Jijel : grâce à sa mère, Aïmen ouvre un restaurant dédié aux femmes

Jijel : grâce à sa mère, Aïmen ouvre un restaurant dédié aux femmes

Certaines femmes, ne sont pas très à l’aise dans les différents lieux publiques en présence de la gente masculine, et préfèrent passer un moment, entre femmes en cercle restreint.  L’exclusivité féminine n’est pas très répandue dans le milieu de la restauration, et les femmes peinent à trouver un endroit qui leur est dédié.

C’est pour répondre à  ce besoin, qu’Aïmen, un jeune entrepreneur de la willaya de Jijel ouvre un restaurant dédié aux femmes, avec le soutien de sa mère qu’il appelle « La table jijlienne ». Devant les caméras du média « Vision », il explique l’idée partait d’un groupe Facebook, mais s’est très vite concrétisé. Le concept a tout de suite été bien accueilli et les femmes étaient au rendez-vous.

Néanmoins, Aïmen explique qu’il était très réticent au départ. En effet, les habitants de la wilaya de Jijel sont décrits comme étant très conservateurs mais il a réussi à gagner leur confiance

Une réussite qu’Aïmen doit à sa mère

Dès le départ, Aïmen est franc, il explique qu’il doit cette réussite en partie à sa mère qui la soutenu dès le départ. Il va même jusqu’à affirmer : « je peux même vous dire, que 50% de l’ensemble du soutien venait de sa part ». Il ne manque d’ailleurs pas à la remercier.

Les plats sont servis et préparés par des femmes, pour des femmes. Entre modernité et tradition, ce restaurant propose un éventail de produits qui répondent aux besoins de toutes, dans une atmosphère 100% féminine.

En effet, Aïmen cite plusieurs plats typiquement jijliens proposés au sein de « La table jijlienne », comme le couscous au poisson, la Chakhchoukha, ou même le couscous à la panse. Les clientes peuvent aussi, prendre un simple café ou thé, accompagné d’un baghrir ou d’une tamina, de quoi se sentir comme chez soi.

Cependant, la modernité n’a pas été mise de côté, et le restaurant propose aussi des desserts comme le Tiramissu ou les crêpes. Il explique que ce n’est que le début, et qu’il compte bien faire évoluer les choses.