José Mourinho, le «Happy One» des Blues

José Mourinho, le «Happy One» des Blues

Le nouvel entraîneur de Chelsea, José Mourinho, surnommé le «Special One» du temps de son premier passage à Londres, a déclaré hier qu’il était désormais le «Happy One» (l’homme heureux) au moment de prendre en charge pour la deuxième fois le club anglais : «Je suis le ‘Happy One’. Le temps passe vite.

On dirait que c’était il y a quelques jours mais c’était en fait il y a neuf ans que j’ai entraîné ici pour la première fois et depuis beaucoup de choses se sont produites dans ma vie professionnelle….J’ai la même nature, je suis la même personne et j’ai le même cœur. J’ai les mêmes émotions dans ma passion pour le football et pour mon travail. Si je devais me décrire, je dirais que je suis très heureux parce que c’est la première fois que j’arrive dans un club que j’aime déjà», a dit le Portugais lors de sa première conférence de presse à Stamford Bridge.

«Je dois être juste avec tout le monde»

Habitué à réussir de grands coups sur le marché des transferts, en annoncant d’ores et déjà la venue de certains stars à Chelsea cet été, à l’instar de Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Luka Modric, Hulk, Xabi Alonso, José Mourinho a calmé le jeu devant les médias : «On a déjà 60 joueurs car ces deux derniers jours, 20 joueurs sont arrivés selon les médias. Je dois tout d’abord commencer à travailler avec les joueurs en place. Le temps change les joueurs, la qualité. Même le groupe de cinq six joueurs que j’ai connus. Je pense que je connais les autres car je les ai vus à la TV, mais je ne les connais pas vraiment. C’est la première chose à faire. Je ne dois pas dire à Roman Abramovich : j’ai besoin d’argent avec autant de 0 sur le chèque. Je dois être juste avec tout le monde. De Bruyne et Lukaku ? Je dois extraire le meilleur d’eux-mêmes. Ils sont prêts à inclure l’équipe.»

«À l’Inter, j’ai eu probablement le meilleur moment de ma carrière»

Le technicien est également revenu sur son départ du club londonien. «J’ai continué à lire que j’ai été licencié, que j’ai été viré. Ce n’était pas vrai. Beaucoup de gens ne croyaient pas à l’époque qu’il s’agissait d’un accord mutuel, qui nous a semblé le mieux pour moi et pour le club. C’était un moment triste mais je ne regrette pas cette décision parce qu’après que je suis allé à l’Inter, où j’ai eu probablement le meilleur moment de ma carrière. Après cela, je suis allé à Madrid, où nous avons toujours le record de la meilleure équipe de l’histoire espagnole. Je suis de retour parce que nous sommes sans doute dans les meilleurs moments de notre carrière. Nous sommes prêts à travailler à nouveau ensemble et dans de bien meilleures conditions que la dernière fois pour réussir et apporter ce que ce club recherche, de la stabilité.»

«J’ai mis fin à la domination du Barça»

Lors de sa présentation en tant que nouvel entraîneur de Chelsea, le technicien portugais a tenu aussi à répondre au milieu de terrain du Barça, Andrés Iniesta, qui l’a récemment critiqué : «Le manager qui a fait du mal au football espagnol ? Je dirais que je suis le manager qui a fait du mal à la domination du Barça. Il dominait, dominait, dominait et on a mis fin à leur domination. Le Real a gagné la Coupe contre Barcelone, la Supercoupe face à Barcelone, à Barcelone, la Liga avec 100 points. C’était un moment magnifique pour moi. On n’a pas gagné la Ligue des Champions qui était notre ambition, mais c’est très difficile. Avant que je n’arrive, le club ne se qualifiait pas pour les quarts de finale», assure José Mourinho

«Déçu d’être de retour et que Sir Alex ne soit pas là»

De retour en Premier League, le Portugais a évoqué le départ de Sir Alex Ferguson, l’un de ses plus grands rivaux lors de son premier passage chez les Blues : «Je suis un peu déçu d’être de retour et que Sir Alex ne soit pas là, en tant que Manager. Mais je pense que David [Moyes] a des conditions et de la protection, mais qu’il peut faire son travail et le faire bien. Wenger est là, et je suis heureux qu’il le soit. [Manuel] Pellegrini à City est aussi un homme avec une grande expérience. C’est sa première fois ici, mais je pense qu’il a la maturité et la qualité pour faire du bon travail.»