉDÉA : Faire découvrir le patrimoine muséal

JOURNÉES “MUSÉE DES MUSÉES” À MÉDÉA : Faire découvrir le patrimoine muséal

Dans l’objectif de faire connaître le patrimoine historique et archéologique national et de vulgariser la culture muséale, le Musée public national des arts et traditions populaires de Médéa a organisé, les 26 et 27 février, des journées intitulées “Musée des musées” avec la participation de 17 musées publics nationaux. C’est à la place des Martyrs que les hôtes du Musée public national des arts et traditions populaires de Médéa ont installé leurs stands et reçu un large public, jeune et vieux, qui a eu le loisir de satisfaire sa curiosité en posant des questions sur l’origine et l’époque des pièces archéologiques exposées. Pour Mme Adila Talbi, directrice du musée public national des arts et traditions populaires de Médéa, l’idée d’organiser ces journées est de rassembler tous les musées publics nationaux pour les faire découvrir au public ainsi que leurs spécialisations, notamment en ce qui concerne les musées publics nationaux de création plus ou moins récente. “L’événement est une manière d’aller à la rencontre de la population pour lui faire partager la richesse des collections que recèlent nos musées dont certains détiennent des pièces qui sont considérées comme des pièces uniques dans le monde.” Le musée du Bardo d’Alger spécialisé dans la préhistoire et l’ethnographie était présent par quelques-unes de ses publications, notamment celles retraçant l’histoire de Tin Hinan et Voyage dans la préhistoire, ainsi que l’histoire du haïk et du café maure. Spécialisé dans la préhistoire, l’antiquité, l’époque islamique et la numismatique relevant des différentes périodes historiques, le musée public national de Sétif s’enorgueillit de sa collection de mosaïques et de la possession d’un tableau unique au monde et représentant Le triomphe de Dionysos, dieu de la vigne, du vin, de la folie et de la démesure. Abrité par la Médersa Tachfinia dont la construction remonte au 14e siècle, le musée d’art et d’histoire de Tlemcen, explique-t-on, a la particularité de disposer de 4 types de collections réservées aux beaux-arts, aux expressions traditionnelles, à l’archéologie et à l’ethnographie. Certains musées ont préféré exposer des tableaux et photographies, comme c’est le cas du musée public national de Cirta de Constantine, montrant les ponts de Sidi M’cid et de Sidi Rached ainsi que la Brèche et les remparts de la ville.

Il en va aussi du Musée public national des arts et traditions populaires d’Alger dont le stand a été décoré de quelques planches mettant en exergue l’art du bijou, l’art du cuivre, l’orfèvrerie, l’art de la toilette et de la broderie et des musées publics nationaux Zabana d’Oran et Nasreddine-Dinet de Bou-Sâada, dont l’un a exposé des tableaux représentant un perçoir en silex, une grotte de troglodyte de l’ère néolithique et des monnaies en or ; l’autre, des scènes de la vie la cité du bonheur et du soleil.

De création récente, le Musée public national maritime, qui a pour vocation de protéger, valoriser, explorer, inventorier et documenter des sites et vestiges archéologiques immergés, a aussi pour mission la protection et la conservation du patrimoine subaquatique.

En outre, un programme d’animation a été conçu par les organisateurs dont des ateliers pour enfants ainsi qu’une série de conférences sur des thématiques se rapportant à la présentation de certains musées, aux méthodes de préservation et à l’utilisation des médias dans la promotion du travail muséal.

M. EL BEY