Journée internationale de disparition forcée : Le douloureux combat des familles des disparus

Journée internationale de disparition forcée : Le douloureux combat des familles des disparus

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des victimes de disparition forcée. En Algerie, les familles des disparus des années 90 veulent que des informations soient données sur leurs proches disparu(e)s.

Après la disparition d’un être cher, une famille peut rester sans soutien économique et souvent être amenée à épuiser ses ressources à la recherche d’un proche disparu. Ces mamans, sœurs, épouses, frères et pères aux cœurs brisés ont le droit de connaitre la vérité sur le sors de leurs proches.

Jusqu’à aujourd’hui, plus de 8000 dossiers documentés de cas de disparitions forcées après des arrestations effectuées par les forces de l’ordre durant les années noires ont été constitués par l’association “SOS Disparus”.

Hacene Ferhati, membre de SOS disparus, a déclaré à HuffPost Algerie, que “l’association œuvre depuis sa création en 1999 à recenser les personnes disparues, à prendre en charge les dossiers des familles et assurer leur suivi. Nous avons porté la voix de l’association à l’organisation des nations unies qui a exigé aux autorités algériennes de rendre des comptes aux familles, mais sans suite. Aujourd’hui nous demandons la constitution d’une commission de vérité indépendante pour rendre justice aux familles”

Déterminés, les familles des disparus ne baisseront jamais les bras, leur combat pour la vérité et la justice reste plus vivant que jamais.

Crédit photos : Yacine Aouli qui rend un hommage aux familles des disparus à travers ses photos.

 

Massin.A