Jijel : le chanteur Cheb Adjel condamné à 3 ans de prison

Jijel : le chanteur Cheb Adjel condamné à 3 ans de prison

Alors que l’Algérie traverse une vague meurtrière de la pandémie de la covid-19, certains citoyens, inconscients du risque qu’ils font courir à eux-mêmes et à toute la société, défient le bon sens et s’adonnent à des rassemblements qui deviennent des véritables bombes à retardement qui font à leur tour exploser le nombre des contaminations.

Le chanteur du Rai, appelé Cheb Adjel, s’est retrouvé dernièrement au cœur d’une affaire qui a fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux.

Cheb Adjel a osé, en plein 3ᵉ vague de la pandémie, animer un gala à l’occasion d’un mariage dans la wilaya de Jijel. Une plainte a été vite portée contre lui et les organisateurs. La justice n’a pas tardé à réagir.

En effet, Cheb Adjel a été condamné par contumace hier, par le tribunal de Jijel, à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt, tandis que certaines sources locales indiquent que 18 mois de prison ferme ont été prononcées à l’encontre de celui qui a invité le chanteur et qui est donc le premier concerné par ce mariage qui a eu lieu dans la commune de Ouled Rabah, dans la wilaya de Jijel.

À Jijel, on ne badine pas avec la pandémie

Cette condamnation prononcée par le tribunal de Jijel, considérée comme étant exagérée par certains, témoigne encore une fois que les autorités de cette wilaya font tout pour enter de faire respecter les mesures de prévention contre une flambée des contaminations.

En effet, le wali de Jijel avait déjà annoncé dans un premier temps que les estivants qui voulaient profiter des plages de la wilaya devaient tous porter un masque. Suite à cela, une autre décision a été annoncée. Il s’agit de l’interdiction d’organiser des campings de villégiature sur tout le territoire de Jijel.

Toutes ces décisions et bien d’autres, ainsi que des appels invitant la population à se faire vacciner, tendent à éviter une catastrophe sanitaire. Pour rappel, Jijel a vécu en 2020, suite à la saison estivale, un véritable cauchemar sanitaire. Cette année, avec le variant Delta, hautement plus dangereux que les premières souches du virus, Jijel risque de payer très cher le prix de l’insouciance.