Journée parlementaire sur le « Plan national de lutte contre le diabète »

Journée parlementaire sur le « Plan national de lutte contre le diabète »
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Au dela de la promulgation de lois, l’élu a pour vocation de se metttre à l’écoute des préoccupations des citoyens, les malades notamment, en vue de leur garantir une bonne prise en charge, a affirmé mercredi à Alger le vice-président de l’Assemblée populaire nationale, Azeddine Boutaleb.

Dans une allocution lue au nom de Abdelaziz Ziari, président de l’APN, M. Boutaleb a précisé à l’occasion d’une journée parlementaire sur le « Plan national de lutte contre le diabète », que cette maladie, « grave et chronique », menaçait un grand nombre de citoyens, d’où la necessaire contribution de tous (parlement, exécutif, société civile) pour une meilleure prise en charge.

Le responsable a estimé que la santé publique était une responsabilité incombant aussi bien à l’Etat qu’au citoyen. L’APN qui accueille cette évènement entend, a ajouté M. Boutaleb, demeurer un espace adéquat pour l’échange de vues sur toutes les questions d’ordre public, notamment la question de la santé.

Figurant parmi les droits fondamentaux consacrés dans la Constitution eu égard à son importance dans la société et à son impact sur le développement, M. Boutaleb a fait savoir que l’Etat « a consacré au secteur de la santé des moyens financiers et matériels importants ».

Il a souligné dans ce sens la nécessité de prendre en charge les malades dans le cadre des soins, la prévention et la protection de toute forme de distinction ou marginalisation. Le président de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, M. Abdelkader Belkacem Kouadri a indiqué que le nombre des diabétiques en Algérie était de 3 millions (10% de la population).

Selon les prévisions du ministère de la Santé, ce nombre atteindra 4,2 millions de diabétiques durant les prochaines années, a-t-il ajouté. Il a à ce propos, tenu à préciser que 30 à 40% des diabétiques souffrent d’insuffisance rénale, 70% d’hypertension artérielle et 75% de maladies cardio-vasculaires. 50% du total subissent une amputation durant les cinq à dix ans du diagnostic de la maladie, a-t-il encore dit.

M. Kouadri a affirmé l’importance de cette journée organisée sur initiative des ministères de la Santé, delà population et de la réforme hospitalière et de la sécurité sociale afin de « définir une approche précise, cohérente et efficace du plan national de lutte contre le diabète » qui sera mis au point prochainement.