Journée mondiale de la normalisation, Création d’un guide référentiel normatif d’évaluation

Journée mondiale de la normalisation, Création d’un guide référentiel normatif d’évaluation

Le projet auquel l’Algérie a adhéré a été financé par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement dans la région MENA.

L’Institut algérien de normalisation (Ianor) va lancer une opération pour la création d’un guide référentiel normatif d’évaluation en vue de vulgariser la norme ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale avec aussi pour objectif de sensibiliser le maximum d’entreprises nationales appelées à adhérer à ce processus. C’est ce qu’a annoncé, hier à Alger, son directeur général, Djamel Halès, lors de la cérémonie de célébration de la journée internationale de la normalisation qui coïncide avec le 14 octobre.

L’occasion a été mise à profit pour annoncer la clôture officielle du projet RS MENA-Algérie parrainé par l’Organisation internationale de normalisation ISO pour encourager l’utilisation de la norme 26000.

Le projet auquel l’Algérie a adhéré a été financé par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement dans la région MENA. « Depuis son lancement en 2011, le projet a porté ses fruits », a affirmé Halès indiquant qu’un pool de 14 experts nationaux a été formé dans ce cadre en plus de 17 organisations volontaristes-pilote, représentant des entreprises publiques et privées.

Elles ont adhéré à la mise en œuvre des principes de la responsabilité sociétale selon la norme 26000. Parmi ces entreprises, on citera à titre d’exemple Cosider, Naftal, Granitex, Socothyd, Contrôle techniques des travaux publics (CTTP), NCA et SASACE, un fabricant de sachets.

Ces trois dernières entreprises ont été sélectionnées par ISO en vue de présenter à l’international leur résultat après avoir implanté la démarche de responsabilité sociétale au sein de leur organisation. Selon le DG de l’Ianor, « l’évaluation de ce programme fait ressortir que les meilleurs résultats constatés sont ceux de l’Algérie aussi bien du point de vue formation des experts que de la mise en œuvre de la norme 26000 ».

Ce qui reste à faire, a-t-il poursuivi, c’est d’instaurer le guide référentiel pour mettre en place un ancrage normatif d’évaluation.

« Les entreprises sont intéressées par la norme ISO 26000 et souhaitent qu’elles soient certifiées pour pouvoir être évaluées selon les normes algériennes », a-t-il indiqué. A titre indicatif, l’Ianor dispose d’un pôle de 600 experts qui participent au niveau de 69 comités techniques nationaux. Il convient de souligner qu’il existe 8000 normes algériennes.

Wassila Ould Hamouda