Journée de sensibilisation sur la culture du safran à Guelma : Expérimenter la production de “l’or rouge”

Journée de sensibilisation sur la culture du safran à Guelma : Expérimenter la production de “l’or rouge”

La chambre d’agriculture de la wilaya de Guelma a organisé cette semaine, avec la collaboration de l’association agricole Lahzamet de Batna, une journée de sensibilisation à la culture du safran. En présence de responsables de la direction des services agricoles et de l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles de Guelma et de nombreux agriculteurs des wilayas de Guelma et Skikda, la manifestation a pour objectif l’expérimentation et la possibilité de développement de ce produit agricole classé dans la famille des épices. Intervenant au nom de son association spécialisée dans la production de “l’or rouge” en référence à sa rareté et son prix, car atteignant facilement 700 DA le gramme sur le marché national, le président de l’AALB a d’abord énuméré les conditions édaphiques (texture du sol de préférence calcaire), climatiques (endroit ensoleillé), topographiques (altitude dépassant 600 m) favorisant l’itinéraire technique de la culture de cette épice qu’il qualifiera de subtile et délicate. Il a ensuite insisté sur la préparation du sol, du semis qui doit avoir lieu en août – début septembre, recommandé à une profondeur de 15 à 20 cm, et la récolte intervenant fin novembre – début décembre, ponctuée d’un double rendement, à savoir la poudre extraite de la fleur et le bulbe mis en conditionnement pour les futurs semis. Abordant les valeurs nutritives et les vertus thérapeutiques du safran, l’intervenant affirmera que ce produit facilite la digestion, soulage les bébés lors des poussées dentaires, protège le foie et permet de lutter contre l’excès du cholestérol, comme il est utilisé contre la fatigue, le surmenage, la dépression et l’anxiété, tout en traitant les insomnies, les douleurs menstruelles et en participant à la prévention des accidents cardiovasculaires. Autant de bienfaits pour décider les agriculteurs guelmis à opter pour la culture de cette épice légendaire.

HAMID BAALI