Le début du mois de septembre qui coïncide avec la rentrée sociale a connu un nombre assez important d’estivants, notamment ceux des wilayas du Sud algérien.
Apparemment, la saison estivale est loin d’être terminée sur la côte du saphir bleu, où les somptueuses plages et la célèbre corniche sont toujours prises d’assaut par les estivants. Le début du mois de septembre qui coïncide avec la rentrée sociale a connu un nombre assez important d’estivants, notamment ceux des wilayas du Sud algérien. Plusieurs endroits touristiques sont fréquentés par des familles qui ont préféré louer des chambres d’hôtel et des maisons durant ce mois ci, a-t-on constaté. La célèbre plage Kotama au centre-ville a maintenu l’ambiance festive de la saison estivale, même si certains propriétaires des crémeries ont procédé dimanche à la fermeture de leurs commerces.
Les parasols sont encore dressés sur le sable face à la grande bleue, offrant ainsi une vue panoramique sur la côte est et sur le port de Boudis. En prenant la route vers El-Aouana, on remarquera que la circulation automobile a nettement diminué comparativement au mois d’août, mais cela n’empêche pas la formation d’embouteillages au niveau de la zone d’Andrew, où des centaines de personnes peinent à accéder au parc animalier vu l’afflux considérable de visiteurs. En effet, selon les responsables de cet établissement de loisirs, le nombre d’entrées au parc durant cet été a dépassé 15 000 visiteurs par jour.
Plus loin, à Ziama Mansouriah, la plage rouge n’a pas été désertée. Des familles en profitent pour passer les derniers jours de chaleur qui caractérisent cette région du littoral, où il fait bon vivre grâce à des températures plutôt clémentes. “Le mois de septembre est une période réservée aux familles de Ziama et ses alentours, c’est devenu une tradition. Les jeunes de la région savent que nous venons ici avec nos femmes et nos filles, donc ils cèdent la place pour aller nager dans les rochers”, nous dira un père de famille.
Sur un autre plan, les gardiens de parking légaux et illégaux n’ont pas quitté les plages et préfèrent continuer leurs activités jusqu’à ce que les estivants quittent définitivement les lieux. “On souhaite que les estivants restent encore plus longtemps pour qu’on puisse ramasser plus d’argent”, nous dira un gardien de parking.
M S