La communauté internationale célèbre aujourd’hui la Journée de la non-violence.
Décrétée en juin 2007 par l’Assemblée générale de l’ONU, cette journée se veut une opportunité pour répandre la culture de la non-violence et de la paix. Dans cette réflexion, l’ONU a proposé huit grands axes de travail.
Il s’agit du renforcement d’une culture de la paix par l’éducation, la promotion et le développement économique et social durable, la promotion et le respect de tous les droits de l’homme, l’égalité entre les femmes et les hommes, la participation démocratique, le développement de la compréhension, la tolérance et la solidarité, le soutien de la communication participative et de la libre circulation de l’information et des connaissances et la promotion de la paix et de la sécurité internationales. La Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, jour de la naissance du Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence. Cette journée est également l’occasion de «diffuser le message de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation ». Dans cet esprit, et afin d’instaurer une paix interne d’abord, notre pays lutte sans cesse contre toute forme de violence, notamment celle faite aux femmes et aux enfants de par leur vulnérabilité. Ainsi, des associations et des réseaux ont été créés à l’image du réseau Wassila, NADA ou encore le numéro vert mis en place par le ministère de la Solidarité nationale. L’Etat veille également à rétablir l’ordre dans des zones malmenées une décennie durant, en menant un développement économique et social durable. Toutefois, en dépit des efforts consentis, beaucoup reste à faire pour éradiquer cette violence qui émaille les relations entre citoyens ou encore celles recensées en milieu scolaire.
Gandhi a dit : «La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme».
