Journée parlementaire organisée par le FFS

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M. Ould Khelifa : « La Constitution énonce clairement l’indépendance de la justice »

Le président de l’Assemblée populaire nationale a saisi l’opportunité pour rendre un vibrant hommage à Hocine Aït Ahmed, « l’un des leaders de la Révolution et défenseur des droits de l’homme ».

«La Constitution algérienne énonce clairement l’indépendance de la justice », a déclaré, jeudi passé, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lors d’une journée d’étude organisée à Alger par le groupe parlementaire du Front des forces socialistes. Selon le président du Parlement, les notions d’indépendance de la justice et droits de l’homme, constituent une condition sine qua non pour la consécration « effective » de la démocratie et de la politique de bonne gouvernance.

Intervenant lors de cette rencontre intitulée : « L’indépendance de la justice, garante fondamentale des droits de l’homme », il a passé en revue les différents acquis, aussi irréversibles soient-ils, réalisés par l’Algérie en matière des droits de l’homme. Son édifiante et toute récente élection au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, est « une preuve de ses efforts consentis », rappelant que l’Algérie a toujours été du côté des peuples « notamment dans leur droit à l’autodétermination ».

LG Algérie

Rappelons-le, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, dans une intervention faite à l’ONU, a relevé le fait que l’Algérie « cultive les vertus du dialogue et elle est particulièrement attachée à la promotion et à la protection de tous les droits de l’homme. »

L’autre priorité de notre pays, a soutenu le MAE, est « d’élever des responsabilités et de consolider le caractère universel et interdépendant des droits de l’homme ». D’autre part, il convient de rappeler qu’Ould Khelifa a rendu hommage à Hocine Aït Ahmed, « l’un des leaders de la Révolution et défenseur des droits de l’homme ».

De leur côté, les participants à cette rencontre parlementaire ont été unanimes : la problématique de l’indépendance de la justice réside dans l’application des textes juridiques. A cet effet, il y a lieu de préciser, l’Algérie a ratifié toutes les conventions internationales relatives aux droits de l’homme. En dépit du chemin parcouru, « beaucoup de dispositions ne sont pas appliquées ».

Devant cette situation, s’impose la nécessité d’introduire des « changements » dans les statuts et fonctionnements du Conseil supérieur de la magistrature. Il est question, aussi, de revoir le principe de l’inamovibilité du magistrat (définie après 10 ans d’exercice), et réfléchir sur les délais de renouvellement des membres du bureau permanent. La formation, qualifiée de « maillon faible », a été l’un des axes sur lequel ont débattu les experts.

Fouad Irnatene