Ooredoo Algérie vient de réaliser un véritable bond de croissance.
C’est à la jetée du port d’Alger, et plus exactement au Club Espadon, où Ooredoo fait l’événement en ce mois de Ramadhan, que Joseph Ged a rencontré les représentants de la presse nationale. Reçus en guest stars, les journalistes ont pu s’entretenir avec le patron de l’opérateur leader de l’innovation technologique. Joseph Ged est alors revenu, le temps d’une soirée, sur les sujets de l’heure, notamment le lancement de la 4G.
En enchaînant «sonores» et entretiens, ce dernier a longuement insisté sur la nécessité de tirer les enseignements de la 3G avant de s’engager dans l’aventure de la 4G. «Nous sommes prêts pour le lancement de cette ultime technologie, toutefois il est primordial de tirer des enseignements de l’expérience 3G» a-t-il signifié en émettant le souhait de voir une certaine souplesse régir le cahier des charges devant piloter le futur chantier. Il a alors invité à libérer certaines clauses et obligations contenues dans le cahier des charges avant d’aller vers ce nouveau challenge, tout en tenant compte des investissements qui ont été consentis et par les opérateurs et par les clients, notamment dans le réseau et dans les terminaux. Joseph Ged a ensuite longuement insisté sur les conditions générales de la licence et qui pourront, selon lui, contribuer à minimiser l’investissement et maximiser la qualité de service qui va se refléter positivement sur les prix et les tarifs de la 4G. «Il est certain que le déploiement de la 4G sera une réussite pour tout le pays, pour peu que son agencement soit effectué avec pertinence. Les conditions de la licence doivent être en ce sens étudiées en tenant compte de ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui. Ce processus doit avoir une approche de complémentarité, et ne doit en aucun cas se muer en une destruction de valeurs, et ce à tous les niveaux d’investissements». a-t-il suggéré. Selon Joseph Ged, aucun opérateur n’est en retard par rapport à la 3G sauf que le cahier des charges aura sensiblement limité la possibilité des uns et des autres «d’aller plus loin» dans son étalement. A l’en croire, le processus de la 4G devrait, idéalement, intégrer l’existant, c’est-à-dire se dérouler en complémentarité avec ce qui a été fait jusqu’à aujourd’hui et non pas signer une quelconque rupture. Une approche équilibrée que devraient donc édicter les conditions de la licence en vue de compléter l’évolution de la 3G tout en amorçant le lancement de la 4G. «Ceci ne pourra qu’engranger davantage de valeur et de croissance» a-t-il souhaité. Il est également revenu sur l’important paramètre du choix des fréquences qui est susceptible de réduire les coûts pour l’opérateur, autant que celui du maintien et du partage des infrastructure à l’aune de la 4G, avec en prime la possibilité de se déployer rapidement et sans complexité. Ooredoo Algérie qui vient de réaliser un véritable bond de croissance (15%) soit le double de ce qu’il a récemment réalisé, fera prochainement part des éléments de ses progrès et de son exercice. «Un bilan de la 3G sera annoncé d’ici fin juillet et nous allons communiquer les chiffres du deuxième trimestre», a avisé Joseph Ged qui a évoqué, fier, un très positif bilan 3G. «Nous sommes prêts à nous lancer dans la 4G à condition de ne pas perturber les investissements réalisés», a-t-il conclu.