La sélection nationale algérienne féminine de volley-ball, effectuera son prochain regroupement, durant les vacances scolaires prochaines qui débutent le 17 mars, en prévision de sa participation au tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques-2016 (20-22 mai à Porto Rico), a-t-on appris, dimanche auprès de l’entraîneur national Mohamed-Amine Belacel.
» Une réunion est prévue, lundi (demain) au siège de la fédération algérienne de volley-ball (FAVB), avec la direction technique nationale pour arrêter le programme de préparation définitif de la sélection, en prévision de l’échéance pré-olympiques », a déclaré à l’APS, M. Belacel, expliquant que la préparation de l’équipe s’effectuera en tenant compte de beaucoup de paramètres dont les les compétitions nationales et la scolarisation des joueuses retenues dans son effectif.
Durant les week-end des compétitions nationales, l’entraîneur national a effectué plusieurs sorties pour voire à l’oeuvre des nouveaux éléments susceptibles d’intégrer le groupe déjà en place et qui méritent d’être convoqués en équipe.
» J’ai eu le plaisir de superviser quelques joueuses durant les matchs de championnat des week-end derniers, dans le but d’en sélectionner celles qui peuvent apporter un plus dans le rendement de l’équipe nationale », a souligné l’entraîneur national, ajoutant que l’effectif qui sera convoqués pour le prochain stage sera de 16 à 18 joueuses.

Après avoir échoué à se qualifier aux JO-2016 en février dernier sur le terrain, à l’occasion du tournoi préolympique africain à Yaoundé, le Six national féminin s’est vue offrir une autre chance de qualification, grâce à la « wild card » qui lui a été offerte par la Fédération internationale de volley-ball (FIVB).
Outre les deux représentants africains (Algérie et Kenya) et Porto Rico, pays organisateur et 3e du tournoi qualificatif de la zone Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes (NORCECA), le rendez-vous de San Juan regroupera aussi le 3e du tournoi qualificatif sud-américain, à savoir la Colombie. Le vainqueur ira au Brésil.
» Notre soucis majeur est de bâtir une sélection nationale féminine d’une moyenne d’âge de 22 à 23 ans qui aura devant elle une bonne marge de progression de six à huit ans. C’est pour cela, on s’atèle à rajeunir l’équipe dès maintenant et gagner dans le temps si on veut avoir notre place au niveau africain en premier lieu. En plus de ce tournoi pré-olympique et les deux week-end du Grand Prix féminin FIVB, le gros travaille nous attend pour arriver à faire monter une équipe solide à partir des échéances de 2017 et les championnats d’Afrique », a tenu à faire remarquer M. Mohamed-Amine Belacel.