JIJEL, Après les intempéries, marée de boue sur la ville

JIJEL, Après les intempéries, marée de boue sur la ville

Lors des derniers averses , la ville de Jijel a été envahie par une véritable marée de boue et de flaques d’eau, sur un réseau routier mal aménagé et très dégradé, ce qui n’a pas manqué de perturber la circulation routière au centre-ville. Différents endroits sont submergés par les eaux pluviales, à défaut de dispositif adéquat.

La majorité des avaloirs sont bouchés et non entretenus, à l’image de la route menant à la gare routière ouest ou celle de la cité Rabta, où les canaux d’évacuation sont quasiment bouchés.

Un état de fait qui engendre aussi de récurrentes perturbations dans la circulation automobile et rend tout accès impraticable, même pour les piétons. «Il suffit juste de dix minutes de pluie et nos routes sont transformées en un véritable oued où on ne peut se déplacer ni à pied, ni en voiture », nous dira un jeune habitant du centre-ville. Suite aux récents orages qu’à connus la région, plusieurs quartiers de la commune de Jijel, se sont retrouvés pratiquement sous l’eau, hier.

A chaque épisode pluvial, des mares d’eau boueuse se forment un peu partout à travers la ville de Jijel. Les trottoirs et les routes sont toujours inondés, à longueur de la saison hivernale, au grand dam des piétons et des automobilistes. Un bref détour dans les grands boulevards de la ville, en face de la gare routière ouest, la cité Benchaiboune et la route de Rabta, donne un aperçu de l’insalubrité et de l’anarchie, devenues légion, depuis quelques années déjà.

En effet, à la place de l’arrêt de bus situé non loin du fief des responsables locaux, trône un énorme cratère qui se remplit d’eau à chaque chute de pluie. Des eaux qui stagnent et prennent vite la couleur des égouts, où se dégagent des odeurs nauséabondes qui empestent les lieux et agressent les narines des piétons.. Par ailleurs, des établissements scolaires dont les lycées Kaoula Tounes, et Terkhouche Ahmed à Jijel, Laabeni Ahmed, le CEM Labiad Ahmed à Taher et le lycée Mohamed Seddik Benyahia à El Milia sont inondés par les eaux pluviales. Les piétons au même titre que les automobilistes ont du mal à traverser la chaussée et demeurent cloués sur les trottoirs mal aménagés, exigüs voir inexistants par endroits.

Les différents travaux d’aménagement ou de construction aux quatre coins de la ville, sont principalement à l’ origine de cette situation. Des travaux qui perdurent dans le temps et se font dans l’anarchie avec un manque de professionnalisme en leur grande majorité, à l’image des travaux relatifs à la mise en place de la fibre optique au niveau des cités Ekete et Benchaiboune.

M. Bouchama