JM-2021: l’Algérie sera prête à accueillir les compétitions

JM-2021: l’Algérie sera prête à accueillir les compétitions

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab a affirmé jeudi que l’Algérie sera « entièrement prête » pour accueillir les Jeux méditerranéens de 2021 à Oran et que « les travaux avancent selon le calendrier fixé au préalable convenu avec tous les autres secteurs ».

Répondant à une question sur les mesures prises par la tutelle pour assurer le succès des Jeux méditerranéens de 2021 à Oran, M. Hattab a indiqué « toute les conditions seront réunies pour accueillir cet évènement sportif », ajoutant que « les travaux avancent selon le calendrier fixé comme convenu avec tous les autres secteurs en termes d’accueil des délégations étrangères ou de structures sportives ».

Quant au nouveau stade de football (40.000 places) et la piste d’athlétisme (4.500 places), le ministre a affirmé que le taux d’avancement des travaux a atteint 80%, soulignant que les pouvoirs publics ont débloqué près de 02 milliards DA pour la « réhabilitation » et l’équipement des structures sportives existantes.

Huit (08) opérations d’investissement pour la réhabilitation de sept (07) projets, la réalisation d’un nouveau et le réaménagement de nombre de structures sportives, a-t-il précisé, affirmant, dans ce sens, accorder un intérêt particulier à ce rendez-vous méditerranéen, notamment en matière de suivi des projets en cours de réalisation ».

Pour sa part, le député d’Adrar, Boudjemaa Zeffan a soulevé des préoccupations relatives à l’inexploitation de certains établissements de sports et de jeunes ainsi que les piscines dans certaines communes de la wilaya.

Le ministre a fait savoir que ‘ »la wilaya d’Adrar a bénéficié de l’inscription de 110 projets dans le cadre des plans quinquennaux de développement.

« Il est prévu l’augmentation du nombre des cadres dans le secteur sportif dans cette vaste wilaya (Adrar) composée de 11 daïras, 28 communes et 294 Ksars dans le cadre de l’équilibre dans les cadres au niveau de la région du Sud algérien, a-t-il ajouté.

Concernant les piscines inexploitées, le ministre a précisé « que ces piscine sont des bassins inappropriés dont la superficie ne dépasse pas 24 m² réalisées dans la précipitation en 1989 et abandonnés actuellement ».

« Pour remédier à ce problème, l’aménagement de quatre piscines parmi ces bassins a été entamé outre le maintien d’autres dans certaines communes et la mise en service, jeudi, de quatre autres piscines », a-t-il précisé.

S’agissant du désintérêt des jeunes à l’égard de la pratique des activités sportives et physiques, le ministre a affirmé que « la réalité prouve le contraire d’autant que certaines communes de la wilaya d’Adrar connaissent une grande affluence des jeunes sur ses activités et une hausse dans le nombre des jeunes qui pratiquent le sport ».

De son côté, le député Mohammed Boubtima a soulevé certaines préoccupations, à savoir le manque de financements des clubs et équipes amateurs, notamment dans la wilaya de Ghardaïa, chose qui impacter ses résultats, la pose de la pelouse synthétique au stade communal qui est en arrêt depuis 12 années ainsi que l’accès au soutien des compagnies pétrolières ».

Le représentant du gouvernement a affirmé, dans ce cadre, que le ministère « réfléchit à un véritable accompagnement de 12 wilayas  du sud et les aider dans le domaine des sports », indiquant que l’organisation du sport (financement des association, clubs et ligues) est régie par les dispositions de la loi 13-05 à même de mettre en place des capacités matérielles et humaines et accompagner ces associations au service du mouvement sportif. L’article 162 de ladite loi précise clairement la modalité de contribution au financement des activités des infrastructures sportives, et les normes de financement ».

« L’Etat a consacré, en 2017, aux clubs de foot amateurs du sud un montant de 16 milliards de centimes et le Fonds de wilaya de promotion des initiatives de la jeunesse ne couvre plus les activités et manifestations sportives programmées qui se sont intensifiées ces dernières années », indiquant que « nous devrons réfléchir à trouver d’autres ressources financières pour soutenir et diversifier les sources de financement ».

Pour ce qui est de la contribution des sociétés pétrolières, M. Hattab a indiqué qu’elles étaient « de droit privé et ne relèvent pas de la tutelle. Elles sont, de ce fait, libres de choisir les clubs et associations sportives pour les financer », appelant, ces dernières, « à consentir plus d’efforts en vue de diversifier leurs sources de financement et de se rapprocher des sociétés privées et publiques pour les convaincre de les aider financièrement dans le cadre de la publicité et du sponsoring ».