Jijel : un salon de la calligraphie met en relief un patrimoine vieux de plusieurs siècles

Jijel : un salon de la calligraphie met en relief un patrimoine vieux de plusieurs siècles

Un premier salon national de la calligraphie arabe s’est ouvert mardi à la maison de la culture Omar-Oussedik de Jijel avec l’ambition de mettre en relief la richesse d’un patrimoine immatériel vieux de plusieurs siècles.

Vingt-quatre (24) artistes dont seize (16) sont venus de différentes wilayas du pays prennent part à cette manifestation inaugurée en présence des artistes et d’un nombreux public.

De nombreuses planches et tableaux de différentes dimensions présentent la calligraphie arabe sous toutes ses formes, un art qui « ne manque pas de gagner en adeptes et en spécialistes », selon Fateh Merad, un calligraphe d’Oum El Bouaghi.

Cet artiste, également enseignant à l’Ecole régionale des Beaux-arts de Batna, a souligné, dans une déclaration à l’APS, que la calligraphie arabe qui a un « parcours de plus de 1.000 ans, est partie intégrante de notre identité nationale, d’autant qu’elle est la langue du Saint Coran ».

De son coté, Mariama Aliouane, diplômée en génie civil, native de Jijel et résidant à Montréal (Canada), rencontrée dans le hall de la maison de la culture, a fait part de son intérêt pour cet art dans lequel elle excelle depuis trois ans et qui, « tout comme la musique, a une âme et un esprit ».

« Mon vœu le plus cher est de présenter des œuvres de calligraphie arabe au pays de l’érable pour faire connaître et découvrir au public de ce pays la richesse, la variété et la beauté de cet art sublime », a-t-elle déclaré à l’APS.

L’exposition, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, rassemble des artistes de Batna, Ouargla, M’sila, Oum El Bouaghi, El Bayadh, Tissemsilt, Annaba, Mila, Bordj Bou Arreridj, Alger, Guelma et Jijel.